Page 66 sur 82

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 20 05 2018 à 19:46
par Patrick ze rabbit Deludin
Bah, un capot remis en place et un peu de peinture, et ça devrait le faire.
Mais bon, c'est le wagon ou le bouteur qui est disproportionné par rapport à l'autre :F9 ?
#B5 :H1

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 20 05 2018 à 19:52
par Storm
Il y a eu, sur le BA, un wagon de ce type monté sur deux bogies porteurs d'OC2... peu de photos hélas :C6

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 20 05 2018 à 21:36
par Patrick ze rabbit Deludin
C'est pas toi qui en a parlé quelque part par là, déjà ?
Le tout est de trouver le "mot magique" à mettre dans le moteur de recherche...

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 20 05 2018 à 21:44
par Patrick ze rabbit Deludin

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 21 05 2018 à 07:30
par Sixtifs
Sixtifs a écrit:depuis quelques temps j'utilise plusieurs type de "soudure" (brasure en langage pro) à températures de fusion différentes.
Pour ce montage, j'ai assemblé les longerons avec du fil 310°, puis les éléments transversaux avec du fil 238°, et fini pour le platelage avec du standard 180° (merci Camping Gaz).

dans ce montage, je n'ai fait aucun gabarit (mais pour d'autres, ça m'arrive)


rectification :
Après l'assemblage des longerons composites à la soudure 310°, j'ai soudé 4 traverses temporaires avec du standard 180° pour maintenir les longerons aux bons écartements, puis inserré les entretoises et cornières d'extrémités soudées au 238° (pas de risque pour les soudures des traverses temporaires grace à la distance).
J'ai ensuite retiré les traverses temporaires, avant de passer à la soudure des tôles de platelage.

J'ai souvent contrôlé la planéité sur une plaque d'acier de 1cm d'épaisseur, bien plane qui me sert de "marbre", pour éviter un vrillage ou gauchissement accidentel.

J'ai gratté et nettoyé les excès de soudure à trois étapes : après l'assemblage de chaque longeron, après l'assemblage des entretoises, après la pose des tôles.

Maintenant que tout est bien en place, ce serait presque impossible de retirer une pièce sans tout démonter.
Et un remontage ne serait pas réussi, car certaines pièces sont initialement coupées plus longues, soudées, puis l'excédent est arrasé.
AVce un démontage-remontage, je ne réussirais pas un assemblage à affleurement.

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 21 05 2018 à 08:35
par pelican
Beau travail ... beau wagon !!! :ok

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 03 06 2018 à 07:18
par Sixtifs
Je reprends la construction interrompue :H2 d'une petite bouillotte inspirée de cette photo (mais sans faire le système Brown






Je me pose des questions sur les conduits de vapeur entre la nourice et les cylindres et celle du régulateur

A votre avis :
- les conduites qui partent en oblique depuis l'avant du dome vers les cylindres sont ils bien les conduits de vapeur ?

- la boite à l'avant du dome est elle bien la nourice ?

- si oui, l'axe de la commande du régulateur se trouve t'il à même hauteur que cette boite ?

- il me semble voir un tuyau entre cette "boite" et le haut du dome. Si c'est bien cela, quel peut être son rôle (il me semble un peu plus fin que ce que j'ai considéré comme les conduites vers les cylindres) ?
- j'ai l'impression que deux soupapes "à tige" surmontent le dome.

- le machin situé sur la chaudière près du dome et juste au dessus des caisses à eau serait il une chapelle d'injection ?

Cette machine est assez inhabituelle, notament par sa chaudière. Quelqu'un m'a parlé de chaudière de type locomobile. Une parenté partielle serait elle vraisemblable ?

Toute piste sera la bienvenue, car j'ai des doutes pour les détails pour terminer le modèle.
D'avance merci.

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 00:22
par Ramon Soupalognon
Bravo Sixtifs pour ta machine que j'ai pu admirer en vrai à Gennevilliers.
Voilà un extrait agrandi de la carte :

Les deux tuyaux qui partent du régulateur (boîte à l'avant du dôme) alimentent les cylindres en vapeur.
La tige de commande du régulateur traverse la chaudière, par contre, on ne voit pas bien si l'ouverture (et la fermeture) s'effectue en tirant (ou poussant) ou en tournant la tige de commande.
Les tuyaux descendant d'en dessous des soupapes pourraient alimenter en vapeur les injecteurs (on ne les voit pas sur la photo)???
Le machin près du dôme : aucune idée.

Vue de derrière d'une machine assez semblable (n° 581 de 1893 à Claye-Souilly, voie de 75 cm), malheureusement la machine est en petit plan sur la carte postale :

Le mécanicien semble avoir la main gauche sur la commande de régulateur (sur cette machine le régulateur est dans un petit dôme situé à l'avant du corps cylindrique horizontal près de la cheminée).
Pour la "chaudière type locomobile", c'est comme cela qu'est souvent appelé ce type de chaudière en T couché dans les documents de déclarations de chaudières, la plupart des locomobiles (agricoles en particulier) étant équipées de ce type de chaudière.
Corpet a construit plusieurs locomotives système Brown équipées de ce genre de chaudière.
Je n'ai malheureusement pas plus de renseignements sur cette machine.

Ramon

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 08:40
par pelican
Bref, une usine à gaz .. C7

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 09:08
par Sixtifs
Merci beaucoup Ramon , ça m'avance beaucoup :ipb-251

Un mystérieux PME-iste distingué :F5 , m'indique que la machine des phosphates de Breteuil serait la Corpet n°557 de 1929.
Les numéros de série 557 et 581 sont assez proches pour situer les constructions dans des années voisines, si toutefois Corpet a distribué les n° par ordre chronologiques.
Mais je suis intrigué par l'année 1929.
Serait-ce l'année de livraison après réparation ou reconditionnement ?
Je ne sais malheureusement pas interpréter les cachets de la poste, tarifs et types de timbres ornant les CP glanées sur Delcampe (en sachant qu'il peut y en avoir un de faux de temps en temps, mais certainement pas tous).

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 09:56
par Ramon Soupalognon
D'après la liste Corpet que je possède (origine web) la n° 557 "Marie" a été livré le 10 octobre 1891 à d'Angicourt (baron d'Angicourt??? exploitant de carrières de phosphates), devenue en 1928 "Établissements Linet", la carte a été postée le 11 août 1908 à Froissy (Oise).
La 020 T à voie de 75 cm n° 581 a été livrée le 8 mai 1893 à Letelliers Frères (plâtrières) à Claye-Souilly.
Vue de la CPA en entier :


Ramon

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 21:08
par YVES
Une meilleure photo de la Corpet-Brown de Ramon Soupalognon.
N° d'usine 581 - 020T Corpet, en voie de 750 mm, 4,8t, 08.05.1893, livrée à Claye-Souilly, chez Letellier-Frères.

:D :D :D

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 21:25
par Ramon Soupalognon
Merci Yves,
J'ai aussi cette photo mais en aussi basse définition que la tienne, si quelqu'un en a une avec plus de pixels...

Ramon

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 21:53
par rail1435
Rigolote cette bouillotte.

Re: Dans l'atelier de Sixtifs

MessagePosté: 04 06 2018 à 22:15
par Storm
C'est tentant une Corpet/Brown... comme celle du MTVS, semblables aux machines 1 à 4 des TS... :B3 Avec des voitures Nivelles pour compléter le parc... C7 :rod_siflet :rod_mdr2