- elle sèche moins vite, donc on peut la retravailler comme on le souhaite.
- lorsque l'on fait ses mélanges, ils "tiennent" plus longtemps pour les mêmes raisons. A l'acrylique, cela sèche tellement vite, qu'il n'est pas toujours facile de refaire la même couleur. (Je précise, qu'en général je ne travaille qu'avec les couleurs fondamentales + le noir et le blanc.)
- la peinture séchant moins vite, on en utilise bcp moins.
- la peinture à l'huile peut se "sculpter" si on en met une petite épaisseur. Donc, on peut apporter un peu de relief sans être obligé de travailler encore et encore sur les foncés pour les creux et le blanc pour les reliefs... Néanmoins, les foncés et clairs sont nécessaires quand même.
- en "rallongeant" la peinture avec de l'huile de lin, on peut la rendre plus fine, plus "maléable", voire plus brillante.
- on peut nuancer une couleur déjà posée en incorporant une autre couleur par dessus (soit plus claire, soit plus foncée ou une nuance d'une autre couleur). Avec un couteau on étale par dessus et la couleur nouvelle s'incorpore vraiment très bien ; on peut dire qu'elle se fond dans l'autre. (on tartine comme le beurre sur son pain

- partant de ce principe, on ne perd pas sa couleur de base si on veut la nuancer.
Bref, la peinture à l'huile est pour moi une matière vivante. Toutefois, son avantage de ne pas sécher vite se retourne contre elle : il ne faut pas être pressé pour que cela sèche, il faut attendre environ 6 mois pour passer un premier vernis. Si on le passe avant, le risque de craquelure est très grand.
Cependant, il ne faut pas rejeter l'acrylique qui permet d'autres choses. Notamment, on peut repasser par dessus, modifier un premier jet, sans que cela ne se voit. Comme je l'ai dit chacun sa méthode, sa façon de voir les choses.
Voilà, j'espère avoir répondu à ta question, Joris
