Les CF de LAMPAUL (Ouessant), une idée de réseau.

[La Mouette]

Il y a une photo que j'aime beaucoup (et que malheureusement je ne retrouve pas pour le moment) à Pleubian où l'on trouvait un grue pour le déchargement du goëmon.
On pourrait envisager le même genre de chose avec juste un Y sur les quais : desserte de la grue d'un côté, de la cale de l'autre et la troisième branche vers un hangar pour la petite 020 avec juste une fosse.

[JM]

Attention Yves : Portpyn n'est pas du MOMING. C'est de la voie de 60 au 1/34. Le MOMING est la voie TRES étroite donc inférieure à 60 cm peu importe l'échelle de réduction (1/24, 1/25, O12, O9, etc)

[rms olympic]

Petit rappel de la connaissance de ce réseau :
C'est lors de ma première visite, en 1965, que j'avais eu "tout à fait par hasard" : la connaissance de cette exploitation éphémère. Le secrétaire de mairie de l'époque m'avait mis sous les yeux un PV d'un conseil municipal du début du XX éme siècle. J'avais pris quelques notes manuscrites que j'ai hélas égaré... les photocopieuses n'existaient pas encore !
Il était précisé qu'un certain "Monsieur Garde", entrepreneur de travaux publiques, avait reçu l'autorisation de poser une voie ferrée entre le port de Lampaul et le futur fort, situé près du camping actuel, soit : environ 2 km et demi.
Concernant la circulation de "la locomotive à vapeur de Mr Garde", elle devait rouler sur le port à la vitesse "d'un homme au pas" et, en dehors, de "celle d'un cheval" (!). D'après des renseignements recueillis à cette époque (1965), les travaux auraient duré cinq ou six ans... ensuite la voie ferrée, "serait" restée en place, mais jusqu'à quand ? De toute façon, il est probable que son utilisation ne fut plus vapeur (la [ou les ] locomotive[s]étant propriété de l'entrepreneur)... peut être des chevaux ?
Mais là nous restons dans l'inconnu. De toute façon, il n'est pas certain que la voie de la carte postale soit celle de l'ancien CF de Chantiers.

"Dans un diaporama de modélisme", il serait peut être, à la manière des îles de La Frise, d'imaginer un chemin de fer reliant la "capitale : Lampaul" au "port du Stîff", avec halte (Fruggullou- St Michel) et antenne vers un fort en... ruînes ! D'autres pourraient, par exemple, imaginer une petite ligne, dès Lampaul, vers le "Niou-Huella" (écomusée de la vie Ouessantine) et se terminant vers la "plage de Yuzin" et ses rochers de la Côte sauvage...

Concernant les "dessertes maritimes postales et passagers", les opérations ont lieu le plus souvent souvent au Stîff; Lampaul n'étant pas accessible par vents d'ouest, donc arrivées ou départs à Lampaul relativement rares.

[YVES]

En complément de son message de NG Brittany, vous poste une image de "Enez Eussa" en 1924.

Une autre idée de réalisation au 1/87 ème ou en zéro, en plus du "Sirus".

[rms olympic]

Cet "Enez Eussa" : premier du nom ... une histoire exceptionnelle !
Sa construction remonte à 1908, par un chantier Ecossais, tout simplement comme "Yacht de luxe, particulier" d'un archiduc et, destiné à naviguer sur le... Lac Léman !
Réquisitionné par l'amirauté dès le début du conflit, il fut un temps affecté, après le conflit de 1914/18, comme navire "passagers et postale" entre Granville et les Iles Chausey (qui, à l'époque, étaient beaucoup plus peuplées qu'actuellement !), puis après la perte du "Ile d'Ouessant" (vapeur récent, en bois, perdu par naufrage accidentel et, heureusement sans victimes), il fut attribué au département du Finistère pour la dessertes des îles de Molêne et Ouessant au départ de Brest et du Conquet. Au départ, il fut sous gestion CFDF (groupe... Verney !), puis passa en régie...
En 1944, il fut endommagé par naufrage, puis renfloué, remis en été de marche et, enfin en 1949, sa propulsion à vapeur, à bout de souffle, fit place à 2 moteurs Diesel Baudoin de 300 cv chacun. Sa capacité était de 250 places + un notable tonnage de fret. Il faut rappeler que cet "Enez Eussa", fut pratiquement seul à assure la liaison des îles vers le continent ! D'ailleurs, jusque vers le milieu des années soixante, il n'y avait que deux allers et retours par semaine... renforcés, en été par un AR de journée le dimanche et le jeudi !
Ce navire cessa tout service en mars 1961, remplaçé par un second "Enez Eussa" neuf, lui, qui, par la suite céda progressivement sa place aux navires actuels, plus confortables et des dessertes plus fréquentes, y compris en hiver !

Reste une question : a - t -il réellement navigué sur le Léman ? (ce qui ne serait pas impossible, car ce genre Yacht, construit dans des chantiers parfois lointains, pouvaient êtres montés ou remontés... suivant l'humeur et les désirs des propriétaires), cependant, parmi les nombreux yachts privés, de bonnes tailles, qui naviguèrent sur le Lèman avant 1914, aucune vue d'un navire semblable n'a pû être découverte !

[rail1435]

Il y en a un semblable qui y a navigué... et navigue encore. Mais il est à l'échelle 1:2!!! Je n'ai pas connaissance de yacht privé de si grande taille sur le Léman.

[rms olympic]

Après diverses recherches, il apparait finalement que ce navire, bien que destiné initialement à des croisières sur le Lac Léman, entre sa commande et sa livraison fut : "dirigé directement" vers les eaux maritimes... Ce qui facilita sa "saisie" en 1918 !
Il devait offrir un certain confort, car il fut affecté (avec deux autres unités) à une Cie de navigation de Granville qui assura les liaisons, non seulement avec Chausey, mais également Jersey et Guernesey... ce service ne dura que quelques brêves années, l'entreprise tomba en faillite et, c'est avec sa liquidation que le département du Finistère en fit l'acquisition. Une "carte postale" d'avant guerre le mentionne (sans doute un peu abusivement !) comme "petit paquebot de luxe (!)" desservant les îles de Ouessant et Molène.