N'oublions pas la signalisation des véhicules, pendant qu'on y est.
À une question soulevée ailleurs par le jeune Yvannee, d'Orgères (Ille & Vilaine) concernant la présence d'un feu vert à l'arrière des camions et son utilité, voici ce que j'ai trouvé dans mes archives.
Sur le
code de 1945/46, l'hypothèse est évoquée comme devant être appliquée "incessamment sous peu, voire même avant" :
On notera au passage que le rétroviseur est obligatoire depuis 1933 (au début seulement côté chauffeur), et que les clignotants vont se généraliser.
En 1951, pas d'équivoque, le système est en service, de même qu'un "amplificateur de son". Heuu

:
Ce sont les dessins de 1962 qui nous donnent un aperçu de la chose, pas livrée par Ducretet Thomson ou Pathé Marconi mais beaucoup plus simple :
Efficace. Pas d'électronique, pas de panne, pas d'emm♫♪des...
Et le feu vert est toujours d'actualité.
Mon propre Code Rousseau date de 1976, mais tout cela a disparu. Donc je ne sais pas quand le système a été abrogé, et n'ai rien trouvé chez Nénette.
Dans tous les cas, il est bien précisé que ce feu vert indique que le conducteur du bahut "
a entendu l'appel de dépassement" (coup de klaxon, perçu par l'amplificateur de son), et que "si vous dépassez,
vous le faites à vos risques et périls".
En clair :
* vous arrivez derrière un camion
* vous vérifiez que vous pouvez dépasser
* vous klaxonnez pour avertir le gars devant (s'il ne vous a pas déjà vu, dans son ridicule petit rétro rond qui vibre comme c'est pas permis)
* il allume son feu vert pour vous dire qu'il sait que vous allez le doubler : il va serrer sa droite, vu la largeur des routes et l'état des bas-côtés de l'époque, c'était pas idiot de le prévenir.
...et hop !
Certains automobilistes, qui ne respectaient pas les consignes, ont du maudire le camionneur... s'ils étaient encore là pour le faire

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