trams verts de Charleroi

[pelican]

j'allais à l'école à Gilly, et je me souviens de l'activité du dépot Genson, avec les trams verts !!

[POMidi]

Merci pour ces documents très instructifs. Pour qui ne connait pas les endroits cités cela reste comme le témoignage d'une époque certes révolue mais tellement sympathique.

Impressionnant le pont !

Salutations amicales.

Pierre

[La bête de Calvi]

j'allais à l'école à Gilly, et je me souviens de l'activité du dépot Genson, avec les trams verts !!

Je posterai quelques photos du dépôt prochainement, ainsi que quelques détails d'uniformes et de manettes de conduite de motrices "Type 400"

[locotram]

Des uniformes !!!!

Envoie envoie !!

[La bête de Calvi]

Merci pour ces documents très instructifs. ...

Pierre

Avec plaisir, d'autres souvenirs des Trams Verts vont suivrent.
Cela me fait plaisir de parler de ce réseau, finalement un peu "oublié" par les associations tramviaires belges...

[La bête de Calvi]

Des uniformes !!!!

Envoie envoie !!

Minute Locotram .

Ce sera pour demain, car je suis sur un portable au boulot (donc pas les photos avec moi), et mon service se termine à 01h00
Histoire de te mettre l'eau à la bouche ... Tu as déjà vu l'uniforme complet du Conducteur du Petit Tram Vert de Charleroi ? On en parlera en détail !

[locotram]

Oui monsieur la bête de Calvi, j'ai vu le superbe uniforme du beau papa

[La bête de Calvi]

Bonsoir.

Ce sont des détails, mais voici quelques vues de l'uniforme "Conducteur" à la STIC, modèle utilisé par les wattman de 1970 à 1974

Cache-poussières bleu et pantalon gris. Celui que porte ici Luc Meurisse (constructeur/conducteur du Petit Tram Vert de Charleroi) est un peu trop clair (le pantalon)


Le képi : bleu foncé, avec 2 filets dorés entre lesquelles on trouve deux lauriers, eux aussi dorés.
Le tout est surplombé d'un sigle S.T.I.C. simplifié.


Enfin, au bouton de la poche de poitrine du cache-poussières, venait s'attacher un morceau de cuir sur lequel on retrouve le matricule de la motrice utilisée par le conducteur pendant son service, surmontant une emblème de la STIC.


Après, nous passons au poste de conduite d'une motrice "Type 400"

[potpotpetitrain]

les photos des trams de service je ne les ai jamais vu en vrai.Il n'y a pas longtemps que je connais leurs existences et ne connais que une ou deux photos
Je viens de lire une expression que tu as écrit et qui m'a fait rajeunir de plus de 50ansje me rappelle quand ma mére et ma grand mére me disaient :::il est l'heure d'aller à l'école nous avons mis dans ta serviette d'école un pistolet bien beurré avec du jambon et ton CACHE POUSSIERE tout propre pour ne pas te salir

[La bête de Calvi]

Après les conducteurs, passons au poste de conduite d'une motrice 400 et à ses accessoires.

Commençons par retourner voir la motrice 423 chez le ferrailleur. Je ne dispose en effet pas de vues antérieures à 1974 montrant le poste de conduite d'un Tram Vert.


L'extrémité où nous allons découvrir le poste de conduite (avec Eric aux commandes ).


Le poste de conduite. Décrit de gauche à droite
- La grande colonne : commande du controller (sur les "400", un seul controller couché sous un siège, au centre de la motrice);
- La petite colonne : inverseur de marche;
- Le tabouret du conducteur, ici en position "rabattu" contre la paroi. Tout a été fait dans ce tram pour gagner un maximum de places "debout" sur les pateformes;
- Juste au-dessus du tabouret (d'où des fils blancs pendouillent), se trouvait la planche de bord avec les boutons-poussoirs pour l'ouverture/fermeture des portes;
- La commande du frein pneumatique;
- La manivelle de commande du frein manuel;
- Entre cette manivelle et la paroi frontale, la planche où se trouvaient manomètres et commandes de clignotants;
- A l'extrème droite, la tige de commande des sablières.


Les commandes (ces pièces font parties de la collection de Luc Meurisse et proviennent de la motrice 413, une de celles ayant participées à l'enterrement des Trams Verts le 30 juin 1974).
- Le "volant", se plaçant sur la commande du controller.


- La poignée d'inverseur. Une fois le sens de marche choisi, cette poignée était placée sur la tige de commande des sablières. On distingue, gravé dans la anse, le matricule 413.


- La poignée de commande du frein pneumatique.


- En haut à droite de la paroi en bois séparant la plateforme de l'unique compartiment, on trouve les interrupteurs de l'éclairage intérieur ("ECLAIRAGE") et des phares ("DISQUES"). Nous sommes dans la motrice 423.


Une vue du controller central de la motrice 423, couché au centre de la motrice sous une banquette.


Deux vues de l'intérieur saccagé de la motrice 423. Sur la seconde, on distingue le pantographe, placé dans l'allée centrale. Il y est depuis son démontage en 1974, lors du départ de cette motrice vers le CFBS.



Pour rester chez le ferrailleur, deux vues de la remorque 1.



Voilà ...

[BG1000]

La remorque elle a toujours son châssis ? Je croyais que les deux châssis avaient été feraillés.

BG

[La bête de Calvi]

Non, seule la motrice a perdu son châssis... Entre nous, j'aurais préfèré l'inverse...

Voici une vue du châssis de la 423, désolidarisé de la caisse coupé en deux.
Il est photographié ici le 27 juillet 2006, deux jours avant sa découpe définitive et 15 jours (!!!!!!!!!!!!!!!!!!) avant la mise sous scellés de la 423 par la justice...

[La bête de Calvi]

Encore trois vues de détails de la STIC...

L'émblème de la Société des Transports Intercommunaux de Charleroi, ici sur la 423, le 20 juillet 2009.


La plaque "Arrêt Facultatif" de Couillet Centre, en cours de restauration par Luc Meurisse, le 08 septembre 2009.

En comparaison, la plaque "Arrêt Fixe" de Montigny Place, visible sur le poteau de gauche.
Motrice 308, août 1973.

[BG1000]

Donc la 423 n'a plus de chassis et la remorque 1 oui.

Qui est partie prenante ? L'AMUTRA n'a plus que deux administrateurs, chacun ayant été proclamé président...
Le mieux n'est pas de faire une transaction?
La 423 n'étant plus restaurable, et pour la remorque il en existe encore 2 exemplaires dont un restauré.

BG

[La bête de Calvi]

"Qui est partie prenante ?"

Pour l'instant, le ferrailleur.
Dans le peu d'enquête qui a été fait, il s'avère que le ferrailleur (pour être exact Groupe Keizer - Recycling G. International) a acheté légalement ces deux véhicules et a été "roulé" par les vendeurs sur leur provenance (de même que deux anciens camions, un Bedford et un Berliet, également acqis par Recycling).
Malheureusement juste après la mise sous scellés judiciaires, il aurait marqué son accord pour une revente, au poids de la feraille (moins celui du châssis déjà découpé), mais les "restants" (excuse-moi de l'expression) de l'AMUTRA tenaient aux tribunaux, aux poursuites judiciaires, etc ...
Voilà le triste résultat, avec un dossier qui a peu de chance de sortir d'un tiroir poussièreux...

Lors de la levée des scellés (pour autant qu'elle aie lieu un jour), le ferrailleur sera dans son libre droit d'en faire ce que bon lui semblera.