Info récupérée via Espace Train:
reçus via une autre liste
Extrait du site de l'association du Creusot (article d'Alain Bollery) :
"Imaginez une cocote minute dont le sifflet exploserait alors que vous êtes
juste au-dessus. Pour expliquer la grave avarie dont a été victime la
locomotive 241P17, ce dimanche après-midi à Saint-Baldoph, près de Chambéry,
c'est exactement cela. Quand les sapeurs pompiers de Savoie et les premiers
témoins arrivés sur les lieux de l'accident ont communiqué, ils ont évoqué
une explosion de la chaudière de la locomotive.
Quelques médias en ont déduite que la locomotive avait explosé. Mais ce
n'est pas cela. En fait, ainsi que «creusot-infos» a été le premier à
l'écrire, c'est en quelque sorte une explosion sur la chaudière de la
locomotive qui est en cause.
Serge Chevalier, président de l'association des Chemins de Fer des Combes,
que nous avons pu joindre dimanche soir, livre ce que bénévoles de
l'association lui ont rapporté. Alors qu'elle s'était rendue à Montmélian
pour changer de sens de marche, alors qu'elle était en circulation, la
locomotive au-dessus de sa cabine, par le foyer de chauffe de la chaudière,
a vu arriver une énorme quantité de vapeur. Forcément sous forte pression,
puisque la chaudière de la mécanique était alors à 17 bars de pression.
Bref une fulgurante et violente arrivée de vapeur et d'eau chaude qui
provoqué de graves brûlures pour les personnes les plus exposées. Yann
Janaudy, qui était aux manettes de la 241P17 a été plus gravement brûlé au
visage et sur la partie supérieure du corps. C'est lui qui a été évacué, par
hélicoptère, sur l'Hôpital Edouard Herriot à Lyon, où le technicien de la
SNCF, qui se trouvait sur la machine, lui aussi gravement brûlé, a également
été transporté. Chacun leur souhaite, bien évidemment, un prompt
rétablissement.
Les 8 autres personnes qui se trouvaient alors sur la célèbre 241P17 ont été
plus légèrement blessées. Cinq devaient être sorties, dimanche soir, de
l'Hôpital de Chambéry où elles ont été transportées. La plupart ont été
moins brûlées car pour échapper à la forte source de chaleur, elles n'ont
pas hésité à sauter du train en marche. Avec une douloureuse blessure à une
épaule pour l'une d'entre-elles. Mais un moindre mal !
Des investigations et des expertises vont maintenant être menées pour
déterminer exactement où s'est situé l'incident technique. Car s'il semble
acquis que la chaudière n'a pas été éventrée, il est possible que le
problème se soit situé au niveau de l'un des tuyaux de circulation de la
vapeur, qui se serait percé ou sectionné.
Bien évidemment, les deux prochains voyages de la 241P17, qui étaient
programmés en 2011, le premier sur quatre jours à Marseille et le second en
direction de l'Alsace sont annulés. Il convient en effet de laisser le temps
aux enquêteurs de rendre leurs conclusions.
En attendant, la 241P17 a été acheminée jusqu'à la Rotonde de la gare SNCF
de Chambéry. La SNCF, que Serge Chevalier tient, chaleureusement, à
remercier, pour son précieux appui logistique qui a permis de ramener,
depuis Aix les Bains, les 400 voyageurs en Saône-et-Loire".
André (membre BB1601)
J'ai fait partie des "rapatriés" sur Bourg par le TGV de 19h10 (Aix, Bourg
20h10) qui faisait ensuite un arrêt normal à Mâcon (avec transfert sur Mâcon
Centre) puis un arrêt exceptionnel au Creusot, avec transferts vers Chalon,
Tournus et Chagny). La SNCF a été, tant à Aix qu'au Centre opérationnel
(national), d'une rapidité et efficacité remarquables. Merci à Frédéric
d'avoir envoyé un "petit mot" au président Chevalier au nom de BB1601.
A priori le problème serait survenu à hauteur de tête côté mécanicien...je suis de tout coeur avec lui
