Ben voilà, j’arrive !
Comment je me suis intéressé aux voies étroites ?
D’abord grâce à Jouef, quand j’étais gamin... Comme beaucoup, j’ai eu en jouets des trains mécaniques, puis électriques. Du jouet français, Jouef, si vous préférez. Comme beaucoup, j’ai agrandi mon réseau petit à petit, le maximum ayant été atteint quand Jouef a commercialisé son système à télécommande des motrices. A ce moment-là, 2 systèmes cohabitaient sur mon réseau : le Jouef à télécommande, et le Marklin à alimentation mixte, voies et caténaires, ramené d’un voyage en Allemagne dans le cadre d’un échange scolaire.
Et la voie étroite là dedans, me direz-vous ? Eh bien, Jouef avait commercialisé un train Decauville, dont l’aspect un peu naïf n’etait pas sans me rappeler le petit train « Interlude » de la TV, et dont je sus tombé amoureux, au point qu’il est devenu peu à peu l’élément dominant de mon circuit, au détriment des matériels plus classiques...
Deuxième épisode : la voie Blanc-Argent... Circulant beaucoup en région Centre, j’ai découvert que cette voie était toujours partiellement en service, et je m’y suis intéressé. La cohabitation, à Salbris, des voies métriques et des voies standards m’avait intrigué à l’époque. Un moment, j’ai pensé qu’on avait peut-être envisagé de faire ici un système « à l’Espagnole » avec modification de l’écartement des essieux du matériel. Mais non : j’ai su qu’il n’en était rien, lorsque j’ai découvert l’histoire de ce réseau BA...
Jamais 203, comme on dit du côté de Sochaux ! Il y a quelques années, j’ai repris et poursuivi le travail sur la généalogie familiale entrepris pas mon père. Et c’est ainsi que j’ai découvert que m’ont arrière-grand-père paternel avait été chef de gare sur le réseau du Centre ! Ça a été une sorte de détonateur à souvenirs... Me sont remontées en mémoires les histoires narrées bien des années plus tôt par mes grands-parents maternels, utilisateurs, eux, de « l’économique », comme on le surnommait, entre Bourges et Dun sûr Auron. Je revois bien le tracé, notamment au départ de Bourges, avec la grande courbe partant de dessous le pont de la route d’Orléans, à Saint-Doulchard, utilisée en partie par le boulevard de l’Avenir, coupant le carrefour du Beugnon pour aller vers le canal du Berry, Mazières, et filer vers Plaimpied et sa « gare aux lapins », vestige de cette époque, transformé ensuite en restaurant puis en boîte de nuit...
Et donc, me voici, me voila...