Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Didierd a écrit:Certes. Mais avant de s'attaquer à la 103 il faut déjà réparer l'essieu de la Corpet n°24, ça leur fera une seconde vapeur à moindre frais que la 103 qu'il faudra complètement désosser.

Didier.

D'accord avec ceci ; mais aussi de remettre en route le BA13 reçu il y a peu. Sinon ; c'est qu'il aurait été déplacé précipitamment sans réelle raison....

Merci pour ces explications. J'en étais resté à l'incident du 4ème essieu qui avait stoppé l'exploitation de cette machine sur le Vivarais.

Maintenant, s'il lui faut une chaudière neuve il est clair que cela risque d'être beaucoup plus long.

Didier.

Une bonne réparation ne serait pas mieux? En France on a vite fait de faire du neuf et çà se paye!!!! De plus les MH à ma connaissance ne payent plus pour du neuf!...

TDS

Et si réparation il y a s'assurer que l'entreprise Française ou étrangére ( surtout pour cette derniére ) posséde bien tous les certificats et agréments valide pour la France et non pas Européen .Il en est de même pour le matériel et matériaux utilisés ( baguettes de soudure entre autres )
Notre administration étant trés trés tatillonne ,les inspecteurs et organismes vérificateur ouvrent bien grand le parapluie doublé d'un parasol .
Attention avant tous travaux sur la chaudiére , sinon c'est galére sur galére .

Le ba 13 est sur le saba mais où sont les ba 11, 12 et 14 ?

Le BA 11 est au GECP à Puget-Théniers, le BA 12 sur la SABA à Ecueillé (après un long passage sur le CFBS) et le BA 14 à Romorantin.

chapelon a écrit:la 040 Corpet qui attend une hypothétique restauration (en chute de timbre depuis 2012, les tubes à fumées et certains tirant sont à remplacer + révision des essieux et du mécanisme), s'il suffisait de réparer un essieu il y a longtemps qu'elle roulerait. L'Apave préconise une reconstruction à neuf de sa chaudière compte tenue de son état et de son âge.

Bonjour, si j'ai bien compris, la Corpet 22 des VFV a elle aussi besoin de quelques tirants neufs... Y-aurait-il une possibilité de "mutualiser"? Juste une idée...

Pour avoir "navigué" dans les foyers, à la chasse aux fuites dues aux tirants défectueux, ce n'est pas le tirant qui est coûteux, tout au plus quelques dizaines d'euros ! Mais plutôt le temps passé, l'immobilisation, le déshabillage d'une partie de la chaudière, et la découverte inéluctable de la "bricole" cachée qu'on va réparer dans la foulée, la mise en oeuvre d'outillage bien spécifique etc...etc... bref, rien de bien " mutualisable"...hélas !
Mais au final, un chantier de beaucoup d'heures de travail !

CC 20001 a écrit:ce n'est pas le tirant qui est coûteux, tout au plus quelques dizaines d'euros !

Si il s'agit de tirants horizontaux c'est bien plus que quelques dizaines d'euros ; et pour pouvoir y accéder il faut rentrer à l'intérieur de la chaudière.

Sur les grosses chaudières à voie normale, une fois détubées on peut accéder au dessus du foyer, sur les petit foyer de machines à voie étroite c'est plus compliqué.

Sur cette photo de l'intérieur la chaudière détubée de la 231 E 41 SNCF actuellement en restauration, on voit les tirants horizontaux au dessus du foyer.

photo AAATV - SPDC

Didier.

Précisions fortuites à l'occasion d'une opération de financement sur le site participatif "Ulule".
Le Chemin de Fer du Guitres-Marcenais lance une souscription pour le remplacement des tirants et de certaines entretoises sur sa locomotive "020 Meuse". Au vu des chiffres du montant global de l’intervention, il apparaît que le coût des tirants et entretoises n'atteint même pas les 10% du total

Ce dimanche 30 juillet 2017, avec une bande de passionnés du BA, nous avons été rendre une visite à la SABA, et tout particulièrement à une de ses plus belles pièces historiques :
L'autorail X.224, construit par Verney en 1950.

Ce dimanche, il assurait plusieurs rotations sur Luçay-le-Mâle et Heugnes, au départ d'Ecueillé.

Peu après le hameau de La Ferrière, l'X.224 file doucement vers Luçay, aux travers des campagnes berrichonnes.




Arrivée à la halte de Terre-Neuve.


Le 224 démarre de la halte de La Foulquetière...


... Et s'engage dans une section plus vallonnée pour atteindre Luçay.


Retour vers Ecueillé, l'autorail quitte Luçay-le-Mâle et passe au droit d'une ferme typique.


Dans la grande boucle précédent l'arrivée en gare d'Ecueillé.


Intemporel Chemin de Fer du Blanc à Argent...



A suivre...

Des photos qui restituent bien l'ambiance authentique de ce réseau! Lors de ma visite à Ecueillé l'Eté dernier, il me semble bien avoir vu un moteur MAN turbocompressé sur cet autorail; n'avait-il pas été muni d'un Willème au départ?

Lors de leurs livraisons au POC et au BA, ce fut une motorisation avec Diesel WILLEME qui équipait ces six autorails...

Joli !

C'est vraiment une ambiance "authentique", avec des paysages très chouettes.

sirius18 a écrit: il me semble bien avoir vu un moteur MAN turbocompressé sur cet autorail; n'avait-il pas été muni d'un Willème au départ?

Comme rmsolympic le rappelle, les six autorails Verney étaient munis à l'origine de moteurs Willème, 180 ch pour les X 211/212 (P.O.C), 140 ch pour les X 221-224 (BA). Le X 224 a conservé son aspect extérieur et la SABA lui a redonné ses couleurs, mais l'intérieur a été modernisé et il a été équipé d'un moteur 6 cylindres MAN de 235 ch par les ateliers du BA à Romorantin.

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