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"Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 02 07 2010 à 19:11
par YVES
Au départ de Toulouse, sur les Chemins de fer du Sud-Ouest, circulait le "train blanc", tracté par des automotrices à accumulateurs.
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Apparement, il y eut plusieurs type "d'électomotrices".
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J'aimerais en savoir plus sur ce matériel, son constructeur, la technologie employée, les dates de mise en circulation, et sur son exploitation.
Merci d'avance de toutes vos connaissances.
:D :D :D

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 02 07 2010 à 19:14
par 3DMetrique
Il y a quelques descriptions dans le MTVS sur les Chemins de Fer du Sud-Ouest.

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 10:41
par Beyer-Garrat
Exact MTVS N°14 "Les Chemins de Fer du Sud Ouest" :maitre:

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 10:48
par CF7C
Les 2 dernières photos me font penser à des motrices du métro parisien, genre Thomson ! :D

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 10:51
par Beyer-Garrat
Pas faux ce sont bien des Thomson #B6

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 12:07
par CF7C
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Autorail Dedion-Bouton à la gare de Toulouse-Roguet.
Collection Dr Louis Desrus - Edition du Cabri

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Automotrice électrique à accumulateurs (visibles sous la motrice)
en gare de Toulouse-Roguet
Collection Henri Domengie - Edition du Cabri :D

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 12:17
par CF7C
Exploitation:

L'on prenait le train à Plaisance du Touch comme l'indique le pictogramme, en haut à gauche ci-dessus. La gare principale était à TOULOUSE-ROGUET (ancienne poste de Saint-Cyprien, avenue Etienne Billières -actuellement direction départementale- et il en existait trois autres). La ligne, à voie métrique mise en service en 1901 et fermée le 31.12.1949, allait de Toulouse à Boulogne-sur-Gesse, avec bifurcation, vers Saint-Lys et Sainte-Foy de Peyrolières à la halte de "Bontemps, peu après Fonsorbes" Sainte-Foy de Peyrolières était la gare terminus pour cet embranchement.

La côte et halte de "Renfort", bien nommée, car il arrivait que le mécanicien plante la machine au milieu de la côte et il fallait attendre alors une machine en "renfort", était située au bas de Fonsorbes. Elle desservait les "Bastards"

A la fermeture de la ligne les cars des Transports Economiques Départementaux (T.E.D) assurérent le service. La ligne, -ainsi que certaines autres partant de TOULOUSE-ROGUET-, après un regain d'activité pendant la guerre 39/45, fut concurrencée par des services de cars, bien plus rapides car en ces temps là les routes étaient peu fréquentées et les feux tricolores inexistants.

La Haute-Garonne avait un important réseau de voies ferrées secondaires au départ de Toulouse. La Compagnie des Chemins du Sud-Ouest était en charge du plus fourni en mailllage de voies puisqu'elle incluait des lignes en Ariège et Gers. La Société des Voies Départementales du Midi reliait la Haute-Garonne au Tarn. D'autres existaient car il y eut jusqu'à quatre gares à Toulouse.

Il existait, en parallèle avec le train, des services de tranports par cars desservant la Salvetat, deux fois par semaine si mes souvenires sont bons.

Ces trains fréquentés par les ouvriers et scolaires ( peu de parents les déposants à l'entrée du lycée, alors) permettaient aussi aux paysans d'apporter leur production aux marchés de Toulouse et foires des villes desservies. On y voyait des oies, poulets, canards, lapins, paniers de légumes, d'oeufs, etc.. et le tout dans une joyeuse ambiance.


Trajet de 2 h 48 pour Toulouse/Boulogne-sur-Gesse mais 0 h 28 Plaisance-du-Touch/Toulouse.

Beaucoup de convois étaient mixtes. C'est-à-dire qu'ils comportaient, en plus d'une ou deux voitures à voyageurs, quelques wagons à marchandises


L'on peut voir, sur la droite en venant de Saint-Lys, la gare terminus de Sainte-Foy-de-Peyrolières avec son support de château d'eau, sa halle à marchandises et le quai de chargement.


En 44/45 le pont sur le touch, en quittant Tournefeuille vers Lardenne, a été erigé par les allemands en barrage pour blindés constitué d'une fosse et de tronçons de rails fichés dans le sol. De ce fait les cyclistes et piétons empruntaient le pont du chemin de fer paralléle au pont du Touch où il fallait montrer ses papiers aux sentinelles allemandes. Cétait quelque fois comique "je me souviens encore d' un ami à mon père montrant sa carte de pêche" à la sentinelle - je n'étais pas très rassuré.

Vers Lardenne existait alors juste après le pont l'auberge du "Soleil d'Or" bien connue des anciens. Elle était construite sur la bande de terrain isolant la route de la ligne de chemin de fer. Le train passant à l'arrière de l'auberge.

Pour mémoire la ligne de chemin de fer était doublée par une ligne de tram ayant son terminus sur la place au kiosque à musique de Lardenne. Une halte chemin de fer lui faisant face "bureau PTT" s'il exite toujours

Tiré du site.

http://www.lasalvetatautrefois.fr/annuaire1936.html :D

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 13:19
par YVES

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 13:35
par YVES
Et je persiste...
Qui pourra préciser la technologie de ces automotrices (accumulateur, d'accord, mais pourquoi ? comment ?). Se comportaient-elles bien en services ?
Qui pourra identifier et dater ces photos réalisées au dépôt de Toulouse-Roguet ?

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Merci.
:D :D :D

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 14:37
par Sixtifs
1 ) il y a eu des automotrices à accumulateurs sur les CF du Morbihan, et sur les CF des Charentes.
Leur exploitation est décrite dans le CFRU consacré au Morbihan. Station de charge (batiment fixe) à un dépot.
Cela manquait de puissance, et autonomie réduite.
La rentabilité était acceptable du fait de subventions.

2) Il y a en ce moment sur Delcampe > cartes postales > chemins de fer
plein de photos du dépot de Toulouse. A cueillir au passage (enregistrer l'image sous ...)

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 03 07 2010 à 15:00
par rail1435
Merci pour ces infos intéressantes pour un élec' comme moi.

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 12 09 2020 à 10:42
par monplaisir
YVES a écrit:Et je persiste...
Qui pourra préciser la technologie de ces automotrices (accumulateur, d'accord, mais pourquoi ? comment ?). Se comportaient-elles bien en services ?
Qui pourra identifier et dater ces photos réalisées au dépôt de Toulouse-Roguet ?

[ [url=http://fotoforum.fr/photos/2010/07/03.34.jpg] ][/url]

[ [url=http://fotoforum.fr/photos/2010/07/03.35.jpg] ][/url]

[ [url=http://fotoforum.fr/photos/2010/07/03.37.jpg] ][/url]

Merci.
:D :D :D



Déterrage décennal... D9

Après la fermeture du 31/12/1949, donc sans doute en 1950. Photos prises par un anglais

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 12 09 2020 à 11:14
par Beyer-Garrat
Visiblement l'équipement électrique connaissait quelques problèmes


Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 12 09 2020 à 12:09
par 3DMetrique
C'était essentiellement lié à la mauvaise qualité des isolants de câble de l'époque, les Crochat, Brissonneau étaient aussi souvent victimes de ce genre d'incident.

Re: "Train blanc" et automotrices électriques

MessagePosté: 12 09 2020 à 12:22
par rms olympic
Sur les "Chemins de fer du Morbihan" (réseau interne au département), une automotrice à accus fut intégralement détruite par incendie ; jugée "irrécupérable", avec l'assurance touchée, cela permit l'acquisition d'un autorail B & L (Diesel-électrique ) neuf et plus puissant que les cinq premiers "B & L" livrés en 1935.
Sur le réseau de Loire Inférieure, un incendie endommagea gravement une des deux automotrices similaires (ligne de Pornic, puis dès fin 1938, secteur de St Nazaire-Herbignac), mais, sauf erreur, il semble qu'elle fut remise en service par la suite ?