Bon, c'est pas tout ça, après les disparitions des messages de notre amie Véronique, le fil manque un peu de cohérence.
Le problème avec les gens qui défendent bec et ongle le réchauffement anthropique de notre bonne vielle terre c'est qu'ils ne sont pas capables de contrer avec des faits les arguments des types qui disent que ça ne vient pas de nous, mais de ce "bon" vieux soleil.
Sauf que tout le pognon (le notre) va aux premiers au détriment des seconds.
Cette affaire me rappelle quelque peu l'histoire de la tectonique des plaques (on disait alors dérive des continents), mon prof de science nat ne voulait pas nous l'enseigner (en 1963) car s'était un tenant de l'équipe opposée aux thèses d'Alfred Wegener (c'est lui qui le premier au début du 20ème siècle a parlé de la Pangée - continent initial à l'ère secondaire). Il existait alors de nombreuses preuves de cette dérive mais personne n'avait encore l'dée du moteur proposé par Hesse en 62. Finalement pour ce qui devenait vraiment évident la théorie ne sera reconnue qu'en 1967.
Pour le climat, c'est un peu la même chose, le premier qui à parlé de l'influence des cycles solaire est Sir William Herschell qui en 1801 constate que le prix du blé (donc son abondance) varie en fonction du nombre des éruptions solaires. Il est ridiculisé
Pour essayer de faire cour, de nombreuses observations seront faitent tout au long des deux siècles elles acréditent de plus en plus cette théorie, quelques exemples :
1976 : Dans un volumineux article publié dans la revue Science, (vol 192, page 1189), John A. Eddy, astronome de Boulder (Colorado US), démontre que le règne très froid de Louis XIV correspond à une faiblesse unique et très marquée des éruptions solaire (minimum dit de Maunder) pendant une cinquantaine d'années.
2001 : Cinq chercheurs allemands et suisses, Neff et ses collaborateurs, analysent les concentrations de C14 et de O18 dans des stalagmites trouvés dans une grotte d'Oman.
(source Nature) Ils trouvent une très bonne corrélation, s'étendant sur plus de 3500 ans avant notre époque, entre l'occurence et l'amplitude des moussons de cette région et les taux de radiations cosmiques.
2004 : L'European Space Agency (ESA) lance un programme appelé ISAC (Influence of Solar Activity Cycles on Earth's Climate), regroupant des chercheurs Danois, Suédois et Anglais (Imperial College), destiné à mettre en évidence les effets de l'activité solaire sur le climat. Le rapport final est
ici
Octobre 2006 : Henri Svensmark et ses collaborateurs réalisent une chambre d'expérience ( projet SKY) qui met en évidence l'étonnante efficacité des rayons cosmiques pour produire des noyaux de condensation de la vapeur d'eau en nuages, dans l'atmosphère.
Octobre 2007 : Svensmark et Friis-Christensen répondent à l'article de Lockwood et Fröhlich en prolongeant les corrélations entre la courbe des température et celle des rayons cosmiques jusqu'en 2006 :
La corrélation est absolument stupéfiante !
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En haut les températures radiosondes ne sont pas corrigées des variabiltés dues à el niño et au pinatubo.
En dessous après correction de ces varabilités et en rouge le flux de rayon cosmique. Etonnant non ?
2008-2010 On attend les résultats de la manip "CLOUD" à laquelle ne participe aucun Français. Ce n'est malheureusement pas étonnant quand on sait que les représentants en climatologie et en sciences de l'environnement de notre pays sont très actifs au sein du GIEC... qui refuse d'emblée d'envisager l'influence du soleil et des rayons cosmiques sur le climat... au profit du CO2. Dommage !
Voilà ce qu'on peu dire aujourd'hui, je pense que cette théorie sera enseignée dans quelque temps, elle commence déjà à l'être en GB. En France tant qu'on aura N. Hulot comme maître à penser, peu d'espoir (au fait pour notre ami belge Georges Le Gloupier, il y a là une excellente cible à entarter, bien mieux que BHL...)
On pourrai tirer quelques prévisions de cette théorie, le cycle solaire 23 se termine et le cycle 24 n'a toujours pas réellement commencé encore qu'aujourd'hui 8 septembre 2008, un "proto sun-spot" est apparu en haut à droite : voir
ici et c'est en plus un site passionnant, des photos d'aurores boréales exraordinaires
Mais vu la durée de la transition qui est très lente, il y a toutes les chances que le cycle 24 soit anormalement faible, ce qui entrainera probablement une période relativement froide.