N St. Cergue La Cure Morez ....

[Abran]

Du côté de Morez ....Entre les Rousses et Morez. Vestiges du Nyon St Cergue La Cure Morez ....

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Sur les derniers clichés on apperçoit nettement la suspension transversale avec ses isolateurs et la griffe pour saisir le fil de contact ....

[Decau88]

Il fut un temps ou il était question de remettre en place une partie du tronçon sur le secteur des Rousses. Dommage que cela n'ai pu voir le jour

[rail1435]

Génial, ces traces de la suspension pour la ligne de contact.
La 1 est probablement le tunnel des Barres. Les 2, 4 et 5 le tunnel de Turu. Les autres, Abran le sait. J'y ai passé souvent, mais sans m'arrêter.

[MGO 825]

Bonsoir Abran

S'il n'y a rien de prévu dans l'immédiat entre Morez et Les Rousses , un projet semble en bonne voie pour rouvrir la section La Cure - Les Rousses . Tapez : " Nyon Saint Cergue La Cure 13 Octobre 2007 " et cliquez sur " monjura.actifforum.com " . Un beau reportage ( découvert tardivement ) . Transports frontaliers et tourisme au rendez-vous . Peut-être pour 2015 ... avec un nouveau dépôt et de nouvelles rames .

[rail1435]

La reconstruction de la ligne La Cure - Les Rousses revient de temps à autres sur le tapis, mais je n'ai rien lu ou entendu de nouveau depuis 2 ans.

[Abran]

Effectivement entre la Cure et les Rousses ce n'est pas bien loin (avec toutefois 1 radar) et il y a de la place ..... Le tronçon Suisse se porte bien ....

[Abran]

A comparer avec le temps ou les anciennes automotrices ....

[récup'61]

Le temps où les anciennes motrices...
Assuraient cahin-caha, un service renforcé en hivers. Bien que plus qu'usées, elles étaient là et l'équipe à l'atelier se démenait sang et eau pour qu'elles roulent. Je me souviens d'intervention sur les résistances un samedi matin sous la pluie, d'un régulateur (central) bloqué, un 31 décembre où le repas familial fut interrompu pour prêter mains forte à cette réparation. Des moteurs de traction sorti au palan à chaîne à la force de l'hommes. Le levage des motrices avec des vérins à vis et à manivelles. 13 hommes requis douze qui tournaient et un qui commandait. L'atelier mécanique était digne des <<Brigades du Tigre>> et il y avait même un <<Faivre>> et un <<Clémanceau>>. En hiver, le lundi matin l'eau de la meule était gelée!
J'y étais gamin et j'ai grandi parmi ces véhicules et j'allais remplir les burettes et passer les outils, j'y ai appris le métier bien avant de commencer mon CFC ( CAP pour les français).

[YVES]

vivement la suite !

[récup'61]

L'objet de mon propos tendait à prouver que le N St C M du temps du matériel d'origine tournait <<par lui-même>> et si des "Hautes Instances" ne l'avaient pas menacé, tout comme d'autres Cies privées de chemin de fer, son personnel dévoué et le trafic de l'époque étaient suffisant. Dès l'apparition de la neige jusqu'à la fin de la saison de ski, c'était le << grand service >> tout le matériel était sollicité, y compris les deux "Jacqueline" avec leurs bancs longitudinaux et les bogies provenant des ex C F de la Haute Saône...
Mais voilà, on voulait rationaliser et c'était le tout à la route! Une société de car privé voulait se développer et cherchait à reprendre le trafic voyageurs; heureusement beaucoup croyaient et défendaient le RAIL!
Le N St C M dû aussi sa survie au fait qu'il possédait 7 automotrices: 5 suisses et les 2 françaises héritées en 1958. Aussi il ne dû jamais faire appel à un service de substitution (routier) pour assurer le service. J'ai même vu les trains du soir assuré par une automotrice ne roulant que sur 2 moteurs; (2 H S) ça montait à 25 Km/h , mais le train était là...
L'histoire racontée sur le topic que j'avais commencé, concernant les guêpes dans le tuyau du téléphone se déroulait sur cette ligne...
Salut.

[rail1435]

Lors de essais de transfert sur route, les cars n'ont pas pu tenir l'horaire. Les paysans avaient baladé leurs tracteurs et leurs chars de foin, les forestiers leurs remorques chargées de grumes. Les autorités ont alors compris l'incomparable avantage du site propre quasi-intégral et on choisi le maintien de la ligne, avec conversion en 1500 V=.

[Abran]

Quiconque a suivi la route qui longe la ligne depuis les Rousses jusqu'à Morez s'est certainement posé la question de savoir comment les automotrices escaladaient de telles rampes en courbes serrées qui plus est .... J'aurais apprécié d'être en cabine afin de connaître les valeurs du Voltmètre et de l'Ampèremètre ....

[rail1435]

Salut Abran. Il suffisait de demander:

Précisons que la tension nominale était de 2200 V=.

[MGO 825]

Bonjour rail1435

Avec des déclivités en 60 pour mille , la vitesse en ligne me semble honnête pour du matériel de 1924 .

[récup'61]

Très intéressant ce tableau.
Il faut savoir qu'il n'y avait pas de sous-station d'alimentation sur France. C'est celle de St Cergue qui fournissait le courant grâce à deux groupes tournants.* Donc Morez se trouvait en "bout de ligne" d'où les 1700 volts.
L'automotrice 1 (française) est devenue l'ABDe 4/4 3 à sa cession, reconnaissable avec son fourgon central et pas de wc. C'est la seule qui avait 16 sabots de frein et des bogies plus lourds donc.
Si vous remarquez le poids de la composition env 55 tonnes et la motrice avait 400 cv pour 36 T. Si l'on compare à l'Annemasse-Sixt les motrices seules étaient déjà plus lourdes et moins puissantes!
*Sur la partie suisse, un des ancien directeur préconisait d'assurer les trains du soir sur deux moteurs seulement afin, pas seulement d'économiser le courant, mais de permettre de faire tourner qu'un groupe à l'usine.
D'ailleurs les automotrices 5 et 6 avait été commandées dans la configuration B-2 ,puis rapidement équipées d'un second bogie moteur tant les performances étaient faibles!!!
En 1956-58 les motrices avaient été allégées en supprimant la <<métadyne>> abaissant la tension d'éclairage et de chauffage de 2200 à 300 volts. Tout les circuits furent modifiés en 2200 V série. On avait pas peur .