Bonjour,
edouarddenis a écrit:[...] Ce capital était souscrit par la sncv et les pouvoirs publics concernés: communes traversées, provinces, parfois particuliers... Par ailleurs, l'exploitation était confiée à un fermier.
Juste deux petites précisions :
1. La SNCV n'était jamais actionnaire de ses propres lignes ! En général la clé de répartition des actions était Etat 50%, Province(s) 25%, communes 25%, très rarement quelques privés. Les actionnaires publics payaient leurs actions en 90 annuités, et si la ligne marchait bien ces annuités étaient couvertes par le 1er dividende. Les actionnaires privés devaient payer leurs actions en une fois.
Par contre, pour se financer la SNCV émettait des obligations, garanties sur les annuités des actionnaires publics.
2. L'exploitation était en général confiée à un privé, mais il arrivait que certaines lignes dont le rendement aurait été incertain, ne trouvaient pas de preneur de sorte que la SNCV exploitait par elle-même ces lignes. Selon la "bible" de Davies (100 years of the Belgian Vicinal) les lignes autour de Nivelles (cap. 106), les lignes du Borinage (cap. 127), Binche - Bersillies (cap.159), Olloy - Oignies (cap.160), Marbehan - Ste. Cécile (cap. 163), Châtelet - Fosse (cap.170) et Flobecq - Grammont (cap.183) ont été exploitées directement par la SNCV.
Dans les cours professionnels édités par la SNCV, il existait une brochure décrivant l'organisation administrative de la SNCV, avec le mode de création des lignes vicinales, le mode d'adjudication, le calcul des dividendes et des tantièmes des Administrateurs, etc. Très intéressant, il faudrait que je le scanne, le jour où je remets la main dessus !