Pour conclure, à quel saint doit se vouer le pauvre ferroviphile désemparé ? Doit il penser qu'il en est des trains comme des religions ? Doit il s'inspirer des intégristes, des gardiens de l'orthodoxie, ennemis de la moustache qui dépasse, de la fenêtre trop grande et de la demi teinte non conforme, qui s'approprient une image du passé parfois fantasmée, et peut être déformée par le prisme d'une vision trop radicale ?
Pour témoin cette photo de "picasso" que j'ai pris à la fin des 70' à l'annexe de Poitiers:

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Est ce vraiment du rouge ?
Est ce vraiment du blanc ?
Est ce vraiment du crème ?
En vérité on s'en tape. En dehors des structures qui affichent clairement leur fonction de musée, l'essentiel n'est il pas qu'un autorail ressemble à un autorail, et une locomotive à une locomotive ? Et surtout, qu'il y ait des voyageurs à bord !
Je crois qu'en matière de décoration, entre le délire psychédélique et la doxa fondamentaliste, il existe une lage place pour tous les goûts ... Tout cela est aussi histoire de tolérance ...