A la FACS, on m'avait parlé, dans ce coin du Bassin Parisien, de la carrière Rougeault et de son locotracteur.
"Tonitruant !!! Un échappement pire que les basses de l'orgue de Notre-Dame".
Je trouvais facilement, les portes étaient grandes ouvertes et j'arrivais devant l'estacade.
Un petit chemin grimpait aux voies de déchargement des bennes.
Et un invraisemblable bric-à-brac, tôles rouillées, bidons, essieux réformés, jonchait le sol de la carrière.
A l'opposé, une cabane...
... qui paraissait bien déserte, de même que les voies, vides !
Personne dans les bâtiments. Les portes grandes ouvertes battaient au vent. Pas le moindre locotracteur dans la remise.
J'arrivais trop tard, l'exploitation avait cessé quelques semaines plus tôt. J'appris bientôt que l'autoroute passerait par là. La DATAR m'avait devancé...
Une entreprise qui n'a jamais acheté une Corpet neuve !!! Est-ce bien une compagnie ferroviaire sérieuse ?!...