Les plaques :
Je me suis arrangé pour qu'un poteau soit en limite de module. Sur ce poteau, j'ai fixé par 2 petites vis (cf vis et écrous chez votre opticien) une plaque plastique, du coté bord du module, perforée selon le patron des potences de ce poteau.
Le fil
J'utilise un stock de fil pour gréément de 0,30 (Heller) qui, je le reconnais, est un peu fort.
La façon
Je commence à partir du poteau limite du module précédent. J'enfile une brassée de fil au travers de la plaque et l'arrête par un noeud. Je le tend de poteau en poteau jusqu'aux potences du poteau avec plaque du module concerné et le fixe sur cette potence. La plaque adjacente servira de point de départ pour le module suivant.
La tension est très modérée. le fil est maintenu sur les potences intermédiaires par un point de cyano.
Pour teindre et empeser le fil, j'ai utilisé une teinture pour bois. Elle a l'avantage de "rigidifier" légèrement le fil.
Au fil du temps, l'hygrométrie de la pièce accentue cette effet de courbure (cf les prises de vue du coté de l'ardoisière)
Sur le module de la courbe de la gare de Port de Carhaix, les nappes sont trop tendues (1er essai).
Il y a une autre méthode,inspirée du modèlisme naval: teindre le fil avec du thé, le positionner, et l'empeser avec de la cire d'abeille. Le rendu ne m'a jamais emballé. Le fil peut se torsader sur la longueur d'une portée.
L'avantage de ces plaques est de conserver le nappage lorsqu'on désolidarise les modules: il suffit de dévisser la plaque sur le module n-1.
J'ai piqué cette idée dans un LR d'il y a au moins 20 ans
