par récup'61 » 18 10 2019 à 13:19
Il existait 5 systèmes, que je connais:
Le 1 er est que le haut de l'archet (appelé aussi lyre) est très souple, lorsqu'on change de sens de marche, le fils de contact se soulève légèrement et la contrainte déforme la partie supérieur souple, ayant passé le point dur l'archet bascule dans l'autre sens...
Le 2 ème, la partie supérieur est monté sur un système de ressorts verticaux et déployés en position normale. Lorsque la motrice change de sens, l'archet se rétracte sur les coulisses (compression des ressorts) et une fois passé le point de bascule, l'archet reprend sa longueur initiale.
Le 3 ème consiste a monter l'articulation de la lyre sur une sorte de parallélogramme déformable. Lors que la contrainte due au changement de sens s'opère, cette structure de déforme ( s'abaisse légèrement) et grâce a des ressorts reprend sa forme habituelle en mode traction.
Le 4 ème (Allemagne & Autriche) La lyre est montée sur un mini pantographe ( qui a un développement de 100 à 500 mm environ) et vous imaginez bien que le pantographe s'abaisse lorsqu'il y a un effort vertical sur l'archet.
Le 5 ème, j'en connais qu'un cas dans le monde, à l'Isle de Man, le Snaefell railway; les vidéo en disent long.
Il est vrai que là ou locomotives ou motrices changent régulièrement de sens de marche, on avait tendance à surélever la LC. Mais ces motrices ex Clermont-Fd à Bourges ont des archets très long, avec système "plongeur" n° 2.
NB. Je ne suis pas chez moi, donc je ne peux illustrer mes propos.