Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Alain a écrit:
Les gens ont répondus.

Tu as changé de pseudo ?

05mogul05 a écrit:

Alain a écrit:
Les gens ont répondus.

Tu as changé de pseudo ?

Quelqu'un connaîtrai-t-il le poids (à vide) d'une remorque Billard R210 (sachant qu'un A80D fait 9,5 T ?)
D'avance merci

Faudrait demander aux VFV, ou aux CFV...
Les VFV ont fait le transfert depuis la Corse de la R 210 N° 212, donc pour l'acheminement le poids devait y être indiqué...

Autorail-222 a écrit:Quelqu'un connaîtrai-t-il le poids (à vide) d'une remorque Billard R210 (sachant qu'un A80D fait 9,5 T ?)
D'avance merci

"Les Chemins de Fer du Vivarais" de Jean Arrivetz et Pascal Béjui, seconde édition, page 141 :
Remorque type Billard R-210, 1 à 3 et 11 à 33.
Poids identique pour les deux sous-série : 5.65 tonnes

A tien ! un livre que je n'ai pas (et pourtant, j'en ai déjà pas mal à propos de cette ligne ^^)

Merci beaucoup !

C'est quand même "La Bible" des CFD Vivarais !
Tout ce qui a suivi, et dieu sait si la littérature abonde depuis les années 90, n'est bien souvent que redite. Tout au plus quelques précisions ou ajouts sur les secondes, voir troisièmes vies de la Galoche et du Mastrou.
En plus d'un éminent historien ferroviaire (et père) de ce réseau, le regretté Jean Arrivetz a toujours été un amoureux de la langue française et un fin littérateur. Ses ouvrages sont précieux, mais hélas, rares maintenant.

Pourquoi les T.I.V. ont-ils acheté des autorails Billard ? Le rapport de l'ingénieur en chef au conseil général d'Ille et Vilaine le 23 octobre 1934 sur la "Modernisation du réseau" :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... utomotrice
Un comparatif instructif sur les automotrices métriques proposées au département par les différents constructeurs.
Ce document met aussi en évidence un volontarisme politique du département d'ille et Vilaine face à la modernisation des "p'tits trains", alors que d'autres réseaux, à la même époque, sont fermés purement et simplement...

Je vais émettre un bémol sur le "volontarisme" du Conseil Général d'I&V

A lire la presse (Ouest-Eclair notamment), l'affaire traîna, et il n'y eut pratiquement pas d'investissements consentis entre l'achat des premiers De Dion et les Verney, et enfin les Billard.
Et comme bien souvent, l'achat des billard précéda de quelques années seulement la mise sur route d'une bonne partie des lignes

Je connais l'article de Ouest-Eclair, du 08.09.1932, intitulé "Au conseil général d'Ille-et-Vilaine - La question du programme d'accélération des chemins vicinaux provoque une vive discussion. Et les TIV sont mis sur la sellette" (facile à retrouver sur Gallica).
Attention aux débats entre la presse et les conseillers généraux, ou entre conseillers généraux, dans un département où les affrontements politiques furent vifs.

En Ille-et-Vilaine, un certain réalisme à prévalu, en décidant de fermer les lignes qui n'étaient pas rentables et en modernisant les autres.
Les TIV ne laissèrent pas leurs Corpet se transformer en ruines à vapeur. Les 030T n°87 (1934), 70, 71, 76, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85 (à partir de 1937) furent améliorées en 031T. Les TIV commandèrent 2 puissantes 040T, n°201 et 202, livrées par Corpet en 1931 (effort de traction à 12 kgs de pression = 6190 k).
La seconde série des Billards commandés, AM21 et AM26 à AM28, était parmi les automotrices plus modernes de France (En 1934, la comparaison de l'ingénieur en chef avec son tableau comparatif est éloquante). Leur livraison débuta en juin 1947. Ce fut un succès, qui obligea parfois la compagnie a doubler le service.
En 1948, 2 voitures métallisées avaient été (re)construites et mises en service sur Saint Malo, une 3ème était en chantier.
Un projet de locotracteur était à l'étude lors de la fermeture.
Le réseau continua donc à investir.
En 1948, les débats autour de la suppression, ou pas, du réseau des T.I.V. furent particulièrement aminés au Conseil Général.

C'est un climat bien différent par rapport à la "déconfiture" d'autres réseaux, incapables d'assurer leur service, matériel HS (ex. HB), ou sabordés par le conseil général (ex. RDTA).

Bon, ne rêvons pas... Un réseau tracé en accotement de la chaussée avait aussi peu de chance de survie, face à l'essor de l'automobile. Une douzaine d'année plus tard, la DATAR, centralisée et modernisatrice, n'en aurait fait qu'une bouchée...

Il n'y a pas qu'un article, mais plusieurs, qui s'étalent sur plusieurs sessions du Conseil Général
Le Loiret non plus n'a pas laissé ses machines se dégrader, et pourtant ses lignes ont fermé en 1934...
Il ne faut pas tirer de conclusions de quelques documents épars trouvés sur le web, le seul moyen de se faire une bonne idée est d'aller aux archives.
Après guerre, le contexte était différent : on investisssait sur le rail parce que les transports routiers étaient alors défaillants.
Dès la fin de l'année 1947, la situation revint à la normale, et on assista de 1948 à 1950 à une nouvelle vague de fermetures...

Les articles de Ouest-Eclair et de la presse bretonne sontt assez faciles à consulter sur Gallica.
La conjoncture a naturellement impacté les p'tits trains, par exemple "pratiquement pas d'investissements consentis entre l'achat des premiers De Dion et les Verney, et enfin les Billard", normal c'est... La crise de 1929 !
Je pense juste que les TIV ont mieux résisté qu'ailleurs, et que parfois la fermeture des réseaux s'inscrit dans un combat entre les forces politiques locales.
Le Net réserve de plus en plus de bonnes surprises grace à la numérisation des archives.
- Exemple http://patrimoine.region-bretagne.fr/
- Un site parmi d'autres sur les TIV, Gosné : http://patrimoine.region-bretagne.fr/ge ... 57ac7fcce2
Quand à la consultation des archives départementales, peut-être pas (encore) en Bretagne, c'est un peu loin de chez moi, mais ailleurs...

Question aux "spécialistes":

Cela y ressemble, mais est-ce du Billard ?

Image prise au Congo belge en 1941 /1942.

source Wikimedia Commons

Didier.

Il s'agit bien de deux autorails Billard (constr. en 1934, 150 CV), mais sur le C.F. Congo-Océan. La légende doit être fausse (Thysville = Mbanza-Ngungu se trouve sur la ligne Matadi - Léopoldville, au Congo Belge). J'ai une photo prise au même endroit par la même photographe, la suissesse Annemarie Schwarzenbach, qui était correspondante auprès des représentant de la France Libre au Congo de 05.1941 à 03.1942 (l'AEF avait rallié la France Libre en 08.1940). Bien que sur wikipedia il est écrit qu'elle aurait séjourné au Congo Belge, logiquement elle aurait plutôt séjourné à Brazzaville.

Les premiers autorails en service sur le CFML était les trois Ragheno de 1958 No. 201-203.

Merci "tkautzor" pour cette réponse détaillée.

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Didier.