Pas si simple.
Évidemment, chaque ouvrier peut venir avec son véhicule perso pour éviter les transports groupés dans les véhicules d’entreprise.
Mais il est difficile, dans une journée de travail, de toujours respecter les distances de sécurité. Voire impossible lorsqu’il y a nécessité de se mettre à deux pour effectuer une tâche.
Ensuite il n'est pas aisé de mettre à disposition autant d'équipement lourd ou de sanitaire par ouvrier. Déjà que c'est pas des modèles de propreté en "temps normal"...
Enfin, le réfectoire, généralement un "Algeco" de 2,50 x 5 m extérieurs, doit être prohibé. Et comme les restos sont fermés et qu'on ne doit pas manger en extérieur...
Le patron de la Fédération Française du Bâtiment a dès le départ poussé un coup de gueule lorsqu'il a entendu que le "bâtiment travaillait en extérieur" donc pouvait continuer : si c'est vrai pour le gros-œuvre -"ouvrages d'art", voiries, réseaux d'alimentation ou évacuation, structure des bâtiments, charpente, couverture, ce qu'on appelle le "clos et couvert"-, dès qu'on pose des menuiseries, portes, fenêtres, il faut bien être à deux et assez proche.
Enfin, tout le monde sait que les plaquistes montent les cloisons à l'extérieur, avec le concours en simultané des menuisiers, des électriciens et parfois des plombiers. Que les peintres viennent faire leur travail. Et qu'ensuite on rentre les cloisons finies
!!!!
Y'en a encore un qui parlait de ce qu'il ne connaissait pas, et du coup on se demande si nous serons payé, malgré le fait que ce sont les maîtres d'ouvrage qui ont pris chez nous la décision d'arrêter les chantiers. Dame, ils sont responsables de la sécurité et de la santé des ouvriers, même s'ils nous délèguent la tâche de surveillance : s'il y a un problème, ce sont eux qui trinqueront !!!!
Désolé pour ce hors-sujet, mais ça me gonfle tellement, cette situation...