PME, sans ses jeux de mots foireux, incompréhensibles (du moins pour certains), mal placés, mauvais, belges, meldes (ce n'est pas un gros mot

), picards, taquins, coquins (d'accord, jusqu'à un certain point

), excellents, moyens, nuls, ... (rayer les mentions inutiles

) ne serait pas PME.
On y parles de choses sérieuses, intéressantes, mais sans se prendre la tête ni
Bref, un espace où il fait bon vivre
Quelques compléments aux éléments fournis par
Frédéric.
Concernant "Nanterre", très peux de choses.
Cette entreprise étant plus proche de la
CIMT que de
BM
Vous les trouverez ci-après.
Pour ne pas s'embourber dans des déductions hasardeuses, faisons simple comme le dit si bien
dufi78, pourquoi pas une sous-traitance de
BM ?
Dans le caddie pour transformer les voitures (1 "Nanterre" + 2 BM), le moteur correspond bien à la gamme dont Unic avait la licence et a été fabriqué par Codra.
Seul problème, la puissance maxi était à la vitesse maxi de rotation : 135 ch à 1700 Tr/mn et le couple maxi à 1150 Tr/mn.
A l'époque (~1930), compte-tenu des lubrifiants dont on disposait, ces vitesses étaient bien trop élevées pour des engins aussi lourds que les automotrices.
Par exemple, les moteurs
Willème (licence
Deutz) de 1934, pratiquement aussi puissants (130ch), ne tournaient qu'à 1400 Tr/mn maxi pour une cylindrée identique.
Autre chose : les transmissions SLM Winterthur.
Ces transmissions étaient toutes nouvelles. Peut-être que les
BM-LBC ont servi de banc d'essais.
Sur ces transmissions, les vitesses étaient toujours en prise et munie chacune d'un embrayage à huile (pas d'embrayage mécanique), roue libre et transmissions par cardan.
On va retrouver ces transmissions d'excellente réputation, mais chères, sur les deux autorails de l'
EST et les ADN, dont la CIMT est une filiale.
La suite des
ADN sera les
Standard, dont Bacalan en construira une petite série... Le monde est bien petit pour les constructeurs ferroviaires, surtout en ces périodes de vaches maigres.
Enfin, les voitures BM semblent avoir été livrée sous deux formes : à plates formes vestibulées, comme sur la photo de
Frédéric, et à plates-formes ouvertes comme ci-après.
Une photo d'autorail
BM-LBC est rajoutées, afin de voir les similitudes au point de vue châssis, bogies (quoique leurs châssis semblent légèrement différents, la hauteur du cadre par exemple) et galbes (caisse et toit).
Ce n'était pas des kits, mais une véritable reconstruction, en réutilisant sans doute la charpente de caisse.
Concernant ces constructions de ces automotrices par la
NE, est-ce que ne ce serait pas tout simplement une manière d'utiliser des budgets de fonctionnement (maintenance) et non pas des budgets d'investissement (achats de matériel complet) ?
On a bien vu cela pour certaine locomotives et voitures sur les Grands Réseaux, non ?
Et puis, il y avait les matériels fournis par les départements et les matériels en propre à la
NE
On retrouvera cette situation dans peu de temps pour d'autres matériels.
Bon, je vous laisse à ces réflexions.
Cordialement.