Plongée Dans Les Archives Photographiques

[oie galopante]

Knebworth House est un domaine de campagne du Hertfordshire. Knebworth est célèbre pour ses concerts de rock qui a commencé en 1972. Entre 1991 et 2012 il y avait un chemin de fer miniature (10,25 pouces je crois).

Moins bien connus était le Knebworth West Park & Winter Green Railway qui a été exploité de 1972 à 1990. L'écartement était 1 pied 11.5 pouces (60cms environ). En Juillet 1976, la KWP&WGR organisé un week-end de gala qui attirait visitant locos d'autres chemins de fer VE Britannique. Voici quelques-uns.

EIGIAU (un autre well tank) a été construit en Allemagne pour l'utilisation au Royaume-Uni. Elle a travaillé sur des projets de construction et à la carrière d'ardoise Penrhyn. Elle est nommée pour un lac au Pays de Galles. En 1976, son domicile était Bressingham Gardens (Norfolk). Aujourd'hui, elle se trouve à la Bredgar & Wormshill Light Railway (Kent).

EIGIAU - Orenstein & Koppel 5668/1912 - Knebworth - 25 Juillet 1976

99.3461 été construit pour le Mecklenburg Pommersche Schmalspur-bahn (Allemagne de l’Est). Elle était au Royaume-Uni dans les années 1970. Elle réside maintenant au P'tit Train de la Haute Somme.

99.3461 - Vulcan-Werke 3852/1925 - Knebworth - 25 Juillet 1976

No.1 a travaillé dans les carrières d'ardoise Dinorwic jusqu'à les années 1960. Elle était un résident de Knebworth dans les années 1970 et se trouve aujourd'hui à Bredgar. Elle porte maintenant son ancien nom LADY JOAN.

No.1 - Hunslet 1429/1922- Knebworth - 25 Juillet 1976

LILLA était un autre résident de Knebworth. Elle avait travaillé dans les carrières d'ardoise du pays de Galles (Cilgwyn et Penrhyn). Elle est maintenant à Festiniog.

LILLA - Hunslet 554/1891 - Knebworth - 25 Juillet 1976

Un autre résident de Knebworth, Sezela No.4 a été construit pour le système de chemin de fer qui a servi la vaste plantation de canne à sucre Sezela à Natal, Afrique du Sud. Maintenant basé au Leighton Buzzard Railway Narrow Gauge Railway (Bedfordshire).

SEZELA No.4 - Avonside 1738/1915 - Knebworth - 25 Juillet 1976

PIXIE a été acheté de Cranford Quarry (Northamptonshire) par Reverend "Teddy" Boston. Le curé a construit un petit chemin de fer dans le jardin du presbytère à Cadeby (Leicestershire). Après sa mort en 1986, le chemin de fer a continué à fonctionner jusqu'en 2005. Je crois que PIXIE est maintenant à Hollycombe (Hampshire). Teddy Boston est pensé pour avoir été la source d'inspiration pour le "Fat Controller" dans les livres "Thomas the Tank Engine".

PIXIE - Bagnall 2090-1919 - Knebworth - 25 Juillet 1976

TRIXIE a été construit en 1974 par Trevor Barber à une conception par Alan Keef. Elle était au Meiron Mills Railway (Pays de Galles) pour une courte période. Elle a déménagé à Rail Rebecq en Belgique en 1976 où elle portait le nom PAULA. Je crois qu'elle est maintenant en France soit au Tacot des Lacs ou CF des Chanteraines.

TRIXIE - Barber de 1974 - Knebworth - 25 Juillet 1976

Ouf! c'était une longue session!

[oie galopante]

Bonsoir à tous,

Pas de photos de moi aujourd'hui. Je voudrais partager mes réflexions sur le sujet de scanners. Je comprends que ce sujet a été discuté dans PME en 2010.
viewtopic.php?f=8&t=4735&p=160170&hilit=diapositive#p160170
Mais je pense qu'il est utile de réexaminer dans ce fil. Après tout, sans un scanner de quelque sorte qu'il serait impossible de "plongée dans les archives photographique".

Mes remerciements à 242TE66 pour son aide avec la traduction des paragraphes suivants.

Ça m’a pris un bon moment avant de sauter le pas et d’acheter mon scanner, mais je suis bien content de l’avoir fait. Au début, j’ai d’abord fait des essais avec un copieur de film de bas de gamme pas trop cher (en fait un simple APN à 1 ou 2 megapixels et des LED’s). Le résultat était pour le moins… variable ! Ces appareils ne rendent pas bien les contrastes et on perd beaucoup de définition. C’est peut-être suffisant pour poster des photos sur un forum, mais ça ne convient certainement pas pour constituer des archives photographiques de qualité.

Le choix semblait être entre le scanner à plat d’Epson Perfection et le scanner à film de Plustek OpticFilm. Mon cousin, photographe professionnel, me conseillait l’Epson. Mais c’est un appareil énorme et il prend beaucoup trop de place sur le bureau. Alors j’ai choisi le Plustek qui est beaucoup plus compact. L’Epson a l’avantage de pouvoir scanner des films de tous formats et de pouvoir scanner plusieurs diapositives ou négatifs en même temps, tandis que le Plustek ne scanne que le 35 mm et une seule vue à la fois. Mais quand vous êtes en retraite, vous avez du temps !

L’Epson comme le Plustek sont livrés avec le logiciel Lasersoft Silverfast qui a été mis au point en Allemagne. Contrairement à Photoshop… etc… où vous scannez le film puis travaillez sur la copie numérique, avec Silverfast vous effectuez toutes les mises au point (contraste, équilibre des couleurs, enlèvement des poussières…etc…) avant de scanner. J’ai trouvé ça difficile à utiliser. Ce n’est sans doute pas de la science de haut niveau… mais ce n’en est pas loin ! Mais le Plustek a aussi un bouton QuickScan qui permet de scanner la diapositive sur un gestionnaire de page. Vous pouvez alors traiter l’image par Photoshop, Google Picasa ou tout autre logiciel de votre choix. Après quelques essais je n’utilise plus que le QuickScan et je suis très content des résultats obtenus.

Ma conclusion, c’est que Plustek est une bonne machine. Mais attention ! Il en existe plusieurs versions, chacune plus chère que la précédente. La principale différence, c’est l’évolution et le perfectionnement du logiciel Silverfast. Si, comme moi, vous n’utilisez pas Silverfast, vous pouvez avoir la même machine pour beaucoup moins cher.

Les points de vue de tous sont bienvenus.

[Tyrphon]

On n'a plus beaucoup de choix aujourd'hui pour les scanners à films et diapositives. Mon Minolta Dimage III a 10 ans et ne fonctionne que sous Windows XP, que je conserve précieusement sur mon vieil ordinateur. Il fonctionna avec des passe-vues qui acceptent 4 diapos ou 6 négatifs. Avant, j'utilisais un scanner à plat à dos lumineux. Cela reste encore la meilleure solution pour ceux qui ont besoin d'un scanner à plat.
Je n'ai jamais réussi à étalonner le scanner pour qu'il donne des couleurs correctes et je dois retoucher toutes mes images par Photoshop. Mais la plaie, ce sont les poussières. Avec les diapos, ça donne de pêtits points noirs qui ne se voient que si on agrandit beaucoup. Mais avec les négatifs, c'est l'enfer! Petits ou gros points blancs! Surtout que ces négatifs sont rangés dans des pochettes p^lastique. Alors, dès qu'on retire le film, bonjour l'électricité statique! Les poussières s'abattent sur le film comme la vérole sur le bas clergé bas-breton(censuré) .
Il faudrait travailler en laboratoire, en combinaison dans une salle propre en surpression! .
En fait, je suis tenté de scanner mes tirages papiers, même décolorés, plutôt que mes négatifs.
Qu'en pensez-vous?

[oie galopante]

Merci Tyrphon et bonjour à tous,

Oui, la poussière est un problème. J'utilise un pinceau d'aquarelle pour nettoyer chaque diapositive avant la numérisation. Mais quelques diapositives, en particulier vieux Ektachromes, sont plus difficiles à nettoyer. Le logiciel Silverfast a une option pour le dépoussiérage mais il est trop puissant. Il va supprimer les isolateurs de poteaux télégraphiques.

Je me concentre sur les diapositives pour le moment donc je n'ai pas essayé la numérisation des négatifs. Je pense que la numérisation des tirages serait OK si l'original est de bonne qualité.

Au sujet de couleurs correctes, je trouve que les résultats soient très bonne. Avec Kodachromes, l'image est peut-être pas aussi chaud (warm) que la diapositive d'origine mais les couleurs sont satisfaisantes.

Je n'ai pas encore Photoshop, de sorte qu'aucun de mes images ont été modifiés. Je pense que ce sera la prochaine phase du projet. Je sauve chaque scan comme .tif (au lieu de .jpg) pour éviter la ré-compression lorsque je modifier l'image.

[Didierd]

Vos témoignages me rassurent. Moi qui pensais être seul à me battre contre ses maudites poussières.

Ce qui est décevant, c'est qu'à l’œil nu la diapo ou le négatif semble propre, on se dit que ça va être nickel, et puis au premier scan c'est la cata ! des poussières partout, quand se ne sont pas des fines rayures qui viennent s'y ajouter.

Il faudrait pouvoir disposer d'une source d'air comprimée déshumidifiée pour pouvoir bien souffler les négatifs dans leur support, juste avant des les passer au scanner.

Les fonctions dépoussiérage des certains logiciels ne sont pas bonnes, car avec les poussières elles font également disparaître les détails fins de l'image.

Il y a ensuite à chaque fois un travail de reprise de l'image au logiciel photo sur l'ordi, car malgré un choix important de préréglages proposés par le scanner selon ce qu'on lui présente, les films de certaines diapositives ont mal vieilli avec le temps et selon la marque (Agfachrome, Kodachrome, Fujichrome... )

Il m'arrive aussi quand j'ai la flemme de sortir tout l'attirail, de scanner directement un tirage papier avec le scanner à plat ; c'est rapide mais la qualité n'est pas au au rendez-vous quand on veut « compter les rivets », de plus le massicot ou le cadrage de certains labos était parfois bien gourmand (zut ! il manque les tampons de la loco)

Bref, obtenir une belle image d'après un scan de diapo ou de négatif représente tout de même un peu de travail.

Didier.

[oie galopante]

Merci Didier et salut à tous,

La technologie moderne a changé la façon dont nous percevons les images. Notre télévision haute définition nous montre des images nettes et lumineuses qui sont un monde loin de la télévision d'il ya seulement 20 ans. Et, bien sûr, nous avons nos appareils photo numériques et les écrans d'ordinateur LED.

Lorsque nous avons vu nos diapositives projetées sur un écran, nous étions peut-être plus tolérant des imperfections (poussière, des rayures, etc.).

Numérisation de nos photos donne une nouvelle vie à nos archives et c'est la chose importante. Nous ne devrions pas laisser les imperfections boudons notre plaisir.

Bientôt, je vais poster des photos de mon voyage de route à l'Autriche en 1977 (poussière inclus ).

[oie galopante]

Bonsoir,

En Février 1977, j'ai fait mon premier voyage de route en Europe. Autriche était ma destination. Mon objectif était l'Erzbergbahn mais j'étais sûr de visiter d'autres chemins de fer. Tout d'abord, j'ai visité Schwertberg (Österreichisch Kaolin-und Montaindustrie AG (KAMIG)) où j'ai trouvé cette locomotive 030 sans foyer d'écartement 600mm.

Floridsdorf 3012/1930 - Schwertberg - 7 Février 1977

Floridsdorf 3012/1930 - Schwertberg - 7 Février 1977

Aujourd'hui, elle est conservée au Eisenbahnmuseum, Schwechat.

Plus à suivre.

[oie galopante]

Bonjour à tous,

Et donc au Waldviertelbahn (écartement 760mm) basé à Gmund. Voici deux photos de 399.03 à Alt Nagelberg.

399.03 (Krauss Linz 5433/1906) - Alt Nagelberg - 7 Février 1977

399.03 (Krauss Linz 5433/1906) - Alt Nagelberg - 7 Février 1977

Elle fonctionne encore (je crois) au Pinzgauer Lokalbahn à Zell am Zee.

Plus à suivre.

[oie galopante]

Une autre attraction à Gmund dans les années 1970 était la locomotive Tchèque, qui a traversé la frontière deux fois par jour avec un train de marchandises. Voici 150 No.556.0506 arrive de Tchécoslovaquie avec le train du matin.

556.0506 (Skoda 3531/1958) à Gmund - 8 Février 1977

Elle est aujourd'hui conservée dans la République Tchèque.

[Tyrphon]

Je suis aussi allé dans ce lieu magique en 1976 et 1980:

(photos extraites de mon site)

[oie galopante]

Bonsoir Tyrphon,

Vous avez eu meilleure météo que moi.

[oie galopante]

Salut à tous,

Mon voyage de route Aautrichien nous mène au Steyrtalbahn (760 mm). Dans ma première photo 298.51 GARSTEN attend sous la pluie pour prendre du charbon. Aujourd'hui, elle est U1 au Bergstrecke Ybbsthalbahn.

298.51 GARSTEN (Krauss Linz 3709/1897) à Garsten - 8 Février 1977

Plus tard ce matin, 298.25 est à Sarning avec un train à Molln. Aujourd'hui, elle est U25 BEZAU au Bregenzerwaldbahn.

298.25 (Lokomotivfabrik der Staatseisenbahngesellschaft (StEG) 2998/1902) à Sarning - 8 Février 1977

[Patrick ze rabbit Deludin]

Désolé d'avoir manqué le train à quai :
Pour dépoussiérer mes négatifs et diapos, j'utilise un "pinceau souffleur" (en haut sur la photo). Les poils sont monté sur une poire, on époussette en soufflant l'air ambiant. Au départ, c'est destiné à nettoyer les objectifs.
Acheté il y a des années dans un magasin photo... Le tout est d'en trouver un, peut-être sur Internénette.
Sinon, il y a la poire d'archéologue (en bas sur la photo), mais il faut un pinceau et les 2 mains libres.

Pinceau poire.jpg (28.13 Kio) Vu 4590 fois

[oie galopante]

Merci Monsieur Lapin et bonsoir à tous,

L'objectif principal de mon voyage de route Autrichien était l'Erzbergbahn (VN train à crémaillère). Trois nuits au Gasthof Gruber à Vordernberg Markt me ont donné l'occasion de voir l'action de la vapeur spectaculaire. Le temps était mauvais et la lumière était pauvre, mais j'ai fait de mon mieux avec mon appareil photo. Le bruit des locomotives attaquer la montagne était incroyable.

Ici, un train du matin approche Vordernberg Markt dirigée par la locomotive diesel 2085.01. Locomotive à vapeur 97.210 est à l'arrière du train.

2085.01 (Simmering-Graz-Pauker AG de 1962) et 97.210 (Floridsdrof 862/1893) à Vordernberg Markt - 9 Février 1977

Le lendemain matin, deux locomotives à vapeur marche le même train.

97.217 (Floridsdorf 1824/1908) et 97.201 (Floridsdorf 732/1890) à Vordernberg Markt - 10 Février 1977

Les trois locomotives à vapeur survivent aujourd'hui, mais le diesel a été feraillée en 1980.

Pas moins de cinq classe 97 survivent, voir le lien: http://de.wikipedia.org/wiki/KkStB_69

97.217 se trouve en dehors l'ex-Gasthof Gruber à Vordernberg Markt.

[oie galopante]

Bonjour à tous,

Les aciéries de Judenberg (Vereinigte Edelstahlwerke) avaient réseaux de VE (760 mm) et VN. J'ai trouvé trois locomotives à vapeur vivante, mais elles semblaient avoir peu de travail pendant ma visite. Tout d'abord sur le VN, voici 040T numéro 400.1. Elle est devenue numéro 92.2271 au Museums-Lokalbahnverein, Zwettl.

400.1 (Krauss Linz 7327/1919) à Judenberg - 10 Février 1977

Je me souviens que 020T FLORIANA se déplaçait beaucoup, mais fait peu de travail. Aujourd'hui, elle est conservée au Höllentalbahn, je crois.

FLORIANA (Krauss Linz 6788/1913) à Judenberg - 10 Février 1977

020T HANOMAG a été similaire sous-employés. Aujourd'hui, elle est conservée au Gurkthalbahn, je crois.

HANOMAG (Hanomag 7827/1916) à Judenberg - 10 Février 1977