Chose promise...
Voici donc le cheminement le plus exact possible entre la gare d'échange d'Arles-Trinquetaille et les-Saintes-Maries-de-la-Mer.
J'ai méchamment galéré entre Pioch-Badet et Maguelonne, vu que ça passe au milieu de nulle part comme d'habitude.
Mais par dessins superposés entre mon fond de carte et la fonction "Comparer" où le tracé sur la vue aérienne est très net
, j'ai réussi à m'approcher au plus près de la réalité, je pense.
Attention les pieds, ça fait 1,74 Mo. Limite carton rouge :
Comme je n'ai pas travaillé dans l'ordre chronologique
, il faut rappeler que c'est la 2e ligne créée, juste après celle menant à Salin-de-Giraud qui est la plus ancienne (ouverture le 09 avril 1892) :
Ouverture : le 15 août 1892, électrifiée le 25 avril 1932
Fermeture : Voyageurs et Marchandises le 1er octobre 1953
Cette ligne se détachait à l'origine de celle menant à Salin, à la bifurcation de la Cappe. Mais l'importance du trafic a nécessité de séparer ces 2 lignes depuis cet arrêt jusqu'en Arles, entre 1928 et 1932 (dates de début et de fin des travaux d'électrification ; ça s'est fait en même temps) : c'est la vue aérienne figurant dans le coin à droite, qui montre les voies parallèles.
J'ai fait figurer sur la partie moderne de la carte les gares encore visibles sur place.
J'en avais repéré certaines dans les années 2010 ou 2012.
À noter que toute la Camargue peut être étudiée pour l'année 1942 de façon assez détaillée. D'ailleurs le cliché joint aux cartes en est extrait après grossissement. Mais pas vu de camions Saurer
.
Et maintenant, graudodo
dans un terrier tout frais : 22° dans la maison
, l'a plu toute la journée...