Tous nos engins moteurs sont déjà équipés d'un système de contrôle du frein de sécurité : les tracteurs diesel ont un compresseur, les 4 locomotives à vapeur ont une bouteille d'air à 200 bars avec détendeur à 6 bars.
Les matériels remorqués sont équipés d'un frein de sécurité serré au repos par des ressorts, la pression de 6 bars dans la CG permet le dé-freinage. Il n'est pas progressif et ne sert qu'en cas d'immobilisation ou de freinage d'urgence, il s'active aussi en cas de rupture d'attelage : il sert d'anti dérive, c'est sa raison principale.
Le freinage en service est assuré par l'engin moteur en respectant le rapport 1 à 3 entre la rame et l'engin tracteur (on reste même plutôt aux alentours de 1 à 2).
Mon but est de remplacer la bouteille d'air par un ensemble batterie-compresseur dont le coût dépasse de peu celui d'une seule recharge de bouteille ! Une fois en ligne, le compresseur ne fournit en fait que l'appoint nécessaire au remplacement de l'air perdu lors des remises en tête... ou des fausses manœuvres de boyaux pouvant conduire à vider accidentellement la bouteille... c'est alors la détresse. Le compresseur, lui, peut réalimenter tant que la batterie est suffisamment chargée, même s'il y met le temps car le débit n'est pas extraordinaire, cela va toujours plus vite que d'attendre le secours.
Bien sûr, si la batterie est à bout de charge, on revient au problème initial mais une batterie de 60Ah permet en théorie deux heures de fonctionnement continu ! L'étape d'après sera de produire sur la loco le courant de recharge de la batterie...
Mettre le compresseur dans une voiture ne change pas fondamentalement les données du problème.
L'idéal serait de pouvoir équiper les locomotives de compresseurs à vapeur, mais là le coût dépasse nos possibilités budgétaires.