
Avant de coller le plafond de la carrière semi souterraine, j'en avais bien évidemment sculpté la sous-face :
Je vous laisse imaginer le travail au pic et à l'horizontale...
Mais c'était rentable et très lucratif.
Ah, j'avais oublié l'indispensable morceau de bois !

J'essplique.
Lorsque le pierreux voyait qu'il y avait un risque que le plafond s'effondre, généralement à cause d'une fissure proche d'un pilier, il faisait 2 empochements, un au plafond, l'autre sur le pilier ou la paroi, et y glissait un morceau de bois libre entre les 2.
Au (petit) matin à l'embauche, il vérifiait en passant que le bois était toujours libre, s'assurant ainsi que le plafond ne descendait pas.
Évidemment, en abaissant progressivement le niveau de la carrière, il n'était plus possible de vérifier.
Les bois sont toujours là !
Aucun effondrement n'a jamais été signalé, pas comme aux Caves Noires de St-Même, (la CPA, prise chez Delcampe, est bien postérieure) :
Il y en aura d'autres, certains ayant fait des victimes.
Mais la pierre y est beaucoup plus tendre et il y a alternance de strates plus ou moins denses.
Je me suis occupé aussi de la végétalisation.
Un peu de mousse dans la partie en exploitation, de-ci de-là, dans les recoins où personne ne passe :
Il faut que je finisse le traitement du sol, mais comme la poussière de pierre colle difficilement et qu'en fait le sol n'était pas entièrement blanc à cause de la terre argileuse, je sais comment je vais faire.
Mais plus tard.