Tyrphon a écrit:Il semble que tout ce qui était en tôle mince ait pourri sur place et soit retourné à la terre.
Bah oui, c'est comme nos automobiles anciennes...
Cela dit, il est tout de même assez rare que la rouille soit sélective et fasse des trous bien rectangulaires, ou bouffe les embiellages :
Mais un ferrailleur, c'est là pour... ferrailler, et rares sont ceux qui conservent les pièces de choix intactes ou qui les mettent à l'abri.
Henri Malartre en a fait un musée. Mon "casseur" local conserve pieusement dans un hangar quelques "balladurettes" extraordinaires, qui sont pourtant censées ne plus pouvoir rouler car destinées à être détruites : bonjour la sauvegarde du patrimoine ! Trouvez donc une GS, une 204 ou une Simca 1100, voitures sans problèmes, dans des concentrations.
Même chose autrefois pour François Navarra à Marcheprime qui était plutôt branché industriel, ou Marc Léchelle à Vaux-Rouillac, qui sauva le locotracteur Brissonneau & Lotz (actuellement au MTVS) et pas mal de machines à vapeur fixes aux pistons et volants d'inertie impressionnants. Et il a encore des trésors dans ses hangars !
Et puis est-ce que dans les années 1960 une loco à vapeur de la fin du 19e siècle semblait présenter un intérêt historique ? Pas sûr...
Sinon, ça fait des machines à laver solides...