J'ai donc incisé les rails dans l'angle intérieur pour les plier, puis travaillé avec des bouts de profilé plastique collés sur le métal à la cyano.
Le résultat est à l'image de mes réalisations ferroviaires habituelles: un peu de traviole, plutôt approximatif (pas de cotes, j'ai extrapolé à partir de l'écartement des traverses, de la hauteur de mes wagons, etc.) et pas très net.
De loin, ça va, mais les gros plans sont vraiment cruels. Notamment, le minuscule (pour moi) bout de carte plastique inséré entre les deux rails, qui sert de base au fût du heurtoir, hein, j'aurais juré qu'il était coupé net, bien droit, nickel. Ben non. Pas du tout. Mais bon, on fera avec. C'est en modelant qu'on devient modèleron.
Au moins, le heurtoir est pile poil à la bonne hauteur - merci à mon ado qui m'a rappelé comment calculer la grande longueur d'un triangle rectangle quand on connaît [ou qu'on a imaginé] la longueur des deux autres côtés
la il devrait être plus clair.
Bon, dès que j'aurai un peu avancé dans le gros oeuvre, je crois qu'il faudra que je reprenne un peu mes wagons... Si je me suis planté sur celui-là, fort probable que les autres sont mal montés aussi... Bon, entre-temps, j'en ai commandé quelques nouveaux, je vais essayer de mieux comprendre la notice et les prototypes avant de balancer la colle!
Bref, des vendeur de cailloux, c'est pas ce qu'il manque si on compte les gammes allemandes en plus 
