Bon, les pavés (là, j'ai révisé avant...).
D'abord la rue des Petites Allées à Rochefort, au revêtement inchangé depuis le 17e siècle.
Voilà l'explication, notamment pourquoi l'on trouve du granit alors qu'il n'y en a pas dans la région.
La dénomination locale est d'ailleurs "pavés du Canada " :
La vue d'ensemble de la rue, le centre est bien bombé :
Les pavés, granit (bande de roulement) ou calcaire (caniveaux), sont posés perpendiculaires à l'axe de la chaussée :
Les pattes du lapin font 12 cm de large, les pavés 17 x 22 environ. Ils sont posés à joints croisés, donc les dimensions en "longueur" varient, notamment en bordure.
Pas très loin se trouve la place Colbert, les pavés sont posés rayonnants, le truc impossible à reproduire !! (enfin je dis ça, mais j'ai pas essayé...) :
Les pavés font 7 x 7 cm.
Un détour par St Martin, capitale de l'île de Ré

, près de la maison qu'habitait ce bon Sully, ministre d'Henri IV, lorsqu'il prenait des vacances (...envahis, déjà...

).
On retrouve les mêmes pavés qu'à Rochefort, mêmes dimensions, même origine + l'Angleterre et les pays scandinaves (exportation du vin et du sel, le fameux "or blanc"), ce qui explique le panachage des couleurs :
J'admire toujours la taille et la pose en arrondi des pavés dans les angles de rues :
Tout ça date du 17e siècle, c'est donc posé "comme il faut", c'est-à-dire sur sable, les joints très fins bourrés avec le même matériau : la chaussée est plus "souple" (ah, la souplesse du pavé...) et surtout elle laisse passer les pluies, ce qui permet à la nappe phréatique de se régénérer. Aujourd'hui, on coule un dallage en béton, on pose les pavés à bain de mortier, et on étanche chaque jour un peu plus la planète

. Inconvénient, l'herbe pousse dans les joints. C'est pas esthétique, l'herbe, dans une ville... En modélisme, c'est le détail qui tue.
Mais bon, on avait commencé à étancher avant :
Sous le bitume, les pavés.
...et sous les pavés...
Tiens, il y a avait des p'tits bestiaux qui faisaient la sieste dans les douves de la citadelle

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