par l'aventurier » 07 07 2020 à 23:14
En quelques mots , la (nouvelle ) genèse de "Rêve d'ailleurs"
L'histoire débute en l'an 1715 en Bretagne ou de retour de multiples et longs voyages de par le monde , le marquis jean de Bleizangue , breton de souche et fier de l’être ,décida de se faire construire un château sur les hauteurs du mont saint -Gwen qui est situé en Ille et Vilaine dans la ville de Corsaire la bataille .Amoureux des arts en général et plus particulièrement pour l'art antique , Jean de Bleizangue insuffla a ses architectes , l'idée d'un château mélangeant la magnificence du château a la française et l'architecture massive et somptueuse de la Grèce antique . Orateur a souhait , charmeur si besoin et fortune aidant , le marquis ne trouva personne pour s'opposer a son projet , et 3 ans plus tard , le château de Corsaire la bataille rayonnait de toute sa splendeur sur la ville .
1728 fut une année noire pour les habitants du château . Épouse du marquis , Cécile de Bleizangue mourut de la tuberculose .Deux mois plus tard , le 5 août , Nadia , la fille du marquis , se tua dans un accident de cheval . Et pour terminer ce sombre tableau , Jean de B. quitta ce monde en se suicidant par pendaison le 15 décembre 1728 .
Il ne restait qu'un héritier : Paul de Bleizangue . Comme son père , Paul vouait une grande admiration pour l'art antique , et pour rendre hommage a son géniteur , il lui vint l'idée , un peu folle , de reconstruire le quartier intra-muros de la ville sur des bases architecturales identiques a celles utilisées pour la construction du château . Les habitants étaient tous d'accord , d'autant que c'est le marquis qui payait tout et que l'aspect touristique , bien que moindre a l'époque que de nos jours , n'était pas négligeable pour les gens de la ville . Pour obtenir l'aval des autorités , le marquis fit jouer ses connaissances en haut-lieu et obtint sans souci les diverses autorisations ...C'est en 1802 que s'acheva les travaux sous l égide d’Agnès de Bleizangue , la fille de Paul ...
Au début de l'année 1890 , c'est au tour de Marc de Bleizangue d'apporter sa pierre a l'édifice . Avec l’avènement du chemin de fer et en particulier de la voie étroite dont la société DECAUVILLE créée en 1875 en fut un principal artisan , le marquis transforma les anciens chemins de terre , jadis empruntes par des moyens de locomotion hippomobile , par un chemin de fer a voie étroite . Site protégé , raison pour laquelle les lignes électriques et téléphoniques sont toutes enterrées sur le site de Corsaire la bataille , l'idée de locomotives a vapeur n'obtint pas vraiment un accord franc , mais après quelques pourparlers et au nom du progrès ,le chemin de fer put se faire .C'est en 1903 que fut créé : Le touristique club du château . Association a but non lucratif régie par la loi de 1901 , le touristique club du château a pour président le ou la propriétaire du château . Pour le matériel roulant , le club fit l'acquisition de locomotives DECAUVILLE et PETOLAT . Aujourd'hui , et au fil de l'usure du temps , le club se tourne vers l’étranger pour trouver ses locos .Pour les voitures voyageurs , la tradition demeure et c'est toujours dans un atelier en Bretagne qu'elles sont construites . Sur la base d'un châssis simple , les voitures sont fabriquées avec souvent un luxe intérieur qui n'est pas sans rappeler les belles voitures a voie normale de la CIWL .Mais ce n'était surement pas un hasard , mais le fruit d'une rencontre en 1904 entre un responsable de la compagnie internationale des wagons-lits , et Marc de Bleizangue qui incita ce dernier a apporter une déco dans le style CIWL a ses voitures .Du reste , en 1952 , une collaboration entre la CIWL et le touristique club du château , donna naissance a une rame CIWL a voie étroite . Quatre voitures qui évoquaient "Le train bleu" "La flèche d'or" " Le cote d'azur" et " L'orient-express" .
La suite et fin demain , sauf si je vous saoule avec mon histoire imaginaire ...