Les Chemins de fer de Provence

[Albert]

Super, magnifique.

[05mogul05]

Merci pour ces photos
C'est avec plaisir que l'on assiste au renouveau de la gare de Nice, avec sa magnifique verriere et sa façade monumentale

[louisdixhuit]

Merci pour ces supers photos !

[07.413.403]

Un grand MERCI à La bête de Calvi pour ce partage de photos et d'informations.
Très beau reportage.

[La bête de Calvi]

Puisque que vous aimez, continuons avec le quatrième volet de ce reportage sur les CP.

Pour respecter la tradition des conducteurs CP, je parlerai au féminin des autorails SY. Petit clin d'œil en même temps au Lampiste

Nous sommes le jeudi 06 avril 2017, et voici quelques vues des trains circulant la matinée sur le versan "Alpin" de la ligne, c'est à dire la section Digne - Barrême - Saint André - Thorame (Tunnel de la Colle Saint Michel).

Parti de Nice à 06h55, le train 1 est en route pour Digne. Après avoir croisé le 2 Digne - Niceen gare d'Annot et passé le sommet de la ligne, l'autorail X.301 affronte les dernières brumes matinales.


Il est vu ici peu avant Barrême.


Dix minutes plus tard, changement radical de météo alors que la 301 franchit un torrent à Norante.


Il est 10h06, la 301 et sont train 1 viennent de quitter la petite gare de Mézel-Chateauredon. Ils affrontent une des dernières rampes de la ligne avant l'arrivée à Digne.


A 11h45, revoici notre 301, mais cette fois sur le train 4 Digne (10h45) - Nice (14h00). L'autorail s'apprête à "brûler" la halte du hameau de La Mure, entre Saint-André-les-Alpes et Thorame.


Quelque peu en retard, voici le train 3 Nice (09h25) - Digne (12h39). Assuré par l'autorail panoramique AMP.805/806, il quitte ici la gare de Thorame-Haute, en direction de Saint-André et Digne.


Dans quelques minutes, l'AMP.805/806 passera la petite gare d'Allons-Argens, isolée au coeur de la vallée.


A suivre...

[Le lampiste]

J'aime bien la MP.

[Albert]

Magnifique.

[Randy]

Chouette reportage

Que c'est beau de voir tout ce matériel en service !

[Mamanto]

A mon tour de remercier la Bête de Calvi pour ce superbe reportage .

Par rapport à la question de Rail 1435: "Quelle est la raison du changement de forme de cabines de conduite des 305-306 par rapport aux 301-304?", j'émettrais l'hypothèse suivante.
Les quatre premiers autorails "Soyouz" (SY) avaient été conçus sans aucun soucis esthétique avec cette forme de "caisse à savon". La livrée d'origine jaune avec un filet vert avait pour but de bien distinguer le nouveau matériel de l'ancien mais n'était pas terrible non plus du point de vue esthétique. Ces quatre autorails symbolisent le sauvetage in extremis du Nice-Digne en 1970. Ensuite je suppose que les CFD se sont inspirés de la livrée réussie des locomotives SNCF CC 6500 sur l'ensemble de sa production et l'a logiquement appliqué sur les SY suivants. A défaut de cabine en forme de "nez cassé" des CC 6500 si typique des années 60-70, les CFD ont mis en oeuvre cette forme plus moderne des extrémités en biseau.

En tous cas cela fait vraiment plaisir de voir un matériel si ancien en si bon état. Comme dirait la Bête de Calvi, on se croirait en Suisse !

[BG1000]

Bonjour

J'ai une question sur la signalisation: lors d'un ralentissement temporaire, à la fin de la zone il n'y a pas d'indication de reprise de la vitesse nominale à l'endroit de la ligne.

Je vois une signal d'indication de vitesse temporaire à l'entré de la zone, ensuite diverse limitation normale, le signal de fin de zone avec réduction de vitesse.
Mais je ne vois pas d'indication de la vitesse limite à la fin de la zone.

Le conducteur doit dès lors mémorisé quelle est la dernière vitesse max, tout en étant couvert par une limitation inférieure.

Exemple:

> 80, début limitation à 40 temporaire, 60, 80, 50, fin limitation à 40 temporaire. et pas d'indication de reprise à 50 vitesse nominale.

Est-ce courant, car il faut mémoriser deux information la vitesse temporaire, suivie de la vitesse nominale locale?


BG

[La bête de Calvi]

BG-1000, pour répondre brièvement à ta question.

Quand on entre sur une section à limitation temporaire -assez nombreuses lors de ce voyage, avec du 30, 20 ou 10 km/h- le conducteur doit en effet mémoriser sa vitesse nominale prescrite sur le tronçon emprunté.
Il faut donc une très bonne connaissance de ligne (ce que nous avons constaté) et rester attentif aux signaux.

Le signal de reprise est matérialisé par le signal d'injonction au ralentissement en sens inverse.

Il n'y a pas de ralentissements successifs. Par exemple, entre Villars-sur-Var et Touët-sur-Var, il y a une très longue section avec plusieurs points critiques (le var grignote la falaise sur laquelle est accolée la voie). Il n'y a qu'une seule limitation temporaire à 30 km/h (vitesse nominale 60 de mémoire), valable sur 3 bons kilomètres (alors qu'il pourrait par exemple avoir une reprise à 40 ou 50 sur une section entre deux endroits à risque -mais cela ne permettrait pas de gain de temps et n'a donc pas vraiment d'utilité, d'où je suppose le maintien à 30 sur une longue section)

[La bête de Calvi]

On continue la balade ?

Cinquième volet du reportage sur les CP, voici les trains de l'après-midi du jeudi 06 avril 2017.

Commençons par le versant "méditerranéen" de la ligne.

A 14h15, l'X.304 vient de franchir le Cians, peu après Touët sur Var, alors qu'il assure le train 5 Nice (14h05) - Digne (16h20).


Le même train à hauteur de la halte des Clos, quelques minutes avant l'arrivée à Puget-Théniers. Les CP cotoient ici au plus près leur éternelle concurrente...


Filant à 85 km/h, la 304 approche à présent d'Entrevaux.


Le train 5 vient de passer la halte de Saint-Benoît et attaque la longue rampe qui le mènera à Annot.


La petite X.304 dans la première boucle du Fugeret...


... Vue de l'arrière, au niveau intermédiaire des deux boucles...


... Et après la seconde boucle, l'autorail continue son ascension vers Méailles et le tunnel de la Colle-Saint-Michel. C'est ici que nous abandonnons le 5.



Voici à présent l'AMP.805/806 assurant le train 6 Digne (14h25) - Nice (17h45).

Passage sous le village escarpé de Méailles.


Sur un des nombreux ouvrages d'art en surplomb de la vallée, entre Méailles et Le Fugeret.


Entre le Le Fugeret et la halte des Lunières, un bel ouvrage en courbe.


Pour terminer, l'AMP.805/806 sur un des plus beaux viaducs de la ligne, celui des Scaffarels, entre Annot et Saint-Benoît.



Terminons l'après-midi sur le versant "Alpin" de la ligne, où on retrouve notre petit autorail SY de série I X.304, assurant le train 8 Digne (17h35) - Nice (20h57).

Bref arrêt (facultatif) en gare de Chaudon-Norante, aujourd'hui simple halte.


Sur un petit pont métallique à Gévaudan, entre Barrême et Moriez.


Et enfin, à la sortie de Saint-André-les-Alpes, en pleine accélération.



A suivre pour un dernier volet, avec le matériel marchandises et de service.

[Albert]

Super, magnifique.

[type-s]

Magnifique J-F et que de souvenirs. Merci pour le partage.

[Benjamin]

Bonjour

J'ai une question sur la signalisation: lors d'un ralentissement temporaire, à la fin de la zone il n'y a pas d'indication de reprise de la vitesse nominale à l'endroit de la ligne.

Je vois une signal d'indication de vitesse temporaire à l'entré de la zone, ensuite diverse limitation normale, le signal de fin de zone avec réduction de vitesse.
Mais je ne vois pas d'indication de la vitesse limite à la fin de la zone.

Le conducteur doit dès lors mémorisé quelle est la dernière vitesse max, tout en étant couvert par une limitation inférieure.

Exemple:

> 80, début limitation à 40 temporaire, 60, 80, 50, fin limitation à 40 temporaire. et pas d'indication de reprise à 50 vitesse nominale.

Est-ce courant, car il faut mémoriser deux information la vitesse temporaire, suivie de la vitesse nominale locale?


BG

Je suis depuis maintenant 1 an conducteur au Chemins de fer de Provence. Avant, j'ai été chef de gare et chef de train. Le Bête de Calvi a bien répondu. Nous devons avoir un connaissance de ligne parfaite afin de pouvoir anticiper les ralentissements et les reprises de vitesses à la fin des ralentissements.

Les deux plus longs sont entre villars-sur-var et le Salvaret (2km) et au niveau de Moriez (2.500km).

La connaissance de ligne demande de connaître toutes les zones suceptibles d'être à risque (ligne de montagne oblige) mais aussi les lieux ou nous pouvons arrêter les trains, les longueurs des tunnels, les emplacements des viaducs et tout les points kilométriques et hectométriques.