Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

La découpe du laiton par procédé chimique est classique en modélisme (photo dec' comme on dit ). Mais sa découpe par procédé laser l'est moins.

Pour un projet échelle 1/4,75ème j'y ai eu recours. Voici le résultat :

Plaques de 180 x 250 environ de 1 et 2mm d'épaisseur (c'est pas si léger que ça ! ). Plein de pièces à décrapper



Cela peut servir pour la découpe de bâches à eau par exemple (c'est ce que je prévois sur des engins vapeur vive).

Effectivement, c'est un procédé intéressant pour des épaisseurs au delà de 0,5 mm car le flanc est bien droit, par compte le coût est proportionnel à la longueur de découpe alors que pour la gravure chimique il est proportionnel à la surface. J'y avais songé pour des châssis de loco. Mon collègue de France Fournitures Modélisme l'utilise pour la découpe de ses signaux.

Je ne suis pas si sûr que ça de la droiture du flanc.
Le faisceau laser, pour pouvoir avoir la puissance nécessaire pour couper est forcément collimaté. Il est donc conique et non parallèle.
On voit très bien cela lorsque l'on découpe des grosses épaisseurs, comme du CP de 10 ou du médium de 20.
Mais la technique des découpeuses pour le métal est peut-être différente ?

Je voulais faire un essai pour un châssis de 030 St Léonard HOm dans du 1 mm mais je ne suis pas assez avancé sur ce sujet. Je pense par contre faire le tablier de la 130 St Léonard (sur châssis Rathia - projet Rillé-Hommes HOm) pour la prochaine découpe.

Le prix est légèrement plus cher que la découpe laser acier car le gaz utilisé n'est pas le même (j'ai fourni la matière pour cette prestation).

Si si, la découpe est bien droite, comme le dit Cyril . Je viens de vérifier sur les pièces en 2mm.

J'utilise beaucoup de découpe laser acier, et jusqu'à 5 ou 6mm je n'ai pas de problème de droiture (ça dépend de la fonction bien sûr). Je ne reprends d'ailleurs jamais ces pièces en fraisage. Sur des pièces en 8 ou 12 d'épaisseur je reprends en fraisage car là ça part en free style. Mais la découpe laser permet de faire une ébauche.

Enfin, la droiture dépend aussi de la qualité de la machine à mon avis.

Intéressant
Nous avons eu aussi a Romainville une conversation intéressante sur les nouvelles machines 3D qui œuvre maintenant directement en volume avec une résolution de 10 µ.
Nous sommes parait-il d'après les pros sur une année charnière qualitativement parlant entre l'injection plastique et la 3D.Tout va très vite .

Effectivement, je suis cela surtout auprès des start-up qui font du crowdfunding, il y a là une quantité d'innovation qui laisse rêveur.
On commence à en voir le résultat avec des machines à prix presque abordable telle que :

Form lab couche de 25µm pour $3300

ou encore cette machine avec 0,1 µm de résolution OWL pour $4900

Ce qui commence a inquièter pas mal de pros les" grands " car les injecteurs plastique Chinois
n'accepte plus de série en dessous de 5000 pièces concurrence oblige et les "artisans" obligés
de coller a la technologie pour satisfaire leurs clients, trouvant dépassés et couteuses les
productions 3D actuelles avec des machines de plus de 4 ans.
Bref pas simple........

Mais passionnant

Oh oui...... surtout lorsque l'on voit certains protos comme la Crampton d'Est Modèles en VN sa rame sur pneus était déjà superbe mais là c'est du top niveau
en conception l'embiellage a double excentrique ! Discussion en Novembre, études en Janvier proto en Avril !

Et donc, l'engin est entierement conçu en 3D et fabriqué avec une imprimante ? Chapeau... Maintenant, il est même possible de faire directement des piéces en métal.

Seuls la caisse de la loco et du tender sont en impression 3D, le châssis est en maillechort réalisé en photodécoupe "classique" la motorisation est dans le tender. Tout est bien sur étudié en CAO, les fournisseurs sont ceux que l'on connait: Drim3D, Exella…

Drim 3D a plat pour le proto la caisse sera faite d'un seul bloc en résine 3D avec une des toute dernière machine (fournisseur non déterminé)
Machine livré avec embiellage monté s'assemble pour le chassis par pliage uniquement.

3DMetrique a écrit:Effectivement, je suis cela surtout auprès des start-up qui font du crowdfunding, il y a là une quantité d'innovation qui laisse rêveur.
On commence à en voir le résultat avec des machines à prix presque abordable telle que :

Form lab couche de 25µm pour $3300

ou encore cette machine avec 0,1 µm de résolution OWL pour $4900

La stéréolitho est, à l'heure actuelle, la technique qui permet la meilleure résolution.
Je me pose, et je ne suis pas le seul, une question : quelle est la duré de vie de la résine non polymérisée ?
Un modèle de 150 x 150 x 200 mm représente un volume de 4, 5 l si je ne m'abuse. Le volume de résine que contient la machine est forcément plus grand, disons dans les 6 ou 7 litres.
Sauf à avoir beaucoup de pièces à usiner, cette résine peut rester dans la machine quelque temps et devenir inutilisable.
D'où la question, pour une utilisation personnelle naturellement car on en trouve à 3000 €, de la tenue dans le temps de ce produit. Et par la même occasion du modèle récupéré.
L'ABS ou le PLA sont bien connus, les acrylates beaucoup moins.

Je suis tombé un jour, et par hasard, sur ce fil, mais ne pensais pas avoir moi-même à m'y intéresser à ce point.
- Est-ce envisageable de découper au laser un joint de culasse en laiton reçuit de 2 mm d'épaisseur, de dimensions extérieures 350 Mm x 220 mm environ, d'alésage 110 mm, selon modèle ci-dessous ?
- Si oui, est-ce possible d'en réaliser 3 en une seule fois afin d'anticiper d'autres besoins et de réduire le coût unitaire ?

Mon but est d'offrir à un musée de la mine une solution pour réparer du moteur diesel Piquand en vue de faire tourner au moins le locotracteur qui balade ses visiteurs.

Cela ne devrait pas poser de problème, il fautdra faire un plan précis et en tirer un fichier de contours 2D de type dxf. On peut trouver un prestataire sur le web en tapant "découpe laser laiton petite série".