Bonjour,
Voici le sujet où je présenterai l'avancement sur la construction d'un micro réseau en HOi. L'occasion de renouer avec le modélisme ferroviaire et d'essayer tout un tas de techniques avant de passer à plus grand
Le réseau se situe bien après le commencement des travaux de restauration du Fort de Saint GlinGlin (et bien avant leur fin) faisant partie de la ceinture de défense d'une grande ville à quelque part . L'initiateur du chantier, ferrovipathe convaincu, amoureux autant de la voie de 60 que des vieilles pierres avait convaincu l'association d'utiliser quelques dizaines de mètres de rails afin de faciliter le transport des matériaux, des gravats de déblaiement et des fournitures du chantier.
Quelques châssis de wagonnets Pétolat récupérés dans les bois de mines abandonnées, un locotracteur racheté à une champignonnière et voilà de quoi travailler. Une remise pour faire passer l'hiver, une pompe à essence furent ajoutés par la suite.
Pour les options d'exploitation, il faut amener du ciment, des pierres et de l'eau au chantier, dégager les décombres issus de la galerie souterraine et composer avec la voiture de l'architecte des monuments historiques ou la camionnette du chantier qui amène le ravito généralement stationnées sur le passage. Tourner en rond oui mais pas tout le temps
Le layout, assez simple… :
Pour la technique :
La base est un coffret en bois (pour ranger les parties amovibles du décor et le matériel roulant) constitué de boites d'un magasin d'art
La voie est de la Rokuhan en Z, 3 morceaux de rayon 45mm et une portion de voie flexible. Cette voie se présente avec un talus de ballast en plastique, j'ai donc comblé avec du carton mousse. la voie est sauvagement clouée sur le coffret en bois.
Le décor est divisé en deux par la muraille du fort, la partie arrière sera le chantier, l'avant le "dépôt"
Pour le matériel roulant, tout vient d'un kit Busch en HOf : initialement un aimant très puissant est placé sous la loco, une bande de métal ferreux parcourt les voies, plaquant la loco et assurant un contact électrique irréprochable. le problème avec la voie Busch est son prix, son rayon de courbure digne d’une voie TGV et la difficulté à s'en procurer.
Bien sûr il n'y a pas de métal sous la voie Rokuhan, un bout de fil de fer suffit mais la moindre interruption ou déviation pose problème. Sans parler des clous sur lesquels la loco va se figer sans espoir de repartir
La solution retenue : suppression de l'aimant, remplacé par du plomb, pose de plomb supplémentaire sous le capot et ça roule ! Et on ajoute un chauffeur.
Ensuite on démonte tout et on soude les fils du moteur sur les prises de courant : à l'origine c'est simplement tenu par une vis, et ça ne marche pas
Bref, voilà ce que ça donne pour le moment :