Pour finir, nous allons donner dans l'exceptionnel.
D'abord avec 3 gloires françaises des années 1950, le
Breguet Br.1050 Alizé (1956), le
Fouga CM.170 Magister (1952) et le
Morane-Saulnier MS.760 Paris (1954), rarement réunis :
Le
Fouga ne se présente plus, il se reconnait au premier abord à sa fameuse dérive en V.
Il a fait les beaux jours de la Patrouille de France, et un baptême de l'air à son bord -si si, c'est possible- nécessite d'en parler à son banquier avant d'embarquer. J'ai le souvenir d'un vol à Nîmes-Garons, mais ce serait trop long à raconter et ça ferait rire dans les chaumières.
Le
Paris est un avion de liaison quadriplace.
Je voyais encore passer il y a quelques années celui qui faisait la navette entre la capitale (le Bourget ?) et la base de Saint-Agnant.
Tous deux sont propulsés par deux réacteurs.
L
'Alizé, chasseur de sous-marins reconnaissable à son radar dissimulé dans l'excroissance sous le fuselage, est équipé d'un turbopropulseur.
Autant dire que se présenter en escadrille a obligé les 2 premiers à voler le frein à main serré tandis que le 3e donnait tout ce qu'il pouvait (nan, j'exagère un peu, là
...).
L'Alizé et
ce Fouga sont des versions embarquées, donc munis de crosses d'appontage sur porte-avion, le machin triangulaire visible sous la dérive (et rétractable). Le Fouga appartient aujourd'hui à un privé, mais les trois étaient immatriculés à l'aéronavale.
l'Alizé a rapidement quitté la formation...
... pour laisser jouer ses petits copains, qui s'en sont donnés à cœur joie :
Il nous a gratifié de quelques passages lents, radar en position de travail :
... et en position d'appontage, train et crosse sortis mais radar rentré sinon ça ferait désordre :
On en a un, planté sur un rond-point près de chez moi :
Il sert de point de repère lorsqu'on me rend visite.
Mon père en avait monté la maquette Heller il y a bien longtemps :
Rochefort/St-Agnant étant une base aéronavale, c'est un peu la mascotte du coin.