Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Après votre discussion et la lecture des documentations, j'ai compris le suivant:

La vitesse de rotation du moteur thermique est réglé simplement par l’explosibilité de la mélange. La vitesse de rotation du générateur, qui donne la puissance électrique, est réglé par la vitesse de rotation du moteur thermique. Et le moteur électrique consomme l'électricité produit. Dans ce système la vitesse se règle lui-même selon la puissance électrique existante. Si le conducteur augmente la explosibilité de la mélange, la vitesse de rotation du moteur thermique augmente, la vitesse de rotation du générateur augmente, la puissance électrique augmente, la loco accélère. Et (par exemple) si le train passe d'une rampe d' 1% à 2%, la vitesse se réduit à la moitie, si le conducteur n'augmente pas l'explosibilité de la mélange.

Il y a un truc que je ne comprends pas : pourquoi le locotracteur n'avance pas dès que l'on démarre le moteur diesel si tout est lié ?

Salut Nico,
le moteur thermique est lié à la génératrice mécaniquement mais la liaison génératrice-moteur électrique est elle, électrique et il doit y avoir un contacteur de couplage des 2 dans le circuit qui permet de laisser tourner le moteur thermique sans alimenter le moteur électrique. Je suppose d’ailleurs que, vu l'age des engins, "l'excitation" de la génératrice, qui permet, de même que sa vitesse de rotation, de faire varier sa tension de sortie et donc, celle aux bornes du moteur électrique, doit être régler manuellement et que le conducteur devait "jouer avec ces 2 paramètres pour faire varier la puissance disponible.

Si je le comprends bien, avec le moteur thermique au ralenti, l'exciation de a generatrice ne suffit pas pour mettre les moteurs electriques en marche.

Herbert

Bien si! S'il n'y a pas d'interrupteur sur le circuit électrique...
Par contre, j'ai cru lire qu'il s'agissait d'une dynamo auto-exitée, sans réglage auxiliaire de l'excitation.
Donc, dans ce cas, il faut de toute façon un commutateur pour inverser le sens de marche, cet appareil peut également faire office d'interrupteur sur le circuit électrique, ce qui permet de laisser "chauffer le diésel" avant l'effort moteur.
Si je me rappelle l'affaire, sur un AIA AIA 62 000, un conducteur était descendu pour manoeuvrer la plaque tournante, mais n'avait pas mis à 0 l'inverseur et seulement serré le frein direct (de manoeuvre). Pendant qu'il mettait la plaque en face, le frein à air ayant légèrement lâché, malgré que le moteur diésel tournait au ralenti et l'auto-excitation agissant, cela suffit pour mettre en mouvement l'engin qui est tombé dans la fosse de la plaque tournante!
Je ne me rappelle plus dans quel gare ou dépôt cela est arrivé; peut-être quelqu'un peut préciser le lieu?

242 GELSA a écrit:Salut Nico,
le moteur thermique est lié à la génératrice mécaniquement mais la liaison génératrice-moteur électrique est elle, électrique et il doit y avoir un contacteur de couplage des 2 dans le circuit qui permet de laisser tourner le moteur thermique sans alimenter le moteur électrique. Je suppose d’ailleurs que, vu l'age des engins, "l'excitation" de la génératrice, qui permet, de même que sa vitesse de rotation, de faire varier sa tension de sortie et donc, celle aux bornes du moteur électrique, doit être régler manuellement et que le conducteur devait "jouer avec ces 2 paramètres pour faire varier la puissance disponible.

Salut Jean-Yves,
Ouf, je suis rassuré !
Merci,
Nicolas.

Selon les écrits de la firme Gebus, le mecanicien n'a rien d'autre à
manipuler que l'accelerateur. Avec le moteur thermique tournant au
ralenti, la generatrice auto-excitée produit seulement un courant tres
faible qui ne suffit pas pour mettre les moteurs électriques en marche.
Avec l'augmentation de la vitesse du moteur thermique, l'excitation monte
et donc le courant, et le locotracteur demarre. En raison de
l'auto-excitation, le courant et la tension changent selon la
sollicitation de moteurs électriques et donc du moteur thermique (la
relation courant/tension doit être differente selon la vitesse de rotation
des moteurs electriques et l'effort de traction, et cela independamment de
la vitesse du moteur thermique) et sans aucune Intervention du mecanicien.
Bien sur, il y a un inverseur de marche, mais seulement pour changer le
sens de marche!

Herbert

Ce qui me chagrine dans ces explications, c'est ce qui se passe lorsqu'on se trouve dans une pente, le conducteur réduit la vitesse du moteur diesel et le moteur électrique, toujours alimenté tourne en dynamo?
Avec un Moyse, l'excitation de la dynamo s'inversait et le volt-mètre passait en dessous de 0.
A ce moment là, il fallait de mémoire, couper immédiatement l'alimentation des moteurs et réduire la vitesse du moteur, remettre des gaz et attendre que la tension remonte dans le "bon sens".

J'ai demandé un des mes copains du Club 760 (nous possédons plusieurs GEBUS), voici le réponse:

entre le moteur thermique et le générateur il y'a un embrayage, qui s'ouvre, si le moteur fait moins que 2000 tours/min.

il y'a deux possibilités pour l’influencer : (1)il est influencé par le régleur, des qu'il est en vitesse zéro, l'embrayage s'ouvre ou (2)par la vitesse de rotation, des les rotations sont moins que 2000 tours, il s'ouvre automatiquement.

deuxième chose à ajouter : il y'a un bouton pour changer la direction du courent entre le générateur et le moteur: c'est la manière pour changer la direction de roulement

récup'61 a écrit:Ce qui me chagrine dans ces explications, c'est ce qui se passe lorsqu'on se trouve dans une pente, le conducteur réduit la vitesse du moteur diesel et le moteur électrique, toujours alimenté tourne en dynamo?

si le train rente dans une pente, le conducteur ne fait rien. Le moteur électrique tourne le générateur, le générateur produit toujours la même quantité d'électricité, le moteur électrique (et donc le train) ralentit à cause du poids en plus.