Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

freins à levier
freins à sabots
freins à vapeur
freins à vide
freins Westinghouse
qui veut développer!!!!

Très bon sujet!!!! pas ce soir, mais ça viendra.

Freins à patins
Freins à solénoïde

en parlant de patins
"au lieu de sabots sur les bandages,on a quelquefois employé des patins frottant sur le rail,et portant sur le poids de la locomotive; ce systéme est à la fois compliqué et peu efficace,car le poids qu on peut reporter sur les patins est le poids suspendu de la loco
de sorte qu on ne freine qu une fraction du poids total"

vous en avez oublié un bien connu des Ecomiséramodélistes : le frein à" servo-dépression nerveuse"

Ce que vous présentez comme un inconvénient pour une hl est un avantage pour une motrice de tramway...

N'oublions pas la/le frein-gale, plus souvent utilisé en vélo, il est vrai...

Frein Denne
Frein Pieper

je n ai rien contre toutes formes de freinage
mais j aurais du mettre dans le titre soit en vigueur sur sncf
mais plus sur voie metrique et etroite en France
pour ce qui est de ma modeste experience en voie metrique
je n ai utilisé que 2 formes de freinage
le frein vapeur
le frein Westinghouse
et bien sur le frein à main à vis

Le frein sur rail, est obligatoire pour des pente dépassant 50 %o, on utilise soit des patins métalliques, éventuellement striés (motrices PCL)
ou avec des briques de carborendum incerrées (Morez - La Cure)
Mais très vite on préféra le frein électromagnétique ou dit à solénoïdes. Là, c'est la force magnétique qui attire les patins sur le rail et en augmente l'efficacité. De surcroît il peut être autonome lorsqu'il est connecté en dérivation du frein réhostatique... c'est à dire qu'on prélève une partie de la tension dans les résistances pour activer les dites solénoïdes; ainsi en cas de coupure de l'alimentation électrique, perche qui "décâble", ce frein d'urgence est toujours opérationnel.
Sachez que sur le tramway de Beaucourt (usine Japy) il était fait usage d'une béquille anti-recul, comme sur les premiers trolleybus en Suisse (ligne Fribourg Favargny) et quelques camions de livraison, au début de l'ère automobile...
Je pense qu'il faut faire une première distinction entre les freins agissants sur les roues ou les axes (freins à disques ou tambours) et ceux ayant une action séparées par exemple: rails, rails complémentaires, crémaillères, longrines etc
A bientôt.
NB. Le frein-gale n'existe bientôt plus, depuis qu'il existe des boissons énergisantes, tendant à donner dez'ailes et là on rentre dans le domaine de l'aviation!

J'ai comme un doute...

...c'est à dire qu'on prélève une partie de la tension dans les résistances pour activer les dites solénoïdes; ainsi en cas de coupure de l'alimentation électrique, perche qui "décâble", ce frein d'urgence est toujours opérationnel.

Un solénoïde non alimenté n'est rien d'autre qu'un bout de ferraille entouré de cuivre, comment cela peut-il freiner quoi que ce soit ???

Précision: -La tension prélevée dans les résistances provient des moteurs qui tournent en génératrice, donc produisent un courant qui est dissipé dans les résistances afin de freiner réhostatiquement le véhicule ou convoi. Donc s'il y a courant dans les résistances, il y a différence de potentiel, donc une tension suffisante soit pour alimenter les sabots magnétiques soit les solénoïdes des remorques (de tramways) Vu?

Dans les années 30, lors de la course aux propositions de fourniture d'autorails aux petits réseaux, par toutes sortes de constructeurs (Renault, De Dion, Somua, Berliet, Decauville, Michelin, Billard, et plein d'autres) pour une alternative économique à la vapeur, beaucoup des modèles proposés comportaient un "frein d'urgence" tel que ci-dessus, c'est à dire un électro-aimant de chaque coté en bas de caisse, + magnétique à une extrémité et - à l'autre bout, au repos très proche du rail, qui descendait sur celui-ci et était alors alimenté par la batterie du véhicule. C'était "à la mode", celui qui n'avait pas cela à son catalogue ne voyait même pas son offre lue.
Mais en pratique, cela s'est avéré marcher très mal, peu d'efficacité de freinage (pourtant "d'urgence"), grave déstabilisation du véhicule si l'un des cotés était plus adhérent que l'autre, et détérioration parfois importante de la voie, même dangereuse (en passant sur un aiguillage par exemple).
Que je sache, tous les dispositifs de ce genre (sur les autorails s'entend) livrés ont plus ou moins rapidement été démontés et supprimés des véhicules.
Peut-être il y a des exceptions ?

Les Billards les ont conservés, je n'ai par contre jamais entendu parler de ce système sur d'autres engins Sur les VFV, les deux Billard actifs les ont encore et fonctionnels
Que je sache, ils n'étaient pas présents sur les DeDion (à essieux ou bogies) ni sur les B&L pourtant concurents directs…

Il y a encore

• les freins à bande
• Les freins à mâchoires sur le rail
• L'ouverture des fenêtres

BG