Étudiant aux Beauzaaar ,mon maitre, qui était quand même prix de Rome
, nous répétait fréquemment "Gras sur maigre, jamais maigre sur gras"
En 1968, dans l'ambiance contestataire, je me suis empressé de faire l'inverse. "Tambouille, patouille" même combat.
La cuisine "sucrée, salée" est riche de saveurs nouvelles de par ses contrastes et ses alliances contre nature
idem pour la peinture. "Inversion, perversion, altération" sont les piliers de l'ecomiseramodelisme. Faites donc la petite expérience suivante: pour la peinture écaillée, remplacez le sel par du sucre (attention recette valable uniquement pour les peintures à l'huile et les glycérophtaliques, le sucre étant soluble et fixable dans les acryliques) couche de base rouille, saupoudrer le sucre, un coup très rapide de briquet ou de décapeur thermique (évitez le lance -flamme)( c'est pas une crème brulée) qui va fixer le sucre, puis couche peinture couleurs au choix, après séchage , un petit coup de brosse dure en passant sous l'eau tiède, le sucre se dissout entrainant les particules de surface et provoque un petit effet de bords relevés au écaillures. Le résultat est différent de la méthode au sel , idéal pour représenter une épave de véhicule prise pour cible par les chasseurs du coin, les petits impacts circulaires
Autre méthode très simple passez la premiere couche rouille à la glycéro, n’attendez pas qu'elle sèche de trop, passez la deuxième couche , couleur au choix , à l'acrylique et aussitôt forcez le séchage (t'as l'droit au lance-flamme, attention la nappe en dentelle de madame..
), en insistant plus ou moins (avé le briquet), fissures, fendillages et craquelures dont on peut régler ainsi la densité(à éviter sur des supports en carte plastique de faible épaisseur , ou bien profiter de son ramollissement pour le torturer recto-verso
, effet obtenu: tôle froissée et rouillée au niveau du choc, véhicule accidenté.
J’arrête, trop bavard aujourd'hui...