Rendez vous des passionnés des trains à voie étroite ou métrique, qui souhaitent un endroit pour discuter, pour se rencontrer, sans se prendre la tête et dans la bonne humeur !
Pour discuter des chemins de fer à voies étroites ou métriques à l'échelle 1, des trains touristiques à voies étroites ou métriques, des manifestations sur ces mêmes réseaux, des expositions de modélisme ferroviaire ...
Avant sa fermeture en 1980, l'Usine Darboussier (écartement de 1460mm, désolé!) à Point-à-Pitre (Société Industrielle et Agricole de P-à-P) possédait deux locotracteurs diesels à trois essieux, un Brookville livére après la guerre et un CFD Montmirail livré en 1953 ou 55, en même temps que l'ex-C.F. du Doubs 101 (1948), qui à été convertit à voie de 1,20m et livré à l'Usine Blanchet, appartenant à la même société et fermée en 1979 (et dont aucune photo en Guadeloupe n'est connue à ce jour).
Ce qui a été décrit comme le Brookville était conservé depuis en monument devant la Distillerie Damoiseau au Moule (avec deux wagons à canne Pétolat à voie de 1,20m) depuis de nombreuses années. Lors de ma visite sur place il y 10 jours, je fut surpris de trouver la carcasse d'un Brookville à voie normale/large à côté du locotracteur décrit comme le "Brookville" sur le tableau d'explication fixé sur l'un des deux wagons. Les employés de la distillerie ne purent pas me renseigner d'avantages.
Est-ce-que le locotracteur-monument pourrait en fait être le CFD Montmirail et non un Brookville? Ou est-ce-que l'Usine Darboussier possédait deux Brookville (un grand et un petit) en plus du CFD Montmirail? Peut-être que les photos des détails sur le tampons et les roues peuvent aider à répondre à cette question?
Mais quel interet à utiliser de tels écartement ? Pour bloquer la concurrence ? Si la plantation d'à coté me rachète , il ne pourra pas utiliser mon réseau ( bien fait pour lui ) ?
Jusqu'à sa restauration aux couleurs de Damoiseau il y a 1-2 ans il était encore vert/gris/rouillé. Sur le flanc gauche de son chassis on peut encore apercevoir les reste de la plaque de constructeur rectangulaire:
Effectivement, en Martinique et Guadeloupe, chaque rhumerie avait son écartement pour conserver ses fournisseurs. Une fois les champs de cannes raccordés, impossible d'utiliser les wagons d'une autre distillerie. C'est pourquoi, il y avait des écartements complétement folkloriques sans rapports avec les standards généralement admis (60 , 76, 90, 100, 106, etc).
Si c'est le CFD, seul le châssis a été conservé, et encore, bien raccourci!
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont Pape de la Tyrphonisation et du ponçage des stries. "Striez striez, On en tirera toujours quelque chose!" http://photos.tyrphon-trains.fr/.
Bonjour, Je suis nouveau sur le forum et je peux apporter ma petite pierre à l'édifice. Je vois à divers endroits, dont ce fil, que la question de l'écartement des voies revient de temps en temps lorsqu'il est question des Antilles.
L'explication que j'ai lue est que l'objectif était simplement d'empecher les vols de matériels..
C'était principalement la voie de 1,20 m et 1,28 m. IL y a eu cependant une exception, l'Uisne Darboussier qui était en VN
Le réseau de l'Usine de Beauport (Nord de la Guadeloupe) était en 1,20 m mais le CFT qui circule aujourd'hui (la Flèche Kann) est en voie métrique.
En Martinique, l'usine de Saint Marie, là où circule le train touristique "les rails de la canne à sucre", le réseau était en 1,117 m
Reste que l'on retrouve encore pas mal de locotracteurs en monument, l’arrêt des réseaux étant assez tardive. (le dernier, Beauport, a fermé en 1989 suite au passage du cyclone Hugo)
Voici des éléments précis, relatif aux Corpet-Louvet
Tiré de "Histoire du chemin de fer sucrier de Beauport, 1863-1990" » Philippe Mioche Bulletin de la Société d’Histoire de la Guadeloupe, n° 165, 2013, p. 3-73.