Voici mes photos de dimanche dernier à Pithiviers pour fêter le centenaire de deux Brigadelok (DFB).
Au dépôt :Arrivée en début de journée, j'ai pu goûter à l'ambiance matinale du dépôt avec ses odeurs d'huile, de graisse, de charbon... Bref, une vraie ambiance vapeur dans un dépôt encore dans son jus. Que demander de mieux. Pour l'échauffement du matin, remplissage des locs en charbon, en eau et, évidemment, une tournée
de graissage indispensable.
Première photo : les quatre machines réunies au dépôt. De gauche à droite : la 030T O&K n°19 des Chanteraines, la 040T Henschel n°4 de Pithiviers, la 040T Henschel du Creusot et la 130T Meuse n°9 de Pithiviers.
Voici d'abord la 030T O&K n°19 des Chanteraines construite en 1914. Il s'agit vraisemblablement du seul exemplaire de ce type subsistant en France. Remise en service il y a 4 ans, c'est la première fois qu'elle quittait ses terres parisiennes pour (re)découvrir le centre de la France (elle a servie aux Sablières de Nemours).
Le lampiste des Chanteraines en action.
Comme celle-ci est déjà suffisamment montée en pression, elle va assurer le premier train de la journée pour Bellébat.
Ensuite, la DFB de Pithiviers s'est faite retournée sur la plaque située au milieu du dépôt.
La plaque de la première centenaire (
http://www.heeresfeldbahn.de/lokomotiven/deutschland/brigadelok/236.html).
Puis c'est au tour de la DFB du Creusot de manœuvrer ...
... pour passer aussi à la plaque ...
... et ainsi se faire retourner.
La plaque de la seconde centenaire (
http://www.heeresfeldbahn.de/lokomotiven/deutschland/brigadelok/139.html).
On peut alors observer les deux centenaires côté boîte à fumée.
Et on peut aussi jouer au jeu des XX différences.
Il ne faut pas oublier la 130T Meuse qui monte doucement en pression à l'intérieur du dépôt. Grâce à la présence de hottes d'aspiration des fumées, on peut allumer une vapeur depuis l'intérieur du dépôt (par exemple sans être mouillé lorsqu'il pleut dehors).
Les deux locs de Pithiviers en service.
Il ne faut pas oublier les locotracteurs diesels toujours présents à Pithiviers. A gauche, le T 15 (HF50B) (
http://www.heeresfeldbahn.de/lokomotiven/deutschland/hf_50_b/330.html) et au centre, le T11 (HF130C) (
http://www.heeresfeldbahn.de/lokomotiven/deutschland/hf_130_c/296.html).
La carrosserie du T 15 n'est pas d'origine, elle a été remplacée. C'était un ancien locotracteur de mine et sa carrosserie montait beaucoup moins haut.
Le tableau de service du dépôt permet de connaître l'état du parc (le même que l'année dernière).
La 031T Decauville n°10 de Pithiviers attend sagement sa chaudière qui est partie en révision.
A côté du dépôt, on trouve la gare SNCF de Pithiviers qui n'est plus que l'ombre d'elle-même avec ses immenses installations désespérément vides.
A suivre...