Merci pour tous vos messages.
Si vous le voulez bien, on va mettre de côté les BM-10 et BM-LBC-11 & 12 et arriver aux LBC-13 & 14.
Il manque les dates de fabrication précises.
Dans le temps des Omnibus il est indiqué :
Batignolles-Bacalan-Châtillon LBC 13 et 14
Montées aux ateliers CFS-NE de Soissons Saint-Waast, à partir des voitures Nord-Est Blanc-Misseron, elles furent dotées d'un moteur Unic Codra de 150 ch, puis d'un Renault de 240 ch. Ces automotrices de 23,5 t à bogies étaint munies de deux postes de conduite.
La LBC 13, mise en service en 1933 à Soissons ...Quant au
Cabri :
-
deux Batignolles-Châtillon-Bacalan montés aux ateliers de Soissons-St. Waast en 1933-34, minis d'un moteur diesel Unic-Codra de 150 ch puis un Renault de 240 ch (LBC-13 et 14). Ils furent mutés
...Bon, essayons déjà de démêler ces deux citations.
L'expression
Batignolle-Bacalan-Châtillon est incorrecte, car il existe une entreprise "
Bacalan" d'un côté et de l'autre côté une entreprise "
Batignolle-Châtillon".
Et cette dernière expression demande un complément d'information.
L'entreprise située à Nantes s'appelait "
Compagnie générale de construction de locomotives (Batignolles-Châtillon)", filiale depuis 1928 de la
"Société de construction des Batignolles".Cette dernière avait abandonné toutes fabrications mécaniques et ferroviaires à sa filiale.
L'expression employée par le
temps des Omnibus est donc plus exacte.
Ceci n'est pas anodin, car, dans les soutes de mon DD, j'ai trouvé ces documents, issus d'une fiche
Atlas.
Si la grande majorité des "je sais tout et j'ai toute la doc" les vilipendent, on y trouve parfois des pépites.
Et c'est le cas.
Voici déjà le texte :
Le
Ramon, il rigole parce que ce sont des autorails pour la compagnie de l'Est, qu'il méprise du haut de "son" PLM
Mais quand on met la photo et le diagramme, il rigole moins, le Bourricot en chez.
C'est pas moi qui le dit, mais notre vénéré
Professeur 
On a bien un cousinage certain avec nos automotrices de la NE, non ?
Et même plus qu'un cousinage, parce-que, à part la longueur et la disposition des portes, les extrémités, les baies, les portes et leur retrait, et bien d'autres choses, sont identiques.
A mon humble avis, la société
Dyle et Bacalan a, au moins, livré la caisse à la NE.
D'où, à mon avis le
"B" de LBC.
Et la fiche indique que la partie mécanique (je pense à châssis et bogies) a été fabriqué par ... Batignolles-Châtillon.
D'où, à mon avis, le
"C" de LBC.
Sans doute afin d'éviter de mettre deux fois un B.
Et qui a fait la transmission des autorails de l'Est ?
La SLM Winterthur...
D'où, à mon avis le
"L" de LBC.
C'est la photo N° 3614 de la
S.L.M. Winterthur (photo constructeur sans aucun doute) de la
LBC-13 (première produite) qui m'a mis sur cette piste

A ce propos :
SLM Winterthur (Schweizerische Lokomotiv- und Maschinenfabrik, en français « Société suisse de construction de locomotives et de machines ») est une société suisse pour la construction de locomotives (SLM), créée à Winterthour en 1871.Et le moteur ?
On ne l'indique pas dans l'immatriculation ?
Et bien non. Jamais un moteur spécifique n'a induit une immatriculation particulière pour les automotrices.
La preuve, sur ces engins, le moteur Codra d’origine a été remplacé par un Renault.
Pour les A150D1 Billard des CFD, regardez la valse des moteurs : leur désignation n'a pas changé
Autre exemple, les autorails unifiés de 150 ch, que ce soit la tranche 5500 ou 5800, étaient équipés indifféremment de moteur Renault ou Saurer.
Au point de vue mécanique, ce qui caractérise une automotrice, c'est sa transmission.
Elle est spécifique aux objectifs fixés : mécanique ou électrique, 1 ou plusieurs essieu(x) moteur(s), puissance nécessaire (profil des ligne et remorquage), service effectués (peu ou beaucoup d'arrêts), etc.
A un moteur, on va demander quoi : délivrer une puissance donnée à une vitesse de rotation donnée et un couple maxi à une vitesse de rotation donnée.
Point.
Après, et bien c'est le service que va rendre ce moteur.
Là, le moteur Codra de 150 ch choisi, n'a vraisemblablement pas donné satisfaction.
D'où sont remplacement par un Renault de 240 ch.
Et c'est là que l'on voit que la transmission avait été bien étudiée pour les objectifs fixés.
La puissance nominale du moteur a été augmentée de 60 %, sans modification de la transmission...
Pour se résumer, pour les LBC-13 et 14 :
- On a bien affaire à des kits.
- Les atelier de Soissons-St. Waast n'ont réalisé "que" le montage.
Pas mal de travail quand même !
- Batignolles-Châtillon a livré le châssis et les bogies.
- SLM Winterthur a livré la transmission
- Dyle et Bacalan a livré la caisse.
- Codra (ou Unic : c'est aussi simple qu'entre Renault et Semia

) le moteur
Tout cela n'est évidemment que le fruit de réflexions et le recoupement d'informations extraites de publications.
Qui pourra nous en dire plus ?
Merci par avance.
Cordialement.