locomotives à crémaillère en HOe

A la demande générale de vieilamateur, j'exhume une nouvelle fois l'article que j'avais commis autrefois pour l'IDR, ou plutôt sa réédition dans la gazette du GEMME, dont j'ai conservé le texte et les images.
Il y a… pas mal de temps, j’écrivais mon premier article dans « l’Indépendant du Rail » de Louis Lavigne (R.M.A.). Il traitait déjà de la fabrication d’une locomotive à voie étroite. Je vous propose à nouveau cet article, avec quelques corrections mineures. Notons que j’y faisais déjà allusion à la rareté des modèles HOe Jouef – Egger-Bahn, qui ont depuis réapparu et redisparu.
Ayant en construction un réseau HOe de style autrichien (équipé principalement en matériel Liliput), j’ai pensé l’agrémenter d’un embranchement à crémaillère.
Il n’y a probablement jamais eu en Autriche de tronçon à crémaillère sur un réseau à voie de 76 (ce qui par contre, a existé sur le réseau à voie de 76 de Bosnie-Herzégovine, d’ailleurs construit par les Autrichiens), mais mon réseau est imaginaire, tout est donc permis.
L’embranchement prévu se séparera de la ligne principale, dans une gare d’échange et de correspondance, et s’élèvera, par une suite de tronçons à crémaillère coupés de paliers jusqu’à un village à vocation touristique, desservant au passage une exploitation forestière. Il sera électrifié en fil tramway et possédera son propre matériel.
Les wagons à marchandises pourront cependant être intégrés aux trains de la ligne principale, ce qui occasionnera d’intéressantes manoeuvres. La locomotive sera toujours en aval des wagons, ce qui simplifiera la station terminus et l’exploitation forestière (pas d’évitements).
Passons maintenant à la réalisation de la locomotive. Tout ce qui suit n’est bien sûr qu’indicatif, en particulier, les wagons Jouef VE sont devenus rares et les pantographes Rokal encore plus
FOURNITURES
— Un châssis de locomotive Fleischmann Piccolo à crémaillère.
— Une caisse de voiture Jouef-Eggerbahn, mixte 4ème classe - fourgon.
— Un pantographe (récupération Rokal).
— Deux lanternes de récupération.
— Deux crochets d’attelage HOe.
— Un peu de feuille de plastique de 5/10, du plastique transparent, une petite feuille d’aluminium, de la colle, du trichloréthylène.
— Peinture et lettres en décalcomanies.
CHÂSSIS
C’est le châssis de la locomotive Fleischmann, sans autre modification que l’adaptation d’attelages HOe, d’ailleurs assez incommodes pour une ligne avec fortes ruptures de pente I
Pour enlever les attelages d’origine, faire sauter avec précaution les petits capots sous le châssis, placer les attelages HOe, légèrement retaillés, coincés on position par des rondelles et remettre les capots (Fig. 1).
fig 1
CAISSE
La caisse de voiture Jouef-Eggerbahn est amputée de l’extrémité comportant la guérite et d’une partie du lanterneau ainsi que de certains reliefs des faces latérales et des reliefs de l’autre extrémité (fig. 2).
fig 2
Une nouvelle extrémité A (l’extrémité aval de la locomotive) est découpée dans du plastique de 5/10 d’épaisseur, une autre pièce B est découpée dans du plastique transparent, en assure le vitrage et la rigidité (fig. 3). Ces deux pièces sont collées en place ainsi qu’une plaque de plastique C, destinée à boucher le trou du toit (fig. 3).
fig 3
Des pièces telles que D sont collées à l’intérieur de la caisse pour qu’elle repose à hauteur voulue sur le châssis (fig. 3).
Pour fixer la caisse sur le châssis, le système à tenons d’origine est conservé.
Pour cela, deux pièces E, munies de trous destinés à recevoir les tenons du châssis, sont découpées dans du plastique de 5/10 et collées sur les faces intérieures des extrémités. Le positionnement doit être fait avec soin pour que la caisse tienne en place par simple encliquetage (fig. 3 et 5).
fig 5
Pour figurer une fenêtre sur l’extrémité amont, j’ai simplement collé un morceau de pellicule photo noire, entouré d’une bande de plastique. Cette extrémité ne possède pas de poste de conduite complet (fig. 4).
fig 4
Il reste à :
- fixer le pantographe (fig. 3),
- poser les grilles d’aération F. gravées dans une feuille d’aluminium (fig. 3),
- poser les lanternes à chaque extrémité,
- peindre et décorer la locomotive aux couleurs d’une compagnie folklorique et imaginaire.
Voilà, l’espère voir bientôt d’autres réalisations, inspirées, par exemple de
locomotives suisses. Je pense à une du BOB, de même disposition d’essieux, qui figure dans le N° 1419 de « La Vie du Rail » (décembre 73 page 14).
Les figures 6 et 7 présentent deux projets. Le premier utilise une caisse de voiture « Zillertalbahn » Liliput. Le deuxième, plus ambitieux, s’inspire dune Ioco vapeur du tramway du Mont Blanc et nécessite la suppression d’un essieu du châssis Fleischmann. Peut être l’entreprendrai-je un jour…
fig 6
fig 7
Retour en 2004. Je n’ai toujours pas entrepris la construction de la loco à vapeur. Maintenant, mes goûts me porteraient plutôt vers le Oe. Il me reste à lancer unpetit concours : Dans quel numéro et en quelle année cet article a t’il été publié ? Je n’en possède plus que les deux feuilles de l’article. Le premier à répondre gagnera l’assurance de ma considération distinguée.
Fin de l'article de la Gazette. Presque dix ans plus tard, la loco vapeur n'existe toujours pas. Mais pour Châtellerault, c'est promis!
Quant à ma machine électrique, elle existe toujours, bien qu'un peu poussiéreuse.
Je vais aussi rapatrier dans ce fil les quelques images de ma loco Diesel.
LE COIN DU BRICOLEUR
… voici 25 à 30 ans
… voici 25 à 30 ans
Il y a… pas mal de temps, j’écrivais mon premier article dans « l’Indépendant du Rail » de Louis Lavigne (R.M.A.). Il traitait déjà de la fabrication d’une locomotive à voie étroite. Je vous propose à nouveau cet article, avec quelques corrections mineures. Notons que j’y faisais déjà allusion à la rareté des modèles HOe Jouef – Egger-Bahn, qui ont depuis réapparu et redisparu.
Ayant en construction un réseau HOe de style autrichien (équipé principalement en matériel Liliput), j’ai pensé l’agrémenter d’un embranchement à crémaillère.
Il n’y a probablement jamais eu en Autriche de tronçon à crémaillère sur un réseau à voie de 76 (ce qui par contre, a existé sur le réseau à voie de 76 de Bosnie-Herzégovine, d’ailleurs construit par les Autrichiens), mais mon réseau est imaginaire, tout est donc permis.
L’embranchement prévu se séparera de la ligne principale, dans une gare d’échange et de correspondance, et s’élèvera, par une suite de tronçons à crémaillère coupés de paliers jusqu’à un village à vocation touristique, desservant au passage une exploitation forestière. Il sera électrifié en fil tramway et possédera son propre matériel.
Les wagons à marchandises pourront cependant être intégrés aux trains de la ligne principale, ce qui occasionnera d’intéressantes manoeuvres. La locomotive sera toujours en aval des wagons, ce qui simplifiera la station terminus et l’exploitation forestière (pas d’évitements).
Passons maintenant à la réalisation de la locomotive. Tout ce qui suit n’est bien sûr qu’indicatif, en particulier, les wagons Jouef VE sont devenus rares et les pantographes Rokal encore plus
FOURNITURES
— Un châssis de locomotive Fleischmann Piccolo à crémaillère.
— Une caisse de voiture Jouef-Eggerbahn, mixte 4ème classe - fourgon.
— Un pantographe (récupération Rokal).
— Deux lanternes de récupération.
— Deux crochets d’attelage HOe.
— Un peu de feuille de plastique de 5/10, du plastique transparent, une petite feuille d’aluminium, de la colle, du trichloréthylène.
— Peinture et lettres en décalcomanies.
CHÂSSIS
C’est le châssis de la locomotive Fleischmann, sans autre modification que l’adaptation d’attelages HOe, d’ailleurs assez incommodes pour une ligne avec fortes ruptures de pente I
Pour enlever les attelages d’origine, faire sauter avec précaution les petits capots sous le châssis, placer les attelages HOe, légèrement retaillés, coincés on position par des rondelles et remettre les capots (Fig. 1).
fig 1
CAISSE
La caisse de voiture Jouef-Eggerbahn est amputée de l’extrémité comportant la guérite et d’une partie du lanterneau ainsi que de certains reliefs des faces latérales et des reliefs de l’autre extrémité (fig. 2).
fig 2
Une nouvelle extrémité A (l’extrémité aval de la locomotive) est découpée dans du plastique de 5/10 d’épaisseur, une autre pièce B est découpée dans du plastique transparent, en assure le vitrage et la rigidité (fig. 3). Ces deux pièces sont collées en place ainsi qu’une plaque de plastique C, destinée à boucher le trou du toit (fig. 3).
fig 3
Des pièces telles que D sont collées à l’intérieur de la caisse pour qu’elle repose à hauteur voulue sur le châssis (fig. 3).
Pour fixer la caisse sur le châssis, le système à tenons d’origine est conservé.
Pour cela, deux pièces E, munies de trous destinés à recevoir les tenons du châssis, sont découpées dans du plastique de 5/10 et collées sur les faces intérieures des extrémités. Le positionnement doit être fait avec soin pour que la caisse tienne en place par simple encliquetage (fig. 3 et 5).
fig 5
Pour figurer une fenêtre sur l’extrémité amont, j’ai simplement collé un morceau de pellicule photo noire, entouré d’une bande de plastique. Cette extrémité ne possède pas de poste de conduite complet (fig. 4).
fig 4
Il reste à :
- fixer le pantographe (fig. 3),
- poser les grilles d’aération F. gravées dans une feuille d’aluminium (fig. 3),
- poser les lanternes à chaque extrémité,
- peindre et décorer la locomotive aux couleurs d’une compagnie folklorique et imaginaire.
Voilà, l’espère voir bientôt d’autres réalisations, inspirées, par exemple de
locomotives suisses. Je pense à une du BOB, de même disposition d’essieux, qui figure dans le N° 1419 de « La Vie du Rail » (décembre 73 page 14).
Les figures 6 et 7 présentent deux projets. Le premier utilise une caisse de voiture « Zillertalbahn » Liliput. Le deuxième, plus ambitieux, s’inspire dune Ioco vapeur du tramway du Mont Blanc et nécessite la suppression d’un essieu du châssis Fleischmann. Peut être l’entreprendrai-je un jour…
fig 6
fig 7
Retour en 2004. Je n’ai toujours pas entrepris la construction de la loco à vapeur. Maintenant, mes goûts me porteraient plutôt vers le Oe. Il me reste à lancer unpetit concours : Dans quel numéro et en quelle année cet article a t’il été publié ? Je n’en possède plus que les deux feuilles de l’article. Le premier à répondre gagnera l’assurance de ma considération distinguée.
Fin de l'article de la Gazette. Presque dix ans plus tard, la loco vapeur n'existe toujours pas. Mais pour Châtellerault, c'est promis!
Quant à ma machine électrique, elle existe toujours, bien qu'un peu poussiéreuse.
Je vais aussi rapatrier dans ce fil les quelques images de ma loco Diesel.