C'est beau le romantisme! Sauf qu'on a oublié ce que c'était vraiment.
Il fallait au moins que les héros soient livides et suicidaires, que les héroïnes, phtisiques, crachent du sang dans de petits mouchoirs en dentelle, et que tout ce beau monde meure à la fin.
Si les héros étaient un peu plus vigoureux, ils pouvaient finir décapités en place de grève , pendant que l'amante s'effondrait, morte d'amour, aux pieds de l'inflexible tyran.
Bon, à la maison, pas de Saint Valentin, pas de fête des mères... il a presque fallu que j'apprenne à Ma'ame Tyrphon ce que c'était qu"un anniversaire et une fête. Chez ses parents, on n'était pas là pour rigoler, le travail des champs et les soins des vaches avant tout, en plus du travail salarié du père pendant la semaine. Ah si, ils fêtaient Noël... avec le boudin-purée de fête!