Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Oui, y'a pas la chaîne, elle viendra après peinture mais n'entraînera pas l'essieu.
Par contre, pour le moment, le pédalier tourne bien avec les pédales , mais c'est juste pour faciliter la peinture... un jour.
D'ailleurs le banc et le plateau ne sont pas collés dans le même but.

Je demande à voir pour la chaîne ...

Travail, presque à la chaîne, 5 pièces identiques.

J'ai fait les cinq lanternes de la voiture à bogies Sarthe, au tour d'horloger, tournage avec le burin tenu à la main (comme pour tourner du bois), et la loupe sur l'oeil.
Les légères disparités de dimensions ne sont pas très visibles quand les lanternes sont éloignées (à leurs places respectives sur le toit, et ne le seront plus du tout après un coup de peinture en bombe.




Je cherche à rester aussi proche que possible du modèle d'origine Gécomodel, j'ai toutefois repéré qu'il y a des divergences avec les quelques photos ou plans d'archives (notamment sur le nombre de lanternes), ou avec le modèle Trains d'Antan.
Si besoin, on créera un label modéliste "compteur de lanternes"

J'ai pratiqué l'outil à main sur tour, j amais pas trop même si au final, il n'y a jamais eu de soucis. Faut faire attention à ne pas s'éloigner trop du support

Joli pièces

Petits joueurs !
Moi, mes bidules pour Zébuline, je les ai tournés sur foreuse avec outil à la main.
Je sais, inconscient, je suis. Et si ça m'avait pété à la gueule, ....

J'aime de plus en plus le travail avec l'outil à main.
Sur tour d'horloger, avec de faibles dimensions et un moteur de faible puissance et vitesse faible (moins de 1000 T/m) cela n'est pas dangereux (sauf pour la pièce si on relâche l'attention).
Sur unimat 3, j'ai fait quelques essais encourageants, mais toujours avec prises en pinces.
Je n'oserai pas m'y risquer avec une prise en mandrin dont les mors dépassent.

Autre réparation d'un véhicule Gécomodel venant du carton d'épaves.
C'est une Corpet à chassis Berliner TT Bahn.
Il lui manquait la plaque de garde des essieux, et la cheminée.
Pour le chassis, je me suis dit au début, c'est du Berliner, pas terrible, mais ça me fera un bon exercice, sans remors si je rate.
Pour la plaque de garde, je l'ai taillée en acier de 1 mm, un relevé de cotes et un tracé soigneux et c'était sur bonne voie.
En suite j'ai fait de mon mieux pour la faire rouler, ce fut long et consommateur de patience, un pas en avant, trois pas en arrière. L'apprentissage !
Aujourd'hui, je crois bien avoir éliminé le dernier gremlin. Et cette loco me surprend en bien, marche régulière avec très peu de dandinement, et un bon ralenti. 80 cm parcourus en 30 secondes dans un sens et en 40 secondes dans l'autre.
Dans la foulée, je lui fabrique une cheminée pour la féliciter de sa bonne marche.
Tournage du fut (en forme de diabolo asymétrique), limage du dessous à la lime demi-ronde et feuille de sauge, découpe d'une rondelle, cambrage de la rondelle au rayon de la chaudière, brasure à l'argent du fut sur la rondelle, puis affinage de l'arrondi de racordement à la queue de rat (pas en photo ici), et enfin filletage et perçage d'un trou à travers le bas du bloc cylindres pour vissage par en dessous.

Temporairement tenue par un pique olive




Les hauteurs de caisse ne sont pas encore réglées




Bon, il lui faut encore un chapeau à la gamine, et un petit coup de mascara et quelques collifichets.

Chaud, chaud, trop chaud pour souder beaucoup !

Envie de frais, d'une gentille brise du large ?
Envie d'un petit voilier pour Craquetôt !

Cela fait longtemps que j'avais les plans dans mes cartons de projets.
Alors je m'inspire un peu librement de Vadcar de 1892, un canot du Havre utilisé pour la régate, c'est un type dérivé des canots de pêche du Havre. Longueur de coque 3,4 m, c'est une puce.
Plus récement, il a servi d'inspiration pour les plans du Padouk Pabouk.

L'établi en phase active :


Mais où est le modèle ?

Ouf, trouvé !











Coque en buis hors d'age (45 ans de séchage), un plaisir à travailler. Le reste en bronze et laiton.

Le bonhomme preiser est un figurant interimaire, j'en trouverai un autre plus en costume 1900.

Ce voilier devait filé vite vu la surface de toile.

C'était un petit champion.
C'est surtout l'alure et la petite taille qui m'ont séduits,
et comme en plus il a laissé des souvenirs dans l'histoire ...

Je ferai aussi quelques autres voiliers pour Craquetôt

Le pabouk ...
Chouette canot

Oui, merci Pélican, j'ai fait une erreur d'orthographe en confondant
le bois padouk https://fr.wikipedia.org/wiki/Pterocarpus
et le type de bateau pabouk https://www.lapaboukcompagnie.com/

remise à flot de l'inventaire des planches de la revue ancienne "le portefeuille économique des machines, de l'outillage ..." disponibles par consultation et téléchargement sur Gallica, le portail de la BNF.

Notre horloger a encore frappé SUPER quelle précision et surtout quelle vue

Suite de l'apprentissage en SRE, les pinces.
C'est une paire de pinces, avec une électrode sur chaque branche, les deux branches isolées l'une de l'autre, et chaque branche reliée au poste SRE par un gros fil souple.

Après avoir consulté les images de quelques sites de ventes, j'ai fouillé l'entrepot à la recherche de matériaux utiles.
J'ai sélectionné
- du celoron en plaque (un genre de contreplaqué de textile imprégné de résine bakelite)
- une chute de profilé U laiton (20 x 20 épaisseur 2mm, deux bouts de 40 mm de long)
- de la barre rectangulaire de laiton 5 x 10 mm de section, deux bouts de 100 mm environ
- des tiges d'acier 2 mm (anciens rayons de roue de vélo
- un ancien câble d'enceinte hifi de forte section (env 4 mm2)
- des cosses à sertir avec anneau pour boulon de 5 ou 6 mm
- un ressort à boudin
- un bout de bois dur (une chute de buis)
- quelques vis et écrous de 2mm et 4 mm ...

Mes pinces sont peut être un peu fortes (épaisses et lourdes), mais marchent bien.
J'en referai certainement une version plus petite et légère.

Les deux bouts de profilé en U font office de charnière et garantissent que les deux branches aient bien une rotation dans le même plan, sans se dévoyer de travers.
Le céloron est idéal pour une bonne isolation électrique et thermique.
Toutefois, deux morceaux de contreplaqué 6 mm ou de bois dur (hetre, chène ...) pourraient faire l'affaire.

Le bloc de bois entre les deux branches sert à tenir le ressort de rappel d'ouverture, mais aussi de butée pour éviter un contact au niveau des boulons de connection des câbles.
Les électrodes initiales étaient en acier de rayons de vélo. Ce n'est pas idéal, car le métal d'apport (étain-plomb) finit par y coller. J'ai maintenant remplacé ces électrodes par deux ronds d'inox.
Le métal d'apport n'y colle plus. Il me faut toutefois y repasser un léger coup de lime de temps en temps, car les bouts finissent par se ternir et le contact est moins bon.






L'outil est améliorable, mais il est déjà efficace et agréable à utiliser.
Par la suite, j'y rajouterai certainement des électrodes avec des formes spéciales (encochées, coudées ...). Elles sont rapidement changeables (une vis de serrage de chaque côté) et rapides à refaire. Des électrodes de carbone de même épaisseur n'auraient pas une solidité suffisante pour un bon serrage des pièces à souder.

Je l'ai utilisé pour certaines soudures que j'aurais eu du mal à faire avec le porte électrode carbone de base.

Deux mini-voitures en dessin libre.
J'ai notamment utilisé la pince pour le lanterneau et les rambardes de la voiture de première, les moulures rapportées en demi rond de la voiture de seconde, la mise en place des sièges.