Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Petite question concernant les trains de "fret" sur le Vivarais,est-ce que chaque rame comportait obligatoirement un fourgon de type DD en queue,d'après les nombreuses photos à disposition,j'ai bien l'impression que c'était normaliser voir indispensable dans les roulements?

Le sujet est évoqué dans le Tome 2 "Train à vapeur et autorail " de Guy Durrenmatt et Roger Dugua, au chapitre 9 page 95 et 96. En résumé:

Au début de l'exploitation et donc avant l'équipement de tous les wagon avec des freins à air comprimé, c'était la locomotive seule qui pouvait assurer le freinage dans les fortes pentes.

Plus tard, le fourgon placé en queue de convoi permettait, dans les descentes importantes de ralentir ou stoppper le train suivant un code établi, donné par le mécanicien en cas de besoin (sifflets)

Le fourgon était équipé d'un freinage mécanique commandé manuellement par un agent désigné responsable de cette manoeuvre qu'on appellait alors le "serre frein".

La guerite permettait au "serre frein" de voir l'ensemble du convoi.

Dans le tome 2 il y a quelques petites anecdotes sur son utilisation


Sur certaine photo, un fourgon avec guérite est placé juste derrière la locomotive mais j'ai remarqué qu'à chaque fois c'était sur des portiosn del ignes à faible pentes. Autrement et en effet, dansz les portion en fortes pentes on retoruve le fourgon en queue de convoi

La wagon cage à poule BCfv devait avoir le même usage pour les trains de voyageur j'imagine

Bonne année à tous !

En effet ces fourgons étaient présents pour des raisons de freinage car à l'origine les wagons marchandises n'étaient pas freinés, il faut attendre les livraisons du "scond réseau" en 1902 pour avoir des wagons marchandises freinés.

Petite rectif tout de même : les trains n'étaient pas équipés du frein à air mais du frein à vide. Seuls les autorails De Dion et Billard avaient le freinage à air.

Bonjour à tous !

Au sujet de l'emploi et de l'omniprésence des fourgons DD sur le Vivarais jusqu'à la fermeture d'octobre 1968, Il y une question que je me pose souvent...

Est-ce que la présence (quasi ?) systématique de ces fourgons ne serait-elle pas liée à la présence, jusqu'au bout de l'exploitation commerciale, d'un chef de train (et non d'un simple "serre-frein") quelle que soit la nature du train (voyageurs ou marchandises, présence de wagons non freinés ou pas) ? y compris après que les vigies aient été "obturées" et qu'on ait créé, en compensation probablement (et uniquement sur le Vivarais), les fameuses fenêtres latérales pour donner un peu de "jour" dans le fourgon en hiver quand les grandes portes sont fermées ?

Ce qui ne semble pas avoir été le cas (par exemple) en Lozère à la même époque (années 60) où l'on voit des trains complets de tombereaux mais plus le moindre fourgon... d'où une question subsidiaire : Y avait-il encore des chefs de train sur les trains de marchandise sur le Vivarais et/ou en Lozère dans les années 60 ?

J'ai vu Malzet aujourd'hui et on a eu l'occasion d'en parler.
Il pense la même chose que moi à savoir que ces fourgons étaient surtout présents pour le chef de train, qui pouvait voyager plus agréablement que si il était dans un wagon quelconque, voire pire la machine, et qui pouvait surveiller son train.

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Pour moi la nécessité du fourgon est due à la présence du chef de train qui a la responsabilité de la desserte et de la tenue des documents qui accompagnent les wagons (et jusqu'à l'arrivée du frein continu automatique du serrage des freins de son véhicule).

L'absence de fourgon en Lozère pourrait être due au fait que les trains vu dans les années 60 sont en grande majorité des trains complets où le chef de train a de fait perdu sa raison d'être, la réduction du personnel pour raison économique faisant le reste.


Pierre.

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Dans le bel ouvrage "Le CF Départemental de la Lozère", bon nombre de photos montre les convois de marchandises, effectivement sans fourgon.
Toutefois, la cabine des locotracteurs semble être occupée par 1 ou 2 personne en plus du conducteur, ce personnel aidant aux manoeuvres effectuées dans les gares expéditrices ou réceptionnaires de marchandises.

Sur une photo d'un convoi remontant à vide de Sainte Cécile vers Florac, on peut même voir un agent debout dans un tombereau.

Merci à tous pour vos réponses!

Merci pour ces précisons... réglementaires !

Je ne pensais pas que quelqu'un ait ces documents sous la main, du moins sur le forum !

Woah ! Merci pour tout ces détails

Merci Christophe pour cette réponse précise

J'ignorais que des trains pouvaient circuler sans chef de train mis à part les autorails sur la fin de l'exploitation.

Gallavael/Malzet,
revenant de réveillon en rentrant au Cheylard, j'ai fait une petite halte à la gare de St Agrève, il y a devant la gare un fourgon DD en mauvais état et ouvert , ne craingez vous pas le vandalisme, il y a t-il un projet de restauration? (je me suis permis de prendre qq photos )
il n'a y a plus les plaques d'identifications (vol, ou pour se protéger d'un vol?), quel était son numéro?

Par contre la remorque messagerie à ses côté et de toute beauté

d'avance, merci pour les infos.

Merci Gallavael et .... surtout Malzet
Ton érudition CFD me ravira toujours!

Toujours pas de nouvelles des consignes de croisement à Mazoyer?

Au fait, meilleurs voeux à tous !

Bonsoir,

Je suis passé il y a un mois à St. Agrève où il n'y avait malheureusement que la remorque messagerie garée devant le BV. Par contre, il y a une année jour pour jour, j'ai photographié au même endroit un fourgon qui ressemble furieusement au tien. Il portait le numéro 2603.



Je profite de vous adresser mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Ian

je n'ai pas fait attention à ce numéro qui se situe apparemment à l'intérieur, mais au vu des photos, c'est bien le même fourgon.