J'ai été également surpris lorsque je m'était baladé à pied il y a vingt ans sur ce qui allait devenir le Chemin de fer du Haut Forez.
Traverses posées à titre expérimental par le PLM (je ne sais pas en quelle année) pour test à grande échelle in situ.
Mais en fait rien de surprenant à ce qu'un bon acier (fer-carbone et éventuellement un peu d'autres métaux plus nobles) soit moins imputrescible qu'une travers en bois.
En plus, la traverse acier n'a subit aucun traitement chimique antiparasitaire (créosote ou autre).
A capacité de charge équivalente, une travers acier est plus légère qu'un traverse bois. Ce qui était déterminant pour de la voie portative "légère" Decauville.
En VN où le côté "portatif" (un tronçons de VN de 8-12 mètres près assemblè est dans tous les cas difficilement déplaçable sans moyens de levage mécanisé) est moins décisif elle possède en plus des extrémité repliées vers le bas pour former un soc et mieux stabiliser la voie.
Par contre pour les grands réseaux elle présente un inconvénient : elle est conductrice du courant, ce impose des selles isolantes (entre le rail et la traverse) à forte résistance mécanique. On sait aujourd'hui fabriquer de telles selles mais cela engendre un sur-coût à la pose et à la maintenance par rapport aux autres types de traverses (bois ou béton).