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Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 17 02 2016 à 13:42
par rail1435
Suite au déplacement d'une automotrice du Métro de Lyon vers Gouarec, on peut continuer ici.
Une référence
On a donc écartement 1435 mm, crémaillère à lame von Roll, ligne de contact aérienne à 750 V.
Il y avait fort peu de crémaillères à voie surmétrique.
Rigibahnen 1435 mm, crémaillère à échelle Riggenbach, ligne de contact 1500V. Adaptation crémaillère peut-être possible, adaptation tension très difficile, adaptation accès trop compliquée.
Rohrschach - Heiden 1435 mm, crémaillère à échelle Riggenbach, ligne de contact 15 kV 16,7 Hz. Adaptation crémaillère peut-être possible, adaptation tension trop lourde, adaptation accès trop compliquée.
Sassi - Superga: 1445 mm, crémaillère Strub, ligne de contact latérale au sol 600V. Crémaillère peut-être compatible, chgt tension assez simple, adaptation accès possible, mais largeur de caisse probablement trop importante. Quant au centimètre de plus entre les rails ...
A Lausanne, les automotrices auraient été trop petites pour le LO. Et c'est maintenant un métro sur pneus.

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 17 02 2016 à 21:58
par récup'61
-Villars de Lans qui avait lorgné sur le matériel ex L.O. / L.G.
Ils se sont réveillés trop tard ou endormis trop tôt!
Je pense que dès leur réforme, alors qu'elles n'avais que 11 ans de service, il fallait les reprendre et les adapter en voie métrique avec de nouveau bogies ou en voie normale à adhérence....
L'adaptation du matériel ex Uethlibergbahn sur l'Orbe - Chavornay n'est-il pas un exemple de ré-emploi?
Parfois on dépense des millions pour du neuf qui ne dure pas alors que du réemploi adapté convient tout à fait...
Mais je ne veux pas me lancer dans un débat qui en énervera plus d'un, ah ces électro-mécaniciens D9

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 17 02 2016 à 22:43
par bzh44
Effectivement, il y aurait sûrement plus d'opportunité à une réutilisation (rêvons un peu) d'un système à crémaillère en voie métrique mais alors quitte à changer les bogies (ce qui au passage permet de s'adapter à d 'autres type de crémaillère) est-il utile de garder une crémaillière?

En tout cas le gabarit reste encore compatible avec beaucoup de réseau métrique 2,65 à comparer au 2,70 généreux des AMP 800 (d'ailleur à l'occasion j'ai pas trouvé la largeur du panoramique des domes, si quelqu'un sait).

En ce qui concerne l'adaptation de tension, le 750 V reste dans une gamme de tension assez courante en courant continu, on peut même imaginer un couplage série permettant d'alimenter le tout sous 1500 V cc chose classique en électrotechnique à l'ancienne mais au résultat plus hasardeux lorsqu'il faut mettre 2 hacheurs de courant en série, l'electronique de puissance non prévue à ces couplages dès la conception pouvant réagir très mal.

Bon coté confort on est plus du tout dans les standarts actuels.

Bref cela fait toujours du bien de rêver et ça coute pas cher. :D :D :D

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 17 02 2016 à 23:14
par 242TE66
@bzh44

Selon la fiche technique de Stadler: largeur = 2600 mm pour les Beh2/6 du Panoramique des Dômes.

http://www.stadlerrail.com/media/uploads/ZPdD0512f.pdf

242TE66 :F5

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 18 02 2016 à 10:44
par rail1435
bzh44 a écrit:...
En ce qui concerne l'adaptation de tension, le 750 V reste dans une gamme de tension assez courante en courant continu, on peut même imaginer un couplage série permettant d'alimenter le tout sous 1500 V cc chose classique en électrotechnique à l'ancienne mais au résultat plus hasardeux lorsqu'il faut mettre 2 hacheurs de courant en série, l'electronique de puissance non prévue à ces couplages dès la conception pouvant réagir très mal.
...

Non seulement la mise en série de hacheurs n'a guère été pratiquée, mais de plus les composants sont obsolètes et on ne les trouve plus sur le marché. L'électronique devrait être complètement remplacée. L'électrotechnique à démarrage sur résistances est plus facile à adapter que l'électronique de puissance des années '70 - '90.

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 18 02 2016 à 10:51
par Saboul
Non seulement la mise en série de hacheurs n'a guère été pratiquée

A t elle été réellement pratiquée ? je n'en suis pas certain du tout .

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 18 02 2016 à 21:12
par bzh44
242TE66 merci pour la doc stadler #B6

Pour les hacheurs je suis bien d'accord comme je l'ai dit plus que hasardeux voir fumeux avec de beaux arc électriques. :B3

Ah que je regrette les bons vieux rheostats de démarrage où on pouvait faire ce qu'on voulait dans une débauche de gaspillage d'énergie..... chut! la COP21 nous surveille. :rod_mdr2 :rod_mdr2 :rod_mdr2

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 19 02 2016 à 11:21
par rail1435
@ Saboul et bzh44: "n'a guère été pratiquée" était un formule de style au cas où qqn sortirait un exemple que je ne connais pas. La vérité est peut-être "jamais". Si on prend les précautions au niveau des distances d'isolation, cela serait théoriquement possible, mais les contraintes font que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
A la fin des années '80, j'ai encore mis en service des véhicules à commande rhéostatique avec un bilan énergétique meilleur qu'avec des hacheurs. BOB et PSJV: dans ces cas, plus de 90 % du trajet s'effectuait à rhéostat éliminé, en réglant seulement le champ par variation de shunt. Avec des hacheurs qui avaient de fortes pertes de commutation (thyristors classiques), il aurait fallu plus d'énergie pour le même service. Sur PSJV, cela aurait été encore plus critique car l'essentiel du trajet est en tunnel; il aurait fallu un système d'évacuation de la chaleur de la galerie qui lui aussi aurait eu besoin d'énergie.

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 19 02 2016 à 19:29
par bzh44
Personnellement la figure de style ne m'avait pas échappé. ;)

Bien sûr si l'on a un profil favorable en travaillant avec le maximum de résistances shuntées, je crois aisement que l'on aura des rendements très bons se limitant aux pertes diverses du seul moteur de traction (joules, mécaniques, réaction d'induit et commutation). C'est en milieu urbain que l'on aura le plus de mal à conserver cette position. Dans les manuels anciens de conduite tramway on recommandait aux wattmen délimer le plus vite possible les résistances et d'éviter de rester sur les crans intermédiaires y compris des shuntages inducteurs (il faut dire que ça chauffait vite). Ces crans à privilégier étaient d'ailleurs qualifiés "d'économiques", sur les couplages serie/parallèles ils étaient aux nombre de 2.

Quant aux onduleurs la mise en série de système semi-conducteur de puissance est quand même osé, les tensions inverses pouvant se présenter combinées aux effets de self me ferait peur d'un claquage des composants, voir d'un court-jus franc et que dire des marches en récuperation ou à contre courant, résultats imprévisibles. D9 Mais ce serait marrant d'essayer. :H1

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 20 02 2016 à 02:01
par BG1000
Saboul a écrit:Non seulement la mise en série de hacheurs n'a guère été pratiquée

A t elle été réellement pratiquée ? je n'en suis pas certain du tout .

Le tram de Castellum ce n'est pas 2 hacheurs en série, pour descendre le 1500V/1800V au 600V ? Il doit y avoir également les Eurostar pour la descente du 3000V vers un bus en xxxV. :F5

BG

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 20 02 2016 à 21:49
par rail1435
Pour l'Eurostar, le hacheur n'est actif qu'en 3 kV=, sinon il est shunté par un contacteur.

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 20 02 2016 à 21:57
par Tyrphon
C'est un sujet hachement pointu! ;)

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 23 02 2016 à 18:43
par Le lampiste
Parmentier en aurait dit autant. :rod_siflet
:F5

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 23 02 2016 à 20:49
par Patrick ze rabbit Deludin
Beuh, j'y comprend riiieeeen !! D8 D8

Re: Crémaillère à voie surmétrique

MessagePosté: 27 02 2016 à 20:05
par Le lampiste