Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

C'est quoi cette "bestiole"... ... SIXTIFS propose : la petite sœur de Pistache!..cela aurait été trop facile. Une petite confrontation purement visuelle (comme dirait l'inspecteur BOUREL ) met en évidence un gabarit bien plus petit pour la "bestiole"
Poussons un peu plus loin: analyse photométrique (comme dirait le commissaire MAIGRET ) en se basant sur la taille du quidam traversant la voie sans autorisation on peut en déduire....1er indice :c'est de la voie de cinquante
2eme indice :le gabarit de la machine s'établirait à environ 90 cm de large par 198 cm de hauteur...longueur difficilement estimable.
Du coup ressortons les catalogues de suspects possibles (comme dirait le préfet BERTILLON ) nous allons commencer par les susnommés et fortement suspects ......DECAUVILLE? POPINEAU? KOPPEL? et tant d'autres petits constructeurs de cette fin de siècle et début du suivant......l’enquête sera difficile mais nombreux sont les fins limiers sur PME.
Si vous arriver à me trouver des plans et des photos plus exploitables je vous promet d'en faire le modèle, et son tuto, à une échelle comprise entre le N et le G.....ou de manger mon chapeau... (c'est pas bon hein?)

020 Corpet système Brown Non, je déconne mais les pistons si c'est bien ce que l'on aperçoit semblent haut

Effet de perspective...peut-être, moi je ne les perçois pas si hauts.... plutôt a hauteur de la traverse avant.( je n'ai pas cité tous les constructeurs mais c'est évident ,Corpet est sur les rangs)
Dommage que ce scan soit si flou....mais ça pimente l'enquete
ET QUE L'INTRIGUE CONTINUE

Decauville, c'est un peu la réponse joker.
Car Decauville était autant colleur d'étiquette que fabricant réel.

En me basant sur la largeur d'épaules du personnage, je pense plutôt à de la voie de 60

Paramètre à prendre en compte: à l'époque le normand était d'une corpulence moindre qu'aujourd'hui

surtout en hauteur

Faut prendre au niveau des chevilles, ça, ça ne change pas…

Certes,j'ai arrondi mes calculs mais on est quand même plus proche de la voie de 50 que de 60...laissons donc ouvertes les deux hypothèses.
Il est vrai que les machines en voie de cinquante, en 1900, ne sont pas fréquentes, mais celles à gabarit restreint en voie de 60 non plus. A ma connaissance( très modeste...ma connaissance )Pas trace de machines anglaises dans les entreprises de notre région avant la première guerre mondiale ,donc je cherche plutôt coté machines allemandes qui se justifiaient par l'implantation de sociétés à capitaux germaniques présentes en nombre dans la région . Qui à l'époque produit ce genre de miniatures? Hanomag, Koppel, Hartman, Maffei, Jung, Hohenzollern, krupp, Krauss, Luttermoeller.....qui d'autre encore?

Il y a tout de même plusieur choses qui vont dans ton sens ( je pense que ce que j'ai pris pour des cylindre étaient un tache claire ) c'est que les caisses à eau semble courtes ce qui pourrait indiquer une conception allemande avec bâche sous la cabine et la forme des hublots qui fait penser à une O&K… mais bon, j'ai encore moins de connaissance que toi et je prends ça comme un jeu

It's a joke....it's a game....

Je pense que cela doit être une petite chose comme ça...
ou bien comme ça...
En tout cas ça reste dans ce genre de gabarit. Malheureusement je ne possède aucun document ou plan indiquant les cotes de ce type de machine.

Buffalo Bill a écrit:...
Si vous arriver à me trouver des plans et des photos plus exploitables je vous promet d'en faire le modèle, et son tuto, à une échelle comprise entre le N et le G...

... en tôle de boîte de conserves recyclée?
Sympa ton quizz. Avec le nom de lieu tronqué, cela ne facilite pas les recherches. Surtout que le Calvados, c'est grand, même si on ne soucie pas du Caen-dira-t-on.

c'est vrai que c'est 13 et 3 !!

Le nom tronqué de la localité est URVILLE.
C'est sur ou proche du trajet de la ligne des CF du Calvados reliant Caen à Falaise.

Buffalo part sur l'hypothèse que la photo mystère concerne la construction d'un téléphérique minier, et c'est bien dans la même zone.

Je pense qu'il s'agirait de la construction de la ligne des CF du Calvados, à un endroit proche de Gouvix.
La gare de Gouvix était dans la vallée, en contrebas du village de Gouvix.
S'il s'agit de la construction de la ligne des CFC ou d'un de ses embranchements, à voie de 60, pourquoi faire une voie de chantier à écartement de 50 cm ?
Sur la CPA mystère, la voie ne semble pas très bien dressée, mais les traverses semblent nombreuses pour une voie de chantier. De plus cela n'a pas l'air de voie portable.

Les deux lieux sont très proches

Les gares dans ce tronçon sont :
Bretteville-sur-Laize
Gouvix
Urville - Langannerie
et embranchement vers mine de fer
Saint-Germain-le-Vasson
Fontaine-le-Pin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le:Chemins_de_fer_du_Calvados

Premier suspect innocenté brillamment par Sixtif.... cette photo n'a pas été prise entre la sortie de la galerie d'URVILLE et les fours de grillage(Le relief géographique local ne le permet pas) d’où l'installation du transporteur aérien du pan incliné aux fours de grillage situés sur la plaine dans une zone desservie par le futur CF minier des mines de SOUMONT.
Hypothèse suivante avancée par l'inspecteur S..... les travaux préparatoires de la ligne des CFC. Mais là nous allons soulever une intrigue encore plus délicate: le matériel de chantier utilisé par les CFC pour la réalisation de la ligne. Aucune crainte de ce coté l'Inspecteur S..... a certainement un casier bien rempli sur le quidam (on demande à voir.. )
Autre piste :la stabilité des bords de la LAIZE, à nécessité un apport de ballast conséquent pour assurer les assises des embranchements et tiroirs vers les mines desservies.(mal et pendant peu de temps par les CFC....y a qu'à regarder la tronche et la faible capacité des fameux wagons coffres )( 9 mai 1904 : déclaration d'utilité publique pour un raccordement aux mines de fer de Barbery, Décembre 1904 : raccordement de 3 km vers le puits de Saint-Germain-le-Vasson (exploitation suspendue dès septembre 1907)À Urville, une estacade et des voies de chargement sont aménagées au débouché de la galerie. D’où l'ouverture de plusieurs carrières pour fournir le matériau, ce qui cadre un peu mieux avec l'usage fait de ce genre de locomotive et de voie portable.
Partant du fait que les mines de BARBERY étaient maitre d’œuvre de cette section (allant jusqu’à investir dans l'achat de cinquante wagons minéraliers à bogie.. ..commande visiblement restée sans suite après le rachat En 1909 par le groupe, August Thyssen et la construction de la ligne privée VN vers les hauts fourneaux de COLOMBELLES-MONDEVILLE ) ils étaient donc libres de choisir un prestataire indépendant et de la région. Ceci explique que l'on trouve "écho" de la présence de ce type de machine très "mobile" dans plusieurs carrières et chantiers de basse-Normandie. Celle que l'on peut identifier dans les carrières de NECY(proches de FALAISES) est d'un gabari plus imposant Quant à celle de PERRIERES......à suivre