Les gonds, tu ne les verras que côté intérieur, puisque les fenêtres s’ouvrent couramment vers l'intérieur ("ouverture... à la française").
Pour le moment, tu n'as réalisé que la
partie ouvrante des fenêtres, mais pas le bâti ou "dormant", c'est-à-dire la partie fixe scellée ou vissée dans le mur.
Sur les 2 côtés (les "tableaux" de la fenêtre) comme en haut (sous-face de linteau, ou "voussure"), tu ne verras que ce qu'on appelle le "cochonnet", seule partie du dormant visible de l'extérieur : il fait 15 à 20 mm.
Tout est là :
En partie basse, par contre, tu as la pièce d'appui qui est très volumineuse.
Quant à intégrer les fenêtres dans l'épaisseur de tes maçonneries, ce qu'on appelle la "pose en tunnel", te prends pas le chou : avant qu'on pose des doublages à l'intérieur des maisons (aujourd'hui, c'est plutôt par l'extérieur qu'on isole), les maçonneries comportaient une feuillure sur les 4 côtés, à l'intérieur, et les fenêtres se posaient "en applique" dans cette feuillure. Voir ci-dessus.
Et l'air de rien, c'est nettement plus facile pour assurer l'étanchéité entre dormant et maçonnerie !
Te voilà menuisier, du coup
.