Re: Du côté des Trains d'Antan
Posté: 22 01 2018 à 01:41
MA photo préférée de la "41".
M. Renaud photographie la Mallet Corpet au dépôt de Loudéac, lors du chargement de charbon avec des paniers.
Présentation :
N° Corpet 1411, commandée par Mercier pour les chemins de fer du centre, le 01.11.1911, sortie des ateliers le 29.09.1913, livrée à Cusset et numérotée C n°103 - 42 tonnes - effort de traction 7883 kg.
Pendant la première guerre mondiale, cette série de cinq machines (N°1409 à 1413) échappe à la réquisition, alors que les militaires mobilisent toutes les machines puissantes (par exemple les 020+020T SE du département voisin de l'Allier) pour la 10éme section de chemin de fer. La C n°103 est retirée du service par le réseau du Centre dés 1919, avec un faible kilométrage : la machine attaquait la voie, elle était peu appréciée par les équipes de conduite.
10 ans plus tard, mise en vente en 1929, elle est achetée en 1931 par la RDTA (Ain), puis arrêtée vers 1933.
En 1937, cette Mallet est rachetée pour le Blanc-Argent, où elle est numérotée BA n°103. Elle y roule à nouveau très peu et elle est mutée sur le PO-Corrèze le 05.11.1946, où le numéro 41 lui est attribué. Pendant ce temps, ses soeurs poursuivent leur existence sur le réseau Abidjan-Niger. A nouveau, cette Corpet roule peu sur la Corrèze, même si au cours de marches d'essais elle démontre sa puissance (un compte-rendu est même publié dans le N°194 de Loco-Revue).
Enfin, elle arrive sur le Réseau Breton en juillet 1953, où elle est garée. Finalement, après être passé par les ateliers de Carhaix, qui la révise entièrement et augmente son autonomie (soute à charbon aggrandie), la Mallet Corpet reprend du service au mois de janvier 1959. Elle fera l'essentiel de sa carrière bretonne sur la ligne Loudéac-la Brohinière, avant d'être radiée en 1967.
Rappelons que les 030+030T Mallet Piguet lors de leur sortie d'usine étaient les machines métriques les plus puissantes d'Europe. Elles ont accompli un service sans failles sur le réseau Breton.
M. Renaud photographie la Mallet Corpet au dépôt de Loudéac, lors du chargement de charbon avec des paniers.
Présentation :
N° Corpet 1411, commandée par Mercier pour les chemins de fer du centre, le 01.11.1911, sortie des ateliers le 29.09.1913, livrée à Cusset et numérotée C n°103 - 42 tonnes - effort de traction 7883 kg.
Pendant la première guerre mondiale, cette série de cinq machines (N°1409 à 1413) échappe à la réquisition, alors que les militaires mobilisent toutes les machines puissantes (par exemple les 020+020T SE du département voisin de l'Allier) pour la 10éme section de chemin de fer. La C n°103 est retirée du service par le réseau du Centre dés 1919, avec un faible kilométrage : la machine attaquait la voie, elle était peu appréciée par les équipes de conduite.
10 ans plus tard, mise en vente en 1929, elle est achetée en 1931 par la RDTA (Ain), puis arrêtée vers 1933.
En 1937, cette Mallet est rachetée pour le Blanc-Argent, où elle est numérotée BA n°103. Elle y roule à nouveau très peu et elle est mutée sur le PO-Corrèze le 05.11.1946, où le numéro 41 lui est attribué. Pendant ce temps, ses soeurs poursuivent leur existence sur le réseau Abidjan-Niger. A nouveau, cette Corpet roule peu sur la Corrèze, même si au cours de marches d'essais elle démontre sa puissance (un compte-rendu est même publié dans le N°194 de Loco-Revue).
Enfin, elle arrive sur le Réseau Breton en juillet 1953, où elle est garée. Finalement, après être passé par les ateliers de Carhaix, qui la révise entièrement et augmente son autonomie (soute à charbon aggrandie), la Mallet Corpet reprend du service au mois de janvier 1959. Elle fera l'essentiel de sa carrière bretonne sur la ligne Loudéac-la Brohinière, avant d'être radiée en 1967.
Rappelons que les 030+030T Mallet Piguet lors de leur sortie d'usine étaient les machines métriques les plus puissantes d'Europe. Elles ont accompli un service sans failles sur le réseau Breton.