Le 824 est équipé d'un convertisseur à gas oil : le trop-plein de la pompe à injection repasse dans le convertisseur avant d'aller au réservoir, assurant un remplacement permanent mais lent du fluide qui ne perd ainsi pas ses qualités.
Ayant été commercial chez CATERPILLAR, j'ai quelques connaissances sur les pratiques professionnelles.
(rectification) Il y a des problèmes de mise au point du convertisseur : normal après un changement de moteur 30 ans plus moderne.
Ainsi, alors que nominalement ce convertisseur était et devait être alimenté par un moteur tournant à 1800 tours, le 824 reconstruit a été livré avec un beau moteur neuf réglé à 1500 tours : l'engin n'a pas monté la rampe du Mont-Blanc.
Comme le fournisseur du moteur à NEWAG semble n'avoir pas payé la commission de service après-vente à DEUTZ France (cela ne se serait pas passé ainsi chez CATERPILLAR, où tu DOIS payer la commission de SAV au concessionnaire local), pour passer le moteur à 1800 tours, il a fallu démonter le boitier électronique et l'envoyer pour réglage en Allemagne. Une petite valise électronique aurait normalement permis de le faire sur place, mais le concessionnaire allemand ayant vendu le moteur à NEWAG ne voulait pas se déplacer en France.
Il serait peut être sage de se rapprocher de DEUTZ France pour qu'ils exigent le versement de leur commission de SAV et assurent ainsi la garantie du moteur.
Pour TWIN-DISC, si, comme il semble, c'est NEWAG qui a en fait la révision en approvisionnant les pièces, peu de possibilité de garantie constructeur.
DEUTZ puis TWIN-DISC : deux à zéro pour NEWAG et son commettant français, les Établissements MOURGEON. J'aurais avec plaisir apporté mes compétences, mais les affaires MOURGEON-CFBS étaient du domaine exclusif de l'ancien président, peut-être peu expert en négociations avec l'Industrie.
En tout cas, point positif, avant la fuite de gas-oil, le 824 aurait montré ses capacités, et son agrément de conduite semble remporter tous les suffrages.
Si je m'intéresse au sort du 824, c'est que je l'ai acheté et transporté au CFBS en convoi exceptionnel (en faisant le trajet Barcelone Montpellier dans le camion) avant que l'association exige, et c'était normal, que je le leur vende.
Excellente politique de l'ancien président du CFBS, évitant les tensions entre l’association et des membres propriétaires privés de matériels.
Un p'tit train dans la campagne : vignobles catalans
Il en a ainsi été de même pour la Cail, que j'ai achetée aux USA, et les deux voitures PLM Buis-les Baronnies que j'ai achetées dans la Drôme, tous matériels que j'aurai été incapable de restaurer.
CAIL à Portorico, estacion Aguadilla, 1905
On enlève les tuiles à Peyrins : Charles-Edouard et Olivier sur le toit.
Arnaud est au volant du Manitou, et Gérard PREVOT, ex CFR, assiste à la manoeuvre avec le fils de la dernière chef de gare de Buis les Barronnies !
Longue vie au 824 !
Et
Vive le Chemin de Fer