Bonjour !
Brièvement interrompus par le montage d'un petit wagon couvert de chez Trains d'Antan, les travaux ont repris sur la 050 Bemo : oserai-je le dire ? comparé à la Mallet Weinert, qui comprenait QUATRE embiellages beaucoup plus fins et complexes, le montage du châssis de cette 050 s'est avéré être un véritable "tracassin"

qui a bien failli s'achever prématurément une ou deux fois...
L'énoncé de mes misères serait un peu fastidieux, place aux photos qui montrent les problèmes... résolus !
1) Le châssis muni de ses prises de courant : d'une mise en place plus complexe que ce que laissait présager la notice, elles ont dû faire l'objet d'un patient "dépistage" de court-circuit car les lames cheminent TRÈS près du châssis métallique. L'extrémité en contact avec les boudins de roues a étét soigneusement mise en forme pour éviter toute "fuite" des lames vers l'intérieur des roues :
2) Installation du moteur : LA (l'unique ?) grande qualité de ce châssis Bemo est le système de "platine" supérieure amovible qui permet de monter/démonter le moteur en un tournemain. C'est particulièrement pratique lors de l'ajustage de l'embiellage et de la chasse aux "points durs"... Reconnaissons aussi que le moteur s'ajuste au quart de poil

sur le pignon qu'il doit entraîner sans le moindre réglage, grâce au châssis en métal moulé :
3) Le châssis assemblé - et fonctionnel – avec son embiellage complet : la comparaison avec la photo précédente ne laisse pas deviner les heures, jurons et galères qui séparent les deux

. Tout comme sur la Mallet Weinert, le problème n'est pas tant l'assemblage des deux embiellages proprement dits (beaucoup plus simples et pour lesquels je suis finalement resté sur la solution "rivetée") que leur installation sur le châssis, où les cylindres, traverses et supports forment une sorte de "casse-tête chinois" où chaque pièce conditionne la tenue de l'autre. Installation d'ailleurs singulièrement compliquée par une notice qui (sauf grosse erreur de traduction de ma part) ne décrit pas DU TOUT, à mon avis, la meilleure façon de procéder...
Dernière "galère", et pas des moindres : les rivets qui maintenaient les bielles d'accouplement sur les roues ont commencé à laisser "s'échapper" lesdites bielles

, à ma plus grande stupéfaction, alors que l'assemblage touchait à sa fin : défaut de décolletage des rivets ? "ovalisation" excessive des trous dans les bielles ? Une vieille 040 Berliner-TT-Bahn (brave petites BR 81 !

) réformée a heureusement pu donner les siens, dont la dimension plus généreuse assure une tenue correcte des bielles sans gâcher l'esthétique du châssis. Mais le remplacement de ces rivets (alors que tout le reste était posé !) a été tout un poème, qui a bien failli renvoyer à jamais l'achèvement de la machine...
Toujours est-il que le châssis fonctionne maintenant aussi correctement que possible

, sans le moindre point dur et ... un constat s'impose : cette 050 a un roulement tout juste correct, qui tient probablement beaucoup à l'âge

de ce kit apparu au catalogue vers 1979 : du fait de sa prise de courant sur 3 essieux seulement, de l'absence de débattement vertical des essieux, de l'absence de volant d'inertie et, surtout, d'une démultiplication assez "courte", elle est loin d'avoir les démarrages/arrêts/ralentis de rêve de la Mallet Weinert

, pourtant dotée du même genre de moteur basique.
Le petit moteur genre "Mabuchi" me semble d'ailleurs assez durement sollicité, sur cette 050 Bemo, par l'entraînement de la longue pignonnerie interne et le poids très élevé de la caisse en métal blanc : bref, je suis heureux d'avoir mené à bien – et conformément aux plans du fabricant

– le montage de ce châssis, mais à l'évidence cette "BR 99
19" nécessite une voie très bien posée pour en tirer le meilleur parti et ne circulera qu'exceptionnellement sur mon réseau.
Pour la suite (et s'il y a une justice en ce bas monde

) le montage de la caisse ne devrait plus être qu'une "promenade de santé" en comparaison du reste : à bientôt !
