Bonjour Storm
Le passage d'un " permis " pour conduire un train n'est pas une mince affaire . En plus d'être déjà diplômé du BAC et d'une spécialité , je crois me souvenir d'après un candidat et copain à une époque qu'il a passé les tests psycho et médicaux et un an de formation avant d'être reçu à l'examen ( tant mieux pour lui

) , commençant par les manœuvres et remontes , puis Fret , et Transilien ou TER . Rail cassé pourra donner plus d'information à ce sujet

.
La formation de permis du groupe lourd routier ( C , D , E(c) et E(d) ) est moins longue , mais repassage obligatoire du code de la route si cinq ans dépassés depuis l'obtention du dernier permis routier

. Après la théorie en salle , la formation routière lourde est soumise à l'épreuve " plateau " avec questions théoriques et pratiques et manœuvre en marche arrière en zigzag entre des piquets . Ensuite , entrainement à la conduite et passage de l'examen conduite .
Ca fait donc deux diplômes assez importants en poche , encore mieux si expérience souhaitée

. Les visites médicales régulières valident le droit de continuer à exercer dans les deux autorisations et en conduite routière ( je ne sais pas pour le chemin de fer ) , le permis lourd quel que soit le type est à renouveler aux frais du conducteur

tous les cinq ans ( tous les deux ans à partir de 60 ans ) chez un " toubib " agréé

par la Préfecture .
Donc , le salaire doit de préférence être motivant pour ses deux qualifications avec chacune ses responsabilités et le mode routier n'est pas un transport guidé comme le train , le conducteur d'autocar devra aussi percevoir le prix des titres de transport et la vérification des abonnements ( il y a eu un semblable sur les lignes ex-VM autour de Guingamp avec les A2E , aujourd'hui , c'est redevenu " normal " avec des autorails classiques ) .
De plus , le cumul demandé de conduite et de préparation de deux engins totalement différents pose un certain problème en cas de contrôle des autorités : Si un mécanicien ferroviaire est assez tranquille de ce côté , le conducteur d'autocar doit pouvoir prouver à l'agent de contrôle ses 28 derniers jours d'activités et/ou celui en cours , et sa carte numérique qui remplace le disque papier " moucharde " volontiers sur plusieurs mois en arrière pour détecter une éventuelle faute grave ayant pu se produire

! Le cumul de conduite de deux types d'engins ( train et autocar ) pose le problème des temps d'activité ( conduite - travail - mise à disposition et repos obligatoires ) ; Comment garder la forme à jongler entre deux modes de conduites différentes dans une journée avec des règlements n'ayant rien à voir l'un par rapport à l'autre

?
Le problème actuel sur le BA vient du fait de la plus pure économie de fonctionnement sans tenir réellement compte de la demande des voyageurs

et où c'est l'autocar qui concurrence le train au lieu de le relayer avec des errements ( correspondances longues ou impossibles , temps rallongés même si la desserte de proximité est plus fine en mode routier , moindre capacité d'un autocar - qui n'a pas le droit contrairement à l'autobus de transporter de voyageurs debout - dans le cas d'un groupe se présentant inopinément et dépassant les + ou - 55 places assises du véhicule ) . Le BA sous forme ferroviaire aura un trafic ciblé prioritairement sur les scolaires et flux pendulaires des travailleurs en semaine et touristique en fin de semaine , encore faut-il faire connaitre le produit et proposer des offres intéressantes ( monuments , curiosités , musées

...
et RESTOS A SPECIALITES LOCALES ET PRODUITS REGIONAUX

... ceci grâce aux personnes présentes sur le terrain

? N'Est-ce pas les décideurs

( la preuve

) .