Que ce soit sur un wagon ou sur un camion, je pense que c'est la même chose.
Et pour les camions, je sais de quoi je parle.
Donc je te donne une réponse catégorique : on trouve... les deux
!
Ah, c'est malin...
J'explique, mais c'est pour le début des années 1970. Avant, je sais pas :
1/ On ne va pas loin, ça ne va pas rester longtemps entreposé sur le plateau, donc on ne met pas de tasseaux intermédiaires.
En plus, si l'on charge à la main, on prend les planches dans la scierie ou chez le marchand spécialisé où elles sont posées sur ces cales en largeur d'1,20 m (du moins c'est comme cela que j'ai connu la chose), donc on vire les liteaux parce qu'elles vont être disposées différemment sur le plateau pour occuper toute la largeur.
2/ Par contre, en remettant les liteaux, ou d'autres, cela permet de les décharger plus vite surtout si elles sont mouillées : l'effet ventouse est impressionnant ! Et dans tous les cas, ça évite de se péter les ongles, ou facilite le travail lorsqu'on porte des gants en les prenant par dessous. Sinon, faut souvent les faire glisser latéralement pour pouvoir les attraper !
Perso, lorsque j'ai rarement eu à charger un camion à la main, j'ai toujours mis des tasseaux pour faciliter le travail et gagner du temps : il y a toujours des chutes de liteaux dispos dans les scieries.
Même si je savais que je ne ferais pas le déchargement.
Et puis on chargeait le plus souvent au "Manitou" ou au palan (d'où la "palanquée" de planches), et 2 paquets de planches faisaient juste la largeur du plateau.
C'est étudié pour, comme les palettes :
Les planches se touchant latéralement à chaque "niveau", bien sanglées au plateau elles tiennent en place.
Après, faut pas rouler comme un branque, évidemment
.
Surtout dans les virages
...